04 mai 2024

Les autorités le reconnaissent : il y a plus de décès après l’épidémie que pendant

Nous avons actuellement plus de morts au cours des années suivant le covid que pendant l’épidémie. Ce n’est pas moi qui le dis, mais les autorités qui le publient :

MORTALITÉ CONSTATÉE

2019 est l’année référence, sans épidémie. 

2020 a vu l’épidémie arriver, avec le virus « Wuhan », le plus létal. 

2021 aura été une année de transition, avec des variants de moins en moins létaux et une campagne de vaccination progressive censée nous protéger. 

2022 et 2023 auront été des années « tous protégés de l’infection et des formes graves », avec au moins deux doses, et des variants s’épuisant. Avec 4 ans de recul, les bilans chiffrés et les conclusions sont de plus en plus fiables, « les chiffres ne mentent pas », du moins quand ce sont les bons chiffres.

Première conclusion, les chiffres globaux de mortalité, ne sont pas en faveur d’une gestion efficace de la crise, ni pendant (le virus a fait ce qu’il voulait et quand il voulait), ni pour les suites de l’épidémie, car il semble bien y avoir une suite. 

Trouvé sur ce site officiel du gouvernement, dont les conclusions s’appuient sur les chiffres INSEE : 

« Les décès sont plus nombreux en 2022 qu’au cœur de l’épidémie de Covid19, marquée par un écart aux projections de +7,8 % en 2020 (48 400 morts supplémentaires) et +6,9 % en 2021 (+ 42 700 morts). On attendait en 2022, 8 000 décès de plus qu’en 2019, or on a un excédent de 53 800 décès, + 8,7 %. » 

Et quand on va directement sur le site de l’INSEE, avec des chiffres plus récents et actualisés, c’est 60 181 décès de plus qu’en 2019, soit + 9,8% !

Bien entendu il faut des explications, et comme nous sommes sur un site gouvernemental, les causes avancées sont la grippe et la canicule ! Pourtant, il me semble qu’à l’époque on ne les a pas vu passer. La grippe et la canicule de 2022 plus mortelles que le covid de 2020 ! ! ! Mais alors pourquoi vacciner tout le monde contre le covid ? C’est contre la grippe et la canicule qu’il fallait vacciner !

Bien que depuis la grosse canicule de 2003, des mesures sont régulièrement prises pour en éviter les effets indésirables, les statistiques attribuent à cette canicule près de 5 000 décès en 2022 (même chose en 2023). Toujours en ce qui concerne la canicule comme cause, les chiffres plus récents de mortalité de l’INSEE montrent que si l’année 2022 a vu 9,8 % de décès en plus, du premier septembre 2022 au 31 décembre 2022, c’étaient 12,7 % décès de plus par rapport à l’année précédente, et là nous étions hors canicule.

Les courbes annuelles ne montrent d’ailleurs pas vraiment de pics estivaux. Si pour 2020 (rouge) on a 2 pics correspondant aux deux vagues, pour 2022 (verte), il n’y a pas vraiment de gros pics, les décès étant plus étalés sur l’année. Les pics décès covid de 2022 sont survenus en février (variant BA1), juillet (variant BA5) et fin décembre (variant BQ1). On ne note donc pas de pic de décès supplémentaire lié à une canicule.

Quant à la grippe, je relève ici « Au cours de la saison 2022-23, parmi les 144 504 décès déclarés en métropole par certificat électronique de décès, 1 505 (1,0 %) l’ont été avec une mention de grippe comme affection morbide ayant directement provoqué ou contribué au décès. »

Total, sur les 60 000 morts de trop, il en reste plus de 50 000 hors grippe et canicule, causes qui ont bon dos ! Je rappelle également que quand on parle de décès excédentaires par rapport à ce qui est attendu, des décès grippe et canicule sont déjà inclus dans les décès attendus (moyenne des années précédentes).

Une courbe INSEE, avec le cumul annuel, montre bien la tendance. En rouge 2019, et au-dessus et ensemble 2020, 2021 et 2022, qui montrent bien que les années après épidémie sont aussi mortelles que l’année avec épidémie :

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Quelles sont donc ces causes de surmortalité, avec de moins en moins de mortalité covid et de plus en plus de causes autres, puisque l’on peut difficilement accuser grippes et canicules au vu des chiffres ? La pollution ? Les taux de CO2 sont plutôt stables et il n’y a pas eu de Tchernobyl ou autre accident du genre pouvant expliquer une augmentation aussi brutale qu’une pandémie mondiale.

CHERCHEZ L’INTRUS

Il y a certainement une explication inavouable quand on cherche à cacher une cause en évoquant des facteurs qui ne peuvent être en cause sauf à la marge (grippe, canicule, pollution), et d’autres plus farfelues.

Un dénommé Filipe Rafaeli en a dénombré un certain nombre, avec les liens correspondants. Quelques extraits de la presse mondiale : si le New Scientist confirme qu’il s’agit d’un mystère (tu parles !) après avoir évoqué le bruit des voitures, des avions et des trains, pour le Daily Mail, cela peut être l’exposition au soleil ou les phares LED des voitures. Pour Today (USA), c’est parce que les gens sont plus en colère, pour le New York Post, ce sont les jeux vidéo, pour l’UOL (Brésil), ce sont les périodes électorales, pour l’Expressbritannique, ce sont les régimes sans gluten ou encore parce qu’on ne mangerait plus assez gras. Pour The Sun (GB), le rhume provoque des caillots, tout comme l’heure d’été, et pour le North Wales Chronicle d’Australie, les coupables des crises cardiaques sont les édulcorants artificiels. Quant à la British Heart Foundation, c’est parce qu’on ne dort plus assez. J’en passe et des meilleures, il y a trois fois plus de causes de ce genre, documentées dans l’article !

En chirurgie, j’avais appris une chose : quand il y a 10 techniques pour traiter une affection, c’est qu’il n’y en a pas une meilleure que l’autre, car quand il y a une technique qui marche à tous les coups, c’est la seule à être utilisée, et il n’y a qu’une technique enseignée.

Si on peut comprendre que les autorités cherchent à cacher ce qui cause une mortalité qui devient supérieure à celle de la pandémie, craignant que l’on ne désigne des responsables, on comprend moins la presse quand ils cachent ce qui se voit trop avec des causes qui ne se voient pas. Ici ils n’ont pas trouvé l’arbre pour cacher la forêt, mais que des feuilles fanées et à terre.

Dans le premier document cité pour ce billet, nos autorités osent une cause : les non-vaccinés que l’on accuse indirectement ! ! !  Je cite : « le taux de mortalité des personnes totalement vaccinées est neuf fois inférieur à celui des non-vaccinés », juste sous le titre « 2022 : moins de décès dus au Covid mais une surmortalité record ».

Il fallait oser la sortir encore celle-là. Alors que les chiffres covid montrent que la vaccination n’a rien empêché en ce qui concerne la transmission, ni en ce qui concerne la protection des formes graves, voilà qu’ils réinventent le monstre du Loch Ness. Si 20 % de la population (les non-vaccinés) est responsable de l’augmentation de près de 10 % de la mortalité de toute la population, quelle hécatombe chez eux ! Et s’ils tombent comme des mouches, avec une mortalité croissant de 40 %, de quoi meurent-ils ? Mystère, on ne nous le dit pas. Quant aux autres, le vaccin les protège des myocardites, accidents vasculaires, cancers et autres pathologies neuro-dégénératives ? Ce sont des menteurs, qui mélangent des chiffres « morts covid », et « morts toutes causes », avec des chiffres vaccinés/non-vaccinés, alors qu’il n’existe aucun fichier correspondant, notamment vaccinés ou non dans les décès toutes causes. Quand ces fichiers existent, à l’étranger (pas en France), ils montrent le contraire.

Mêmes les chiffres français disent le contraire quand on met en parallèle les chiffres de mortalité covid et de mortalité toutes causes confondues en regardant les tranches d’âge. Plus on est vacciné, plus on meurt.

Un excellent article de Doctissimo nous donne, avec la justesse du recul et des chiffres actualisés, la réalité concernant la mortalité du covid, selon les tranches d’âge, chiffres relevés dans 38 pays sur des millions de personnes, par l’université de Stanford. Voici ces chiffres : 

En fait ces chiffres sont connus depuis le premier jour, rappelez-vous les chiffres de la ville de Wuhan quand l’épidémie arrivait chez nous : 90-95 % des décédés avaient plus de 75 ans et des comorbidités. Pour les chiffres de Stanford, 99,97 % des moins de 60 ans ont survécu à l’infection. Quand on voit cela, on se demande quelle folie a poussé les dirigeants de la planète à vacciner tout le monde ? Quelle folie, on ne sait, pas ! Mais quels intérêts on le sait ! Quand on sait que Bill Gates, premier « actionnaire » de l’OMS, avait investi chez le fabricant du vaccin (BioNtech) peu de temps avant la déclaration de pandémie par l’OMS (délit d’initié ?).

Fort de ces constatations, quand on revient toujours sur la première publication, ils signalent que les décès de moins de 15 ans sont de 6 % supérieurs à ceux attendus et de 10 % supérieurs pour les 15-34 ans, ainsi qu’une augmentation des décès chez les plus de 85 ans. Quand le document dit que les non-vaccinés meurent 9 fois plus (du covid) que les vaccinés, ils précisent que c’est pour les moins de 20 ans. Or on constate avec les chiffres de Stanford, que cette population ne meurt pas du covid (0,0003 %), alors de quoi sont-ils morts, quand on sait qu’on lesa beaucoup obligés à se faire vacciner pour étudier ou avoir des activités extra-scolaires ? De la canicule ? De ne pas avoir fermé les volets ? De régime sans graisse ?

Ensuite pour les plus âgés, tous multi-vaccinés, et protégés 9 fois plus que les autres de l’infection et des formes graves, pourquoi continuent-ils de mourir ? Ceci d’autant plus que leur mortalité devrait baisser en raison de ce que j’ai souvent appelé ici l’ » avance sur statistique » et que l’INSEE appelle dans l’article l’ » effet moisson » ? En clair, je vous ai déjà expliqué que l’espérance de vie en Ehpad était de 3,5 ans, et que si une partie meurt prématurément à cause du covid qui augmente les chiffres l’année 0, on ne les retrouvera pas dans les chiffres de décès lorsqu’ils auraient dû naturellement décéder, ces chiffres devant alors baisser les années suivantes. Comme le dirait 007, on ne meurt qu’une fois. Or si la mortalité ne baisse pas les années suivantes, c’est que « d’autres causes de décès interviennent » comme le dit l’article ! Alors de quoi meurent-ils, puisque ce n’est plus du covid ?

Pour terminer, il n’y a pas que cette surmortalité qui pose question, il y a aussi la sous-natalité. Certes, dans les pays « civilisés », elle était en baisse progressive depuis quelques années, mais c’était une baisse progressive, alors que depuis les campagnes de vaccinations massives la baisse est plus brutale.

Au Québec, le nombre de naissance a baissé de 9 % en 10 ans, dont 5 % la dernière année. En France on reconnaît une baisse de 20 % en 13 ans, dont plus de 7 % entre 2022 et 2023 (-6,8 % pour les 11 premiers mois). Pourquoi ? Alors que la spike naturelle du Sars-Cov s’arrêtait au niveau des poumons, la spike vaccinale diffuse dans tout le corps par voie sanguine (on nous affirmait qu’elle restait dans le deltoïde alors que les études Pfizer montraient leur diffusion rapide dans les gonades), était-ce si anodin ? Ces hémorragies menstruelles chez les jeunes filles et jeunes femmes, sont-elles aussi anodines qu’on leur a dit ? Pour moi ce n’est pas quelque chose de normal comme on nous l’a fait croire, et pour les conséquences, nul ne le sait. Ceux qui ont affirmé que c’est sans conséquence sont des menteurs, ils n’en savent rien. Ils ont peut-être raison, ils ont peut-être tort, seul l’avenir le dira, et est-ce qu’il commence déjà à parler ?

Pour avoir les conséquences exactes de cette crise, il faut tenir compte de l’augmentation de la mortalité mais aussi de la baisse de la natalité liée à des troubles médicaux, et non pas par évolution de la société, bien entendu. La tendance actuelle n’est pas très favorable, espérons avoir tort, l’avenir jugera.

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