23 mai 2024

Le goût de l’effort, la Chine et la parole politique !

Je vous laisse imaginer un membre du gouvernement français disant publiquement que c’est en prenant le chemin le plus difficile et en fournissant les efforts les plus importants que l’on se démarque et que l’on est capable des plus grandes choses.

Je vous laisse imaginer un phare du palais expliquer aux gens que l’on ne peut pas réussir sans travail et sans beaucoup d’efforts et de constance.

Je vous laisse imaginer un pays où les mamamouchis expliqueraient surtout à nos jeunes qu’il faut beaucoup apprendre, beaucoup travailler à l’école et que l’égalité est par nature impossible puisque nombreux seront ceux préférant la « gratification immédiate » c’est-à-dire les plaisirs du jour à la lente constitution d’une épargne, d’un savoir-faire, ou à l’apprentissage d’un métier nécessitant de l’exigence et je pense ici aussi et surtout aux métiers manuels. Combien d’années de travail acharné pour former un chef, un vrai dans la restauration ? Mais c’est aussi valable pour un serveur ou un chef de rang. Pour un menuisier ou un poissonnier.

Nous ne redresserons notre pays et notre nation qu’au prix d’efforts collectifs et individuels importants. Pour que l’effort collectif se créé, il faut impérativement que les efforts individuels soient encouragés (d’où la nécessité de ne pas surtaxer les entrepreneurs et les travailleurs), parce que les efforts collectifs d’une nation sont toujours la somme des efforts individuels, et rendre obligatoire la participation à l’effort collectif sans gains individuels, c’est du communisme et cela ne fonctionne que tant que vous avez un membre du KGB qui pointe son fusil sur votre tempe… évidemment la motivation est rarement au rendez-vous.

Alors ?

Vive la liberté, l’envie, la vie, les projets, l’ambition et la volonté de réussite pour un monde meilleur.

Charles SANNAT

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