Le vaisseau Starship de SpaceX a réussi son troisième vol d’essai ce jeudi 14 mars, marquant une avancée notable par rapport à ses deux précédents vols.
Un troisième vol impressionnant
Le vaisseau a décollé comme prévu du site Starbase de la société à 9 h 25, heure de l’Est. Le décollage a été retardé de près d’une heure et demie en raison de la présence de navires dans les eaux restreintes au large. Une fois en vol, le booster Super Heavy a allumé ses 33 moteurs Raptor pendant près de trois minutes avant de se séparer de l’étage supérieur.
Le booster a ensuite effectué des ralumages moteurs pour tenter un amerrissage en douceur dans le golfe du Mexique, où il ne serait pas récupéré. Malheureusement, tout ne s’est pas passé comme prévu. La télémétrie suggère en effet que le propulseur a heurté l’eau à des vitesses supérieures à 1.000 kilomètres par heure.
L’étage supérieur du Starship a de son côté pu être placé sur sa trajectoire suborbitale prévue, évitant ainsi le sort du précédent lancement en novembre.
Alors que le vaisseau était dans l’espace, SpaceX a également ouvert avec succès la soute qui sera utilisée sur les futurs véhicules pour déployer des satellites Starlink. Il a également effectué une démonstration de transfert de propulseur dans l’espace.
SpaceX avait également prévu d’effectuer un bref rallumage d’un moteur Raptor depuis l’espace environ 40 minutes après le décollage, ce qui a été fait avec succès.
Une rentrée en demi-teinte
Quelques minutes plus tard, le véhicule a amorcé sa rentrée enflammée dans l’atmosphère. Une caméra montée sur un volet du Starship a fourni des images spectaculaires de l’événement, relayées par les satellites Starlink, avant que la télémétrie ne soit finalement perdue environ 49 minutes et demie après le décollage. À ce moment précis, le Starship était à une altitude de 65 kilomètres. Quelques minutes plus tard, les équipes de la société ont finalement annoncé que le véhicule n’avait pas survécu à la rentrée complète.
SpaceX n’avait pas prévu de récupérer des débris du vaisseau spatial ni d’avoir des bateaux ou des avions dans la zone pour surveiller la rentrée et l’amerrissage. A priori, tous les débris restants devraient avoir une masse suffisante pour couler au fond de la mer.
Malgré tout, de nombreuses cases ont été cochées aujourd’hui. Ce nouveau test aura également permis aux ingénieurs de collecter des données incroyablement précieuses qui serviront à améliorer les futurs véhicules.
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