C’est un article du Monde (source ici) qui revient sur la dernière manœuvre des créanciers du groupe Altice et intitulé « Télécoms : les grands créanciers d’Altice font bloc face à Patrick Drahi » !
Et ce n’est pas rien car c’est plus de 150 prêteurs qui se sont alliés dans un accord de coopération inédit conclu sous l’égide de la banque Rothschild et du cabinet d’avocats Gibson Dunn.
« Cet accord, qui nécessitait de mobiliser suffisamment de participants avant d’être effectif, engage tous ses membres à agir d’une seule voix. « On n’accepte rien à titre individuel. Seule une majorité peut décider », analyse une source, sous couvert d’anonymat.
Ces 150 créanciers, essentiellement des fonds d’investissements américains, détiennent environ 80 % des 20 milliards d’euros de dette dite sécurisée d’Altice France, c’est-à-dire garantie par des actifs si elle venait à ne pas être remboursée. Ce niveau leur donne un pouvoir de négociation puissant : en ayant plus des deux tiers de la dette, soit la majorité requise en cas de procédure de restructuration financière, ils peuvent bloquer toute proposition qu’ils jugeraient contraire à leurs intérêts. »
En clair, cela veut dire que le groupe de prêteur peut exercer ses « garanties » et prendre le contrôle du groupe s’ils ne sont pas remboursés comme il se doit.
Drahi a voulu jouer.
Drahi risque de se prendre les pieds dans le tapis.
Nous pourrions bien assister à une chute à l’image de l’ascension assez incompréhensible et inexplicable de cet homme qui a créé un empire basé uniquement sur l’endettement et qui n’a jamais gagné d’argent.
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