11 avril 2024

« On va tous mourir »

Je ne suis pas un acharné de la consommation à tout prix et de l’accumulation vide de sens.

Je pense qu’il faut bien évidemment avoir une vision mesurée de la « croissance » économique, et qu’il faut protéger la planète et l’environnement. Bien évidemment.

Non, nous n’allons pas tous mourir.

Si la croissance infinie dans un monde fini semble impossible il faut quand même relativiser cette affirmation et la nuancer grandement.

Imaginons que nous soyons en mesure de tout recycler en utilisant des sources d’énergie non polluante. Nous pourrions dans l’absolu tout refabriquer chaque année et croître à l’infini dans un monde fini !

Nous en revenons toujours au même point.

Il nous faut décider ce que nous faisons croître et ce que nous faisons décroitre.

Il n’y a aucune fatalité.

Même dans un monde fini, il n’y a aucune limite à nos innovations, à nos inventions, à nos techniques, à nos progrès.

Cela ne veut pas dire que nous ne devons pas changer certains comportements, cela veut simplement dire, que pour imposer l’agenda des Khmers Verts, que pour forcer la transition climatique qui ne souffre aucune discussion, il faut écarter toutes alternatives possibles.

C’est d’ailleurs à cela que l’on reconnait un totalitarisme. Quand il n’y a aucune discussion possible, aucune alternative.

Et donc le choix que l’on vous impose est entre mourir ou obéir. 

Je vous invite à lire ce dossier spécial du magazine Challenges intitulé les 100 start-up ou investir.

Peu importe que vous investissiez ou pas.

Regardez ce que nos chercheurs qui trouvent ont trouvé !

De quoi résoudre chaque problème qui se pose à nous et que l’on fait croire « insoluble ».

Le CO2 on le captera de mieux en mieux.

L’hydrogène sera de plus en plus facile à produire et vert.

L’informatique qui « consomme » tant d’énergie va devenir si économes avec les disques durs… à ADN !

Ou encore cette entreprise capable de transformer un poids lourd diesel en camion à l’hydrogène.

De l’espace à la mer. Des terres agricoles à l’industrie, nous avons besoin de laisser une planète en bon état à nos enfants, mais aussi, des enfants en bon état pour continuer à trouver les bonnes solutions pour sauver la planète, nous-même, l’environnement et aussi l’économie.

Certaines idées iront au bout. D’autres non. Peu importe. Vous avez la logique et le sens de l’histoire depuis la nuit des temps.

Depuis que nous avons quitté le jardin d’Eden, nous les hommes, nous nous adaptons et trouvons des solutions toujours plus poussées et pointues pour régler des problèmes, que, oui, nous avons parfois créés nous mêmes.

Il ne faut pas sous-estimer nos capacités d’innovations/solutions. Ce serait une erreur d’analyse fondamentale.

Il n’y a rien d’incompatible. Lisez ce dossier, une véritable bouffée d’air frais pour tous les éco-anxieux dépressifs et… généralement passifs.

Non. Il n’est pas trop tard. Non nous n’allons pas tous mourir.

Oui, il y a un futur désirable pour nos jeunes et pour nos enfants.

Charles SANNAT

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