06 mai 2024

Le débat chez Thinker View : Débat raté, expérience extrêmement utile

Comme l’on dit dans mon cher Sud-Ouest (en parlant des cochons et des joueurs de rugby), « tout ce qui ne les tue pas les engraisse ».Je fais partie à l’évidence de l’une des deux catégories mentionnées dans la phrase précédente tant j’ai une fâcheuse tendance à devenir de plus en plus beau.

Et je viens de passer au travers d’une expérience qui ne m’a pas tué et donc, je vais encore progresser dans ma vision du monde.J’ai en effet été l’objet mardi dernier 30 avril 2024 d’une très jolie embuscade, le but étant de me faire apparaître comme inhumain, borné, ne comprenant rien au monde moderne, inflexible dans ses idées etc…

En un mot et dans l’acceptation des esprits puissants présents sur le plateau avec moi, Libéral.

Je suis en effet un Libéral, et je ne m’en suis jamais caché.

Que réclame le Liberal ?  Rien.

 Il entend simplement exercer ses droits qui ne lui ont pas été accordés par le gouvernement mais avec lesquels tout être humain NAÎT et parmi eux le droit de parler librement sans que le gouvernement n’intervienne pour m’en empêcher.

Et pour que ma parole soit efficace, il faut que j’aie accès à des informations contradictoires qui me seront apportées par des hommes dont j’espère qu’ils parlent librement aussi.

Tout le monde devrait donc être libéral, mais il n’en est rien.

Il existe en effet, dans les « structures de pouvoir », beaucoup de gens qui cherchent à ce que le citoyen soit non pas compétent mais obéissant.  Et je pense ici à l’opposition entre Olivier Véran et Raoult, laissant au lecteur le choix pour déterminer qui cherche à faire obéir et qui cherche à soigner.

Dans ces structures de pouvoir sévissent ce que j’ai appelé « les petits hommes gris », car tout est gris en eux, leurs vies, leur personnes, la façon dont ils s’habillent, l’ennui qu’ils distillent autour d’eux….

Et ces petits hommes gris ont toujours été mes ennemis et je me suis rendu compte de cela quand j’ai eu 15 ans.

Quand je suis en face de l’un ou l’autre d’entre eux, j’ai physiquement une réaction de recul et je sens tous mes poils qui se hérissent.

Et c’est la réaction que j’ai eu lors de cette interview : l’ennemi était dans la pièce, et ce qui est amusant est que beaucoup de ceux qui ont regardé le débat ont noté que j’avais l’air d’être physiquement mal à l’aise. Et je l’étais.

J’avais en face de moi des gens qui ne cherchaient pas à comprendre ou à apprendre, mais qui cherchaient à me détruire et tout mon instinct me disait de me barrer. J’ai refusé de le faire, n’ayant de ma vie refusé le plaisir que procure une bonne bagarre intellectuelle. Et je n’ai pas peur d’eux. Ils me révulsent, c’est tout.

Venons-en maintenant à la question essentielle : quelles auraient dû être les questions posées et auxquelles je m’étais préparé dans la mesure de mes moyens

 Les voici

  1. Est-il vrai que le pourcentage de CO2 dans l’atmosphère a été rarement aussi bas depuis 500 millions d’années ?
  2. Est-il vrai que la température sur la terre a été très souvent dans le passé beaucoup plus basse qu’aujourd’hui alors même que le pourcentage de CO2 dans l’atmosphère était beaucoup plus élevé ?
  3. Est-il vrai que la hausse du pourcentage du CO2 dans l’atmosphère suit la hausse des températures au lieu de la précéder ?
  4. Est-il vrai que de 1900 à 1940, période durant laquelle les températures ont sensiblement baissé, la part de CO2 dans l’atmosphère ait beaucoup monté ?
  5. Est-il vrai que nous avons eu de 1500 à 1940 un mini âge glaciaire et que la hausse des températures actuelles ne ferait que nous ramener à  la situation précédente, appelée l’optimum médiéval. pendant laquelle il y avait des vignes au Groenland ?
  6. Est-il vrai que la température moyenne ait montée depuis un siècle non pas parce que les étés sont devenus plus chauds mais parce que les hivers sont devenus moins froids ?
  7. Quelle est la part de la hausse constatée de la température qui est due à l’urbanisation ? A West Point, en pleine campagne dans le Nord de l’Etat de New- York, la température n’est pas montée depuis un siècle alors qu’elle a grimpé d’un degré et demi à  New-York à 400 km de là.

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, la réponse à toutes ces interrogations est :

OUI.

Venons-en à ce qui aurait dû être la deuxième partie de cette émission, les solutions à apporter à un problème qui n’existe probablement pas mais qui permet aux élites qui s’en sont saisies de mieux nous contrôler.

La solution choisie par les autorités de Bruxelles a été l’interdiction des énergies fossiles et leur remplacement par des énergies renouvelables.

Quelques remarques s’imposent à ce point [1].

  1. Plus de 1000 milliards d’euros ont été dépensés par l’Europe dans les énergies renouvelables et ces investissements contribuent  aujourd’hui pour 3 % aux besoins énergétiques du vieux continent, ce qui est grotesque.
  2. Les sociétés pétrolières et gazières européennes ont arrêté de faire des recherches que les banques ne financent plus, sur ordre de Bruxelles, ce qui amène inéluctablement à une crise énergétique comparable à celle des années 70.
  3. L’Inde et la Chine vont mettre en production plus de mille centrales à charbon dans les années qui viennent, et à peu près autant de centrales fonctionnant au gaz, qui seront nécessaires pour équilibrer les centrales nucléaires.
  4. Ce qui veut dire que nos soi -disant économies ne servent vraiment à rien.

Comme l’économie n’est que de l’énergie transformée, voila qui veut dire que nos gouvernements sont en train d’organiser avec beaucoup de compétence le troisième suicide de l’Europe en un siècle.

Je suis à peu près certain que les élites à Moscou, Pékin, Riyad et Washington sont extrêmement satisfaites de la politique énergétique suivie par Bruxelles.

Je doute que les populations européennes partagent bien longtemps cet enthousiasme.

Venons en maintenant à la troisième question : non pas pourquoi tant de haine, mais pourquoi tant d’imbécillité ?

La réponse est simple.

Nos gouvernants ne cherchent pas à nous rendre libres, prospères et donc indépendants, ce qui exigerait une énergie abondante et bon marché, mais à ce que nous devenions soumis, pauvres et dépendants des tickets de rationnement que nos élites distribueront de préférence à ceux qui seront les plus soumis.

Et la façon d’y arriver est toute simple : à chaque crise (dont ils sont responsables), ils nous enlèvent un peu plus de nos libertés, à chaque fois.

Et quand nous protestons (un peu), ils nous donnent l’explication de Goebbels » Si vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’avez à rien craindre »’

Me voilà rassuré.

Venons-en aux crises.

  1. Crise 9/11 : Fin du secret bancaire. La CIA et le gouvernement ont accès à tous mes comptes, les USA et l’Otan commencent à attaquer tout le monde pour promouvoir la Démocratie.  Résultat : 4, 5 millions de morts.
  2. Crise du Covid : Fin des Libertés Publiques de rassemblement, de Liberté de diagnostic du médecin, obligation de me foutre dans le corps des saloperies non testées, interdiction de protester individuellement sur les ondes et l’internet, apparition d’un lien très fort entre les gouvernements et les GAFA pour mieux surveiller la population. Tentative de créer un Ordre Mondial de la santé, première étape vers un gouvernement mondial.
  3. Guerre Russie- Ukraine. Cinq cent mille jeunes Ukrainiens tués mais voilà qui permet de couper les liens entre la Russie et l’Europe, et donc de faire taire certains européens, tout en ramenant des pays récalcitrants comme la France dans une saine obéissance à Washington.
  4. Crise climatique. Honnêtement, c’est ce qui pouvait le mieux marcher pour organiser un gouvernement mondial attaché à ce que le pouvoir soit transmis pour toujours à Darth Vader et à l’Empereur.

Et donc, pour arriver au paradis sur terre, s’ils ont besoin de créer des goulags, ils le feront avec fermeté mais justice et j’attends avec impatience de pouvoir y prendre pension, tant il n’y aura que des gens intéressants qui y seront invités.

Je crains d’y maigrir cependant.

Et quelle sera la prochaine étape ?

Bien évidemment l’Euro numérique qui leur permettra de venir se servir directement dans votre compte courant sans avoir à vous en demander la permission

Conclusion financière : Ça sent le renard  pour vos droits et en particulier votre droit de propriété.

Le soi-disant « Etat de Droit » s’est transformé en le Droit de l’Etat de vous spoiler et le contrôle de cet état  a été pris par des gens qui ne semblent pas fascinés par la démocratie Obéir à ces gens, c’est donc accepter ce qui apparaît de plus en plus comme une sorte de totalitarisme mou.

Le citoyen français qui aime son pays devrait de toute urgence investir son épargne de façon légale hors de portée de ces nuisibles.

C’EST-CE À QUOI NOUS NOUS ATTACHERONS À PROMOUVOIR DANS L’ÚNIVERSITE DE L’Épargne.

Notre but sera de vous aider à protéger légalement votre épargne contre un Etat prédateur  et si nous y arrivons ensemble, cet état cessera d’être prédateur et donc, vous n’aurez plus besoin de nous.

C’est tout le mal que je vous souhaite et c’est ce que souhaite tout parent ou éducateur : entendre ses enfants ou ses élèves lui dire :

« Mes chers parents, JE VOLE »

[1] Voir par exemple sur le site de l’Institut des Libertés les interviews de Samuel Furfari et de François Gervais.

Charles Gave

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