Klaus Schwab en difficulté de santé… En trouver un pire sera facile. Relire notre texte sur Davos et notre devenir termite. Mais comment ces cons peuvent se croient immortels et surperformants physiquement, ces nonagénaires génocidaires (Soros-Gates-Rothschild-Windsor-etc.) ?). Leur seul moyen de se croire immortels est de TUER ET TORTURER TOUS LES PAUVRES.
Davos et notre devenir termite
Le mentor de la globalisation Harari s’est fendu en 2018 (voir The Atlantic) d’un texte expliquant que l’informatique n’est pas compatible avec la démocratie – seulement avec la tyrannie. Ils ont donc dix à vingt ans pour dépeupler une terre préalablement abrutie et soumise par le Tittytainment de l’autre – dont fait partie le cirque politique, notamment populiste. Je rappelle avec Mgr Gaume que l’ubiquité et la rapidité sont les deux caractères du démon. La technologie a rendu imparable tous ses maléfices – ce que je constatais dans mon Internet nouvelle voie initiatique – titre ironique et pas compris comme tel, y compris alors par le Chroniqueur du Monde. Finalement il vaut mieux n’être pas cité.
Mais je laisse ces circonstances et j’en viens à un étrange livre de Maurice Maeterlinck, l’auteur de Pelléas et Mélisande, qui semble avoir joué un rôle sinistre (avec l’Oiseau bleu) dans l’avènement d’un certain méphitisme littéraire. Tolstoï l’exécute avec componction dans son livre sur l’Art.
Les livres de Maeterlinck sur fourmis et termites m’ont été recommandés par mon ami américain Guido Preparata, auteur de « Comment les USA et l’Angleterre ont fabriqué le troisième Reich »… Comme on sait ils nous ont refait le coup !
Guido me disait que la société termite leur servait de modèle. On va voir comment donc via Maeterlinck.
Liquidation des mâles tout d’abord ; Maeterlinck rappelle cette bonne habitude des abeilles (tous les extraits viennent de son livre sur les termites) :
« Dans la ruche, nous le savons, la femelle règne seule : c’est le matriarcat absolu. À une époque préhistorique, soit par révolution, soit par évolution, les mâles ont été relégués à l’arrière-plan et quelques centaines d’entre eux sont simplement tolérés durant un certain temps comme un mal onéreux mais inévitable. Sortis d’un œuf semblable à ceux dont naissent les ouvrières, mais non fécondé, ils forment une caste de princes fainéants, goulus, turbulents, jouisseurs, sensuels, encombrants, imbéciles et manifestement méprisés. »
La liquidation du machisme au sens strict est à l’ordre du jour :
« Après les vols nuptiaux, leur mission accomplie, ils sont massacrés sans gloire, car les vierges prudentes et impitoyables ne daignent pas tirer contre une telle engeance le poignard précieux et fragile réservé aux grands ennemis. Elles se contentent de leur arracher une aile et les jettent à la porte de la ruche où ils meurent de froid et de faim. »
Dans la termitière (penser à un couloir de métro ou de RER, à un aéroport…), on abolit les sexes :
« Dans la termitière une castration volontaire remplace le matriarcat. Les ouvriers sont ou mâles ou femelles, mais leur sexe est complètement atrophié et à peine différencié. »
Comme dans cette salle catalane ou Zuckerberg déambulait au milieu d’aveugles, tout le monde est frappé de cécité – une cécité qui n’est pas celle de l’aède Homère :
« Ils sont totalement aveugles, n’ont pas d’armes, n’ont pas d’ailes. Seuls ils sont chargés de la récolte, de l’élaboration et de la digestion de la cellulose et nourrissent tous les autres habitants. »
Il y a beaucoup de mangeurs inutiles dans cette termitière – et surtout beaucoup de gens qui ne savent pas se nourrir et sont donc aisément liquidables à la première bise venue, comme dirait le fabuliste :
« Hors eux, aucun de ces habitants, que ce soit le roi, la reine, les guerriers ou ces étranges substituts et ces adultes ailés dont nous reparlerons, n’est capable de profiter des vivres qui se trouvent à sa portée. Ils mourraient de faim sur le plus magnifique tas de cellulose, les uns, comme les guerriers, parce que leurs mandibules sont tellement monstrueuses qu’elles rendent la bouche inaccessible, les autres, comme le roi, la reine, les adultes ailés qui quittent le nid et les individus mis en réserve ou en observation pour remplacer au besoin les souverains morts ou insuffisants, parce qu’ils n’ont pas de protozoaires dans l’intestin. »
Il y a donc des administrateurs et des livreurs Amazon (si j’ose dire) de nourriture :
« Les travailleurs seuls savent manger et digérer. Ils sont en quelque sorte l’estomac et le ventre collectifs de la population. Quand un termite, à quelque classe qu’il appartienne, a faim, il donne un coup d’antenne à l’ouvrier qui passe. »
Certains se flattent d’être autonomes et de jardiner, qui oublient que quand le pouvoir en occident passera en mode turbo-malthusien plus personne n’aura le droit de jardiner ou d’arroser son jardin : même « le bon musulman » de Candide sera attrapé. Je sais, on réagira…
Comme dans le système des castes ou la cité platonicienne, on a ses guerriers-gardiens (les phulakes de Platon) ou ses ksatriyas :
« Il a donc, afin d’assurer la défense de ses citadelles, fait sortir d’œufs en tout semblables à ceux dont naissent les travailleurs, car même au microscope on ne découvre aucune différence, une caste de monstres échappés d’un cauchemar et qui rappellent les plus fantastiques diableries de Hiéronymus Bosch, de Breughel-le-Vieux et de Callot. »
Le surarmement fait du petit insecte un cyborg menaçant – menaçant mais fragile :
« Tout l’insecte n’est qu’un bouclier de corne et une paire de tenailles-cisailles, semblables à celles des homards, actionnées par des muscles puissants ; et ces tenailles aussi dures que l’acier sont si lourdes, et tellement encombrantes et disproportionnées, que celui qui en est accablé est incapable de manger et doit être nourri à la becquée par les travailleurs. »
Poursuivons notre analogie. Chez les termites on a même VACCINS ET INJECTIONS destinés à dépeupler :
« Une famille de termites, les Eutermes, a des soldats qui sont encore plus fantastiques, on les appelle nasutés, nasicornes ou termites à trompe ou à seringue. Ils ne possèdent pas de mandibules et leur tête est remplacée par un appareil énorme et bizarre qui ressemble exactement aux poires à injections que vendent les pharmaciens ou les marchands d’objets en caoutchouc et qui est aussi volumineuse que le reste de leur corps. À l’aide de cette poire, ou de cette ampoule cervicale, au jugé, étant dépourvus d’yeux, ils projettent sur leurs adversaires, à deux centimètres de distance, un liquide gluant qui les paralyse et que la fourmi, l’ennemi millénaire, redoute beaucoup plus que les mandibules des autres soldats. »
La cécité reste essentielle :
« Les soldats des autres espèces ne quittent jamais la forteresse qu’ils sont chargés de défendre. Ils y sont retenus par une cécité totale. Le génie de l’espèce a trouvé ce moyen pratique et radical de les fixer à leur poste. Au surplus, ils n’ont d’efficace qu’à leurs créneaux et lorsqu’ils peuvent faire front. Qu’on les tourne, les voilà perdus, le buste seul est armé et cuirassé et l’arrière-train, mou comme un ver, est offert à toutes les morsures. »
Quand une bouche inutile n’est plus utile on cesse de la nourrir :
« Ils ne sont pas massacrés comme les mâles des abeilles ; cent ouvriers ne viendraient pas à bout d’un de ces monstres qui ne sont vulnérables qu’à l’arrière-train. Tout simplement on ne leur donne plus la becquée et, incapables de manger, ils meurent de faim. »
Maeterlinck écrit à l’ère où les derniers grands écrivains découvrent les conspirations et les traitent, de Chesterton à Jack London, ou de Buchan à Dostoïevski ; et cela donne une allusion étonnante à une puissance occulte qui rappelle celle de Bernays :
« Mais comment la puissance occulte s’y prend-elle pour compter, désigner ou parquer ceux qu’elle a condamnés ? C’est une des mille questions qui jaillissent de la termitière et restent jusqu’ici sans réponse. »
Passons au Tittytainment de Brzezinski. On a tous (enfin, presque) été effarés dans notre jeunesse par la civilisation de la discothèque et des Rave parties. Mais les termites la connaissent :
« N’oublions pas, avant de clore ces chapitres consacrés aux milices de la ville sans lumière, de mentionner d’assez bizarres aptitudes plus ou moins musicales qu’elles manifestent fréquemment. Elles paraissent être, en effet, sinon les mélomanes, du moins ce que les « futuristes » appelleraient les « bruiteuses » de la colonie. Ces bruits qui sont tantôt un signal d’alarme, un appel à l’aide, une sorte de lamentation, des crépitements divers, presque toujours rythmés, auxquels répondent des murmures de la foule, font croire à plusieurs entomologistes qu’ils communiquent entre eux, non seulement par les antennes, comme les fourmis, mais encore à l’aide d’un langage plus ou moins articulé. »
Et Maeterlinck poursuit :
« C’est une sorte de danse convulsive où, sur les tarses immobiles, le corps agité de tremblements se balance d’avant en arrière avec une légère oscillation latérale. Elle se prolonge durant des heures, coupée de courts intervalles de repos. Elle précède notamment le vol nuptial et prélude comme une prière ou une cérémonie sacrée au plus grand sacrifice que la nation puisse s’imposer. Fritz Müller, en cette occurrence, y voit ce qu’il appelle les « Love Passages ». »
Terminons par une note humoristique – surtout pour notre république :
« Le roi, sorte de prince consort, est minable, petit, chétif, timide, furtif, toujours caché sous la reine… »
Sources
https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2018/10/yuval-noah-harari-technology-tyranny/568330
https://lesakerfrancophone.fr/monseigneur-gaume-et-le-caractere-demoniaque-de-la-technologie-moderne
https://www.lemonde.fr/archives/article/2000/09/29/demons-du-web_3713686_1819218.html
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