À Prague, il nous a fait un « prends ça, Poutine » :
Selon lui, « la guerre est revenue sur notre sol ». En France, on n’a pas encore remarqué de tombée de missiles Sarmat ou Kinjal. Mais par « sur notre sol », Macron pense Europe, pas France. Notre sol commence donc sur la ligne de front, pigé ?
C’est pourquoi il peut avancer que les Russes ne font que « nous attaquer chaque jour davantage ». Un tel délire ne peut être analysé ni commenté, cela n’a pas de sens, sauf pour Gluksmann ou BHL.
Pourtant, sur France Info, cette excroissance de la Kommandantur, on prend la parole de l’enfant de l’Élysée très au sérieux. La brunette, qui a beaucoup souffert du racisme anti-asiatique, invite un de nos 300 généraux pour donner du poids au babillage du garçonnet déguisé en président. La brune s’agite, surjoue, Paloméros reste calme, le théâtre pour enfants est en place.
Problème : comment tempérer le propos présidémentiel ?
Paloméros, pourtant, avec d’infinies précautions, dit certaines vérités, et contredit le Président, l’air de rien : depuis le désengagement américain pour cause d’élections anti-Trump, l’Europe n’a pas les moyens de soutenir l’effort de guerre ukrainien, et surtout de sauver l’Ukraine de la noyade, qui est en train d’entraîner l’Europe, et la France avec elle, vers le fond.
L’Ukraine est le moyen par lequel l’oligarchie
veut mettre le peuple français à genoux
Ne vient-on pas, par la voix de Bruno Le Maire, de plonger encore de 20 milliards, qu’il va falloir taper dans les services publics ? Sans oublier la chute des recettes fiscales, qui étaient pourtant prévisibles, tant les petites entreprises et les indépendants se méfient de ce gouvernement racketteur... On n’en dira pas plus.
Pendant que le garçonnet pérore et joue au chef de guerre, c’est le Français d’en bas qui paye la solidarité forcée avec l’Ukraine. L’Ukraine est le moyen par lequel l’oligarchie euro-française fait plonger notre pays dans la crise, en tenant la main à un noyé. L’Europe, qui voulait avaler l’Ukraine, est en train de couler lentement avec elle.
Comme dirait l’autre, ce n’est pas avec un PIB gonflé au tertiaire mais avec des usines qu’on tient un effort de guerre. Macron, qui a participé activement pour le compte de la haute banque à la désindustrialisation du pays, se retrouve à poil devant le conflit, et devant Poutine. D’où ces mots trop forts, qui sont censés faire trembler les Français et leur faire oublier la paupérisation en cours.
L’INSEE, toujours dans le coup bas, vient encore de mentir en sortant une inflation annuelle à 4,9 %. Que les statisticiens viennent au supermarché soutenir ça devant les consommateurs, ils seront reçus comme des princes.
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