29 mai 2024

9 pays de l'UE ont refusé de signer la déclaration européenne des droits LGBT

Sur les 27 pays que compte l’Union Européenne, neuf ont refusé de signer une nouvelle déclaration des droits LGBT : l’Italie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, la Croatie, la Lituanie, la Lettonie, la République Tchèque et la Slovaquie. Neuf pays qui semblent ne pas vouloir se soumettre à la dictature de cette minorité qui fait beaucoup de bruit.

Mais de quoi s’agit-il ? En bref, les États signataires s’engagent à mettre en œuvre des stratégies en faveur des personnes LGBT au sein de leur pays et à soutenir la nomination d’un “nouveau commissaire à l’égalité” lors de la formation de la prochaine Commission. Cette dernière aura la charge de “poursuivre et mettre en œuvre une nouvelle stratégie visant à améliorer les droits des personnes LGBTIQ au cours de la prochaine législature, en allouant des ressources suffisantes et en collaborant avec la société civile“.

Marie-Colline Leroy, secrétaire d’État à l’égalité des genres, a souligné que “la présidence belge du Conseil de l’UE a décidé de placer la question des droits des personnes LGBTIQ au cœur de l’agenda européen“.

Des “ressources” et un “au cœur de l’agenda européen” symptomatique : alors que l’Union doit affronter de graves problèmes économiques et sociaux, alors qu’elle est de plus en plus contestée par les populations de ses États membres, les droits sociétaux d’une minorité de personnes qui vivent relativement bien sous nos latitudes sont “au cœur de l’agenda européen“. Un cache-sexe évident. Quand on ne sait plus comment gérer les problèmes, on entretient le spectacle. On ne s’occupe plus des questions relatives à la collectivité, au corps social, à sa place on fait grand bruit autour des mœurs de quelques individus. Certes, surpuissants. Une puissance – due aux flots de financements que leurs associations perçoivent et à leur surexposition médiatique – qui devrait en interroger plus d’un.

En Italie, le refus a naturellement suscité de nombreuses polémiques, tant de la part des partis d’opposition que des associations LGBT. Le ministre de la Famille Eugenia Roccella (Fratelli d’Italia), a tenu à préciser – tout en rappelant que son gouvernement a adhéré à la déclaration contre la transphobie, la biphobie, l’homophobie -, dans une entrevue au quotidien Il Messaggero :

“Chacun peut choisir qui aimer ou avec qui avoir des relations sexuelles. Mais la liberté d’être qui l’on veut invoquée dans le document est une construction idéologique et une négation de la réalité, parce que la réalité du corps et de l’appartenance sexuelle ne peut être totalement changée.”

“Il y a des femmes et il y a des hommes. Nous voulons préserver l’anthropologie sur laquelle repose la parentalité et la perpétuation de l’humanité, car si l’on abolit les hommes et les femmes, la parentalité change également et il ne faut pas s’étonner si l’on ne conçoit plus d’enfants.”

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