Je l’ai dit à maintes reprises par le passé, mais je pense que cela mérite d’être répété une fois de plus : Si vous voulez comprendre pourquoi les événements globaux se déroulent comme ils le font, vous devez comprendre les objectifs et l’influence des institutions globalistes. Vous devez accepter le fait que ces personnes sont à l’origine de la plupart des catastrophes nationales et internationales auxquelles vous et moi devons faire face régulièrement, et qu’elles créent souvent ces catastrophes délibérément.
Oui, je sais, il y a beaucoup de sceptiques qui pensent que tous les événements géopolitiques et les crises sont le fruit du hasard ou de la stupidité bureaucratique ; et ces gens-là ont tort. Ils n’ont aucune idée de ce dont ils parlent parce qu’ils fondent cette conclusion sur des hypothèses plutôt que sur des faits et des recherches. Ne vous y trompez pas, il y a une bonne raison pour laquelle on a l’impression que le monde entier est devenu fou d’un seul coup.
L’objectif premier des globalistes est d’effacer les frontières nationales et d’homogénéiser tous les pays et toutes les cultures au sein d’un système économique et gouvernemental unique. Ils ont ouvertement admis ce plan à de nombreuses reprises. L’une des citations les plus révélatrices de ce programme est celle du secrétaire d’État adjoint de l’administration Clinton, Strobe Talbot, qui a déclaré dans le magazine Time que :
Au cours du prochain siècle, les nations telles que nous les connaissons seront obsolètes ; tous les États reconnaîtront une autorité mondiale unique… La souveraineté nationale n’était pas une si bonne idée après tout.
Il ajoute dans le même article une citation moins connue :
Le monde libre a formé des institutions financières multilatérales qui dépendent de la volonté des États membres d’abandonner un certain degré de souveraineté. Le Fonds monétaire international peut virtuellement dicter les politiques fiscales, y compris le montant des impôts qu’un gouvernement doit prélever sur ses citoyens. L’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce régit le montant des droits de douane qu’un pays peut imposer sur les importations. Ces organisations peuvent être considérées comme les proto-ministères du commerce, de la finance et du développement pour un monde uni.
Les personnes qui défendent cet agenda sont généralement membres d’un certain nombre d’organisations globalistes, du Council on Foreign Relations au Tavistock Institute en passant par le Forum économique mondial, le FMI ou la Banque mondiale, sans oublier la Banque des règlements internationaux et le Council For Inclusive Capitalism. Toutefois, ces groupes de réflexion ne représentent qu’une partie du tableau d’ensemble. Ils sont soutenus par certaines des plus grandes sociétés bancaires et d’investissement du monde, dont Goldman Sachs, JP Morgan, HSBC, Vanguard, Blackrock, etc.
Si vous voulez savoir pourquoi l’immigration clandestine de masse est une crise croissante à l’heure actuelle et pourquoi le gouvernement actuel tente activement de mettre en place une police des frontières ouverte aux États-Unis, il vous suffit d’examiner les aspects financiers des groupes de pression et des groupes de réflexion favorables à l’immigration clandestine qui font passer le message de l’ouverture des frontières dans les média du courant dominant. Vous trouverez nombre de ces banques et fonds d’investissement qui leur sont liés d’une manière ou d’une autre.
Par exemple, la liste des entreprises qui soutiennent le plan du gouverneur de New York visant à subventionner les étrangers en situation irrégulière entrant dans l’État est très révélatrice. Si on leur permet de continuer à offrir des incitations aux clandestins, ceux-ci continueront à essayer de venir aux États-Unis ; ce n’est pas compliqué. La conspiration apparaît au grand jour.
Admettre l’agenda, puis le présenter comme positif
Pendant les premières années de la présidence de Joe Biden, lui et ses acolytes ont tenté de nier l’existence d’un quelconque problème d’immigration clandestine massive. Toutefois, lorsque les médias (indépendants pour la plupart) ont commencé à révéler les énormes caravanes de clandestins qui envahissaient des villes frontalières comme El Paso, au Texas, il a été contraint de reconnaître qu’il s’agissait bel et bien d’une crise.
Mais si vous pensiez que le fait de forcer Biden à admettre le désastre des migrants allait l’obliger à faire quelque chose, vous vous trompiez lourdement. Si l’immigration de masse existe aujourd’hui, c’est précisément parce que l’administration Biden et les institutions globalistes offrent des aides gratuites aux “demandeurs d’asile”. Tout ce qu’ils ont à faire pour arrêter la marée montante de clandestins, c’est de cesser de leur offrir des choses gratuites. Il est clair que les élites politiques n’ont pas l’intention de le faire.
Au contraire, les fonctionnaires, les groupes de réflexion et les médias ont décidé que, puisqu’ils sont désormais contraints d’admettre que l’immigration de masse et l’ouverture des frontières sont réelles, ils vont présenter la crise comme si elle était en fait une bonne chose pour l’Amérique.
Dans un discours similaire à celui utilisé par les responsables européens pour justifier leur soutien à l’invasion des fondamentalistes islamiques depuis 2014, les élites américaines affirment que les nations occidentales ont “désespérément besoin d’une population plus jeune” qui puisse répondre aux “besoins du marché du travail”. Elles prétendent que les migrations massives vers l’Occident sont “bonnes pour l’économie”.
C’est également le message principal d’une conférence du Forum économique global sur les migrations et le travail qui s’est tenue en mars. L’organisation globaliste a discuté de la manière dont l’ouverture des frontières et l’immigration de masse pouvaient être présentées comme “positives” en termes d’avantages économiques. Les points de discussion issus des événements du WEF trouvent toujours leur place dans les médias d’entreprise. Le principal enseignement à en tirer ? Le protectionnisme (des frontières nationales) est mauvais et les pays qui s’y engagent seront désavantagés sur le plan économique.
Depuis le mois dernier, on assiste à une pluie d’articles et de reportages des médias de l’establishment suggérant que l’immigration de masse augmentera le PIB et rendra l’Amérique plus forte. Ces affirmations reposent toutes sur une seule ligne d’un rapport du Congressional Budget Office (Bureau du budget du Congrès) :
Dans nos projections, le déficit est également inférieur à celui de l’année dernière parce que la production économique est plus importante, en partie parce que davantage de personnes travaillent. La population active en 2033 (NDLR : en 2023 ?) est plus importante de 5,2 millions de personnes, principalement en raison d’une immigration nette plus élevée. En raison de ces changements dans la population active, nous estimons que, de 2023 à 2034, le PIB augmentera d’environ 7 000 milliards de dollars et les recettes d’environ 1 000 milliards de dollars par rapport à ce qu’elles auraient été autrement. Nous continuons à évaluer les conséquences de l’immigration sur les recettes et les dépenses.
Bloomberg a récemment publié un article se vantant que ces lignes du rapport du CBO montrent que les craintes croissantes des Américains concernant l’immigration clandestine ne sont pas fondées. L’article se demande pourquoi la crise des migrants est un problème majeur à l’approche des élections de 2024 et cite un certain nombre de grandes institutions bancaires qui ont revu leurs perspectives budgétaires américaines à la hausse en raison des données du CBO et de l’augmentation de l’immigration. Bloomberg cite la HSBC :
L’immigration n’est pas seulement une question sociale et politique très chargée, c’est aussi une question macroéconomique importante”, a écrit Janet Henry, économiste en chef de HSBC Holdings Plc, dans une note adressée à ses clients mardi. Aucune économie avancée ne bénéficie de l’immigration autant que les États-Unis, et “l’impact de la migration” a été un élément important de la croissance américaine au cours des deux dernières années.
Tout d’abord, clarifions un point en ce qui concerne la théorie du CBO : le déficit américain a diminué en corrélation directe avec l’augmentation des taux d’intérêt par la Réserve fédérale. Il est plus coûteux d’emprunter pour tout le monde, y compris pour le gouvernement, ce qui rend les dépenses plus coûteuses. En raison des paiements d’intérêts beaucoup plus élevés, les États-Unis ajoutent aujourd’hui plus de 1000 milliards de dollars à la dette nationale tous les 100 jours. C’est sans précédent.
Toute réduction des dépenses peut être directement attribuée à la hausse des taux d’intérêt, et NON à l’immigration. Le CBO mentionne ce fait très rapidement dans le même rapport, sans expliquer pourquoi il pense que les immigrants apportent une valeur ajoutée. Pourquoi le CBO s’attendrait-il à ce que l’augmentation de l’immigration ajoute 7 000 milliards de dollars au PIB au cours des dix prochaines années ?
Les immigrés clandestins sont un négatif net – nous n’avons pas besoin d’eux
Ils disent qu’il s’agit de faire travailler plus de gens, mais qu’en est-il de l’augmentation du nombre de personnes bénéficiant de l’aide sociale et d’autres subventions ? Ni le CBO (ni les médias) ne font de distinction entre les immigrés légaux et les immigrés illégaux en ce qui concerne les effets économiques.
Les immigrés légaux ont généralement une carrière, un projet d’entreprise, des compétences et leur propre argent lorsqu’ils arrivent aux États-Unis. La plupart des clandestins n’ont rien – peu d’éducation, pas de compétences substantielles, pas d’argent et aucun plan autre que celui d’obtenir des aides gratuites partout où c’est possible. Nous en avons eu la preuve à New York et à Washington DC, où un minuscule pourcentage de migrants accueillis en bus dans les villes a complètement détruit l’infrastructure sociale.
On estime que le coût net à vie de chaque immigrant clandestin pour le contribuable américain s’élève à plus de 68 000 dollars. Bien que certains clandestins finissent par payer des impôts, leur coût global est bien plus élevé que le montant qu’ils versent.
Le marché de l’emploi a été gonflé par des milliers de milliards d’euros de mesures de relance de la Réserve fédérale et la plupart des emplois créés sont des postes peu rémunérés dans le commerce de détail et les services qui disparaîtront de toute façon dans quelques années. Le CBO note dans le même rapport que le chômage devrait augmenter en 2024, mais les médias ont négligé cette petite information.
Les migrants ne sont pas nécessaires pour faire fonctionner le marché du travail. En fait, alors que les chiffres de l’emploi chutent inévitablement en raison de la hausse des taux d’intérêt, les clandestins ne feront qu’augmenter le nombre de chômeurs et le niveau de pauvreté aux États-Unis, ce qui aura pour effet d’affaiblir encore davantage l’économie.
Sans oublier que le marché américain du logement a connu une flambée oppressante des prix, le coût des maisons et des loyers ayant doublé dans de nombreux endroits. Cette situation est due en partie aux millions de migrants qui entrent dans le pays chaque année à la recherche d’un logement et qui bénéficient de l’aide des programmes du gouvernement américain pour obtenir ce logement. Débarrassez-vous des clandestins et je vous garantis que les loyers baisseront rapidement.
La quasi-totalité du gain de PIB prévu grâce aux immigrés clandestins provient de leurs salaires qui vont dans leurs poches (les mêmes salaires qu’ils envoient à leurs familles dans leurs pays d’origine). Il n’y a pas de gain direct de PIB dû aux clandestins en termes de bénéfices pour l’économie en général. Cela dit, le CBO tient peut-être compte d’un autre facteur dont beaucoup d’Américains n’ont pas conscience : les dépenses publiques qui s’ajoutent au PIB.
Comme je l’ai déjà souligné par le passé, une grande partie du PIB calculé par les gouvernements des États et le gouvernement fédéral provient des dépenses. Plus le gouvernement dépense, plus le PIB augmente. Peu importe que cet argent ait été gaspillé, il est toujours considéré comme une augmentation de l’activité économique.
Ainsi, si les États-Unis ajoutent 2 à 3 millions de clandestins par an à leur population et que le gouvernement dépense des milliers de dollars d’impôts par an pour chaque clandestin par le biais de diverses subventions, cela se traduira par des milliards de dollars par an de PIB supplémentaire. Et plus ils autorisent les clandestins à entrer dans le pays sans contrôle, plus le PIB peut croître de manière exponentielle. Est-ce bon pour l’économie ? Non. Cela va détruire l’économie et nous en voyons déjà les effets, mais le gouvernement et les médias peuvent faire croire qu’il s’agit d’un élément positif.
Le directeur du CBO est un républicain, mais c’est aussi un ancien membre du FMI. Il n’est donc pas surprenant qu’il présente l’immigration de masse comme un élément positif. Les globalistes veulent mettre fin à la souveraineté nationale et le moyen le plus rapide d’y parvenir est de créer des conditions d’ouverture des frontières, de tuer les économies nationales, d’effacer la culture occidentale, puis d’intervenir avec une “solution globale” une fois que la poussière sera retombée. Tel est le plan : déstabiliser le système économique américain, et non le sauver. Et les immigrés clandestins sont un outil utile à cette fin.
Brandon Smith
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