05 mars 2024

Quand l’ivermectine démontre l’escroquerie des études randomisées

"La vérité est si obscure en ces temps et le mensonge si établi, qu’à moins d’aimer la vérité, on ne saurait la reconnaître." - Blaise Pascal

L’ivermectine aura vu deux phases concernant les études et publications pendant cette crise covid. Deux phases, la première relevant de la médecine d’hier, qui a progressé pendant des millénaires grâce à l’observation, et la seconde, médecine de “demain”, ignorant l’observation au profit de la randomisation qui permet de cacher, de manipuler. Les exemples sont nombreux. Je ne suis pas le seul à le dire.


Déjà en 2016, Richard Horton, directeur de la rédaction d’une des plus prestigieuses revues médicales, The Lancetaffirmait qu’« une grande partie de la littérature scientifique, sans doute la moitié, pourrait être tout simplement fausse ». … « Dans leur désir de raconter une histoire passionnante, les chercheurs sculptent trop souvent les données pour qu’elles coïncident avec leur théorie préférée du monde ». Il était bien placé pour savoir de quoi il parlait. 

Quant au Dr Marcia Angell, ancienne rédactrice en chef du New England Journal of Medicine, considéré également comme l’une des autres revues médicales les plus prestigieuses du monde, elle déclarait « Il n’est tout simplement plus possible de croire une grande partie des publications de la recherche clinique, ni de compter sur le jugement des médecins expérimentés ou les directives médicales faisant autorité. Je ne prends aucun plaisir à formuler cette conclusion, à laquelle je suis parvenu lentement et à contrecœur lors de mes deux décennies passées au poste de rédacteur en chef du New England Journal of Medicine. »

Dans Libération, on apprend qu’un chercheur en sciences sociales, Brian Nosek, décidait de vérifier la fiabilité de certaines études. Son Projet Reproductibilité a fait travailler plus de 270 chercheurs et il a publié ses résultats en août 2015, dans la revue Science. Une véritable bombe qui a explosé dans la sphère scientifique mondiale : son armée de chercheurs n’est parvenue à reproduire qu’un tiers des études, 64 % des résultats n’ayant jamais pu être reproduits.

Les choses se sont manifestement aggravées depuis sous la pression de l’industrie pharmaceutique, même s’il doit encore exister quelques publications sincères. On ne peut qu’être d’accord avec ces constats supposant que la moitié des études concernant l’ivermectine sont fausses. En effet entre les premières études positives, et les secondes négatives, une des deux catégories donne forcément des résultats erronés. Il ne peut y avoir deux vérités opposées, faisant passer de produit miracle à produit sans effet, voire dangereux.

Les premières publications ? On a vu des soignants honnêtes, sincères, sérieux et non des chercheurs en mal de notoriété, utiliser par hasard ou par curiosité l’ivermectine, pour traiter des vrais malades, souvent à risques. Ainsi le Dr Charlotte Bernigaud a traité contre la gale une EHPAD à Fontainebleau, avec 69 pensionnaires de 90 ans de moyenne dont 98,6 % ayant au moins une comorbidité, avec 0 décès contre 150 décès chez les 3 062 résidents des ehpads du département aux mêmes dates. Ainsi le Dr Pierre Loué, ayant largement utilisé par le passé l’ivermectine dans des campagne OMS contre l’onchocercose, et tombant sur l’article de Caly et Druce en pleine épidémie dans son ehpad, va traiter ses patients. Sans traitement autre connu ou conseillé, il traite ses 10 patients avec quasiment 100 % de réussite (son seul décès était traité trop tard au 18e jour), contre 5 décès chez les 15 autres patients touchés non traités. Ainsi ces services d’urgences de Punta Cana et Bournigal (République Dominicaine) qui, en panne d’hydroxychloroquine, se mettent à l’ivermectine et publient ce que cela a donné sur leurs 3 099 premiers patients : 1 seul décès en traitement précoce, soit 0,04 %. Ainsi ce Dr Hector Carvallo (Argentine) en juin 2020, qui s’essaye à la prophylaxie sur 1 200 soignants au contact des patients covids dans 4 hôpitaux, avec 0 contaminé chez les traités et 58 % contaminés chez ceux qui n’avaient pas voulu. Ainsi ce rapport d’Unitaid/OMS demandé au Dr Andrew Hill après une quarantaine de publications sur le sujet, rapport qui montre une diminution par 5 de la mortalité, résultats qui n’ont pu être enlevés de la page 19 du document OMS sur les traitements du covid, car c’est un fait.

La seconde vague ? Des études « randomisées », toutes télécommandées, non sincères, non honnêtes. Ce ne sont plus des rapports bénévoles de soignants qui traitent le tout-venant, mais des chercheurs biostatisticiens, rémunérés pour sortir les résultats demandés à l’avance.

Exemple, une étude assez récente I-TECH (The Ivermectin Treatment Efficacy in COVID-19 High-Risk Patients), que je n’avais pas vu passer, publiée fin 2022. Étude au top, randomisée, contrôlée, sous le N° NCT04920942. Conclusion de l’étude :

Cet « excellent » résultat est donc à reprendre car très satisfaisant, par les journalistes, les autorités sanitaires, les politiques, les médecins de plateaux, et aucun ne lira l’étude.

Il n’y a que des idiots incompétents comme moi qui liront cette étude, pour découvrir la réalité, pourtant écrite noir sur blanc dans l’étude, mais le faire savoir est complotiste, dire la vérité étant complotiste. Que trouve-t-on de si complotiste dans cette étude ? Que la mortalité dans le groupe traité est 3 fois plus faible que dans le groupe placebo ! Et pourquoi on ne le dit pas ? Là aussi c’est écrit : parce que la mortalité ne fait pas partie des critères de l’étude ! ! !

Dans cette étude portant sur 490 patients : « Pour tous les critères de jugement secondaires prédéfinis, il n’y avait pas de différences significatives entre les groupes. Une ventilation mécanique est survenue chez 4 patients (1,7 %) dans le groupe ivermectine contre 10 (4,0 %) dans le groupe témoin et une admission en unité de soins intensifs chez 6 (2,5 %) contre 8 (3,2 %). Le taux de mortalité hospitalière à 28 jours était similaire pour les groupes ivermectine et témoin (3 [1,2 %] contre 10 [4,0 %)] ». Oui vous avez bien lu : 3 = 10.

Résultats cliniques et non statistiques : ventilation 2,5 fois moins, passage en soins intensifs moins 30%, et 3 FOIS MOINS DE DÉCÈS ! ! !

Tout ceci car ils ne retiennent que le « critère de jugement principal ». Au passage je relève que ce critère (plus de nécessité d’oxygène), était statistiquement non significatif (21,6% contre 17,6%), en tout cas moins que celui des critères secondaires ignorés  !

Devant l’énormité de ne pas tenir compte de la diminution par trois de la mortalité, ils s’en expliquent d’avance : PAS ASSEZ DE MORTS ! Je cite : « Avant le début de l’essai, le taux de létalité dû au COVID-19 en Malaisie était d’environ 1 %, un taux trop faible pour que la mortalité soit le principal critère d’évaluation de notre étude ». Et cerise sur le gâteau :

 « Parmi les 13 décès, la pneumonie grave due au COVID-19 était la principale cause directe (9 décès [69,2 %]). Quatre patients du groupe témoin sont décédés d’une septicémie nosocomiale. Aucun des décès n’a été attribué au traitement à l’ivermectine ». Peut être que l’ Azithromycine aurait pu éviter 4 décès de septicémie…

Autre étude à peu près identique : IVERCOR-COVID19 (NCT04529525). 500 patients (moyenne 42 ans, 92 % < 65 ans), 250 sous ivermectine (IVR), 250 avec soins standard (dont certains ont pu prendre de l’ivermectine 7 jours avant !). Critère principal, l’hospitalisation : 14 dans le groupe IVR, 21 dans le groupe placebo, soit 50 % de plus. Résultat « statistiquement non significatif », donc l’IVR n’a aucun effet. Dans leur discussion et de leur propre aveu : « la dose d’ivermectine adaptée au poids des patients était faible, ce qui d’une part pourrait corroborer que ces doses ne sont pas efficaces, mais pourrait alternativement fournir l’opportunité d’étudier l’efficacité de doses plus élevées d’ivermectine ». Ce qu’ils n’ont pas fait. Et plus loin : « L’étude n’a pas été conçue pour évaluer ce point principalement, la mortalité totale dans l’essai était de 1,40 %. La méta-analyse susmentionnée qui a inclus 629 patients avait pour objectif principal d’évaluer la mortalité, qui a été significativement réduite de 47 % ». En clair, ils n’ont pas étudié la mortalité, car ils avaient cette étude montrant que celle-ci était divisée par deux.

Dernière en date, publiée il y a 3 jours, PRINCIPLE de l’Université d’Oxford. Mêmes résultats, mêmes manipulations, mêmes conclusions : « Les résultats de notre essai ajoutent à la certitude des conclusions sur ces résultats et soutiennent la position selon laquelle l’ivermectine ne devrait pas être utilisée pour traiter l’infection par le SRAS-Cov-2 dans la communauté des pays à revenu élevé avec une population largement vaccinée ». La réalité ? Mortalité divisée par 3 dans le groupe IVR : 1,4% contre 4,4% dans le groupe témoin. Il a fallu presque 2 ans à leurs biostatisticiens pour bien cacher la vérité qu’ils ne peuvent admettre dans des explications alambiquées. Tous les autres résultats sont statistiquement minorés alors que l’on a une amélioration de 15 à 25 % dans tous les critères : réduction des douleurs, de la fièvre, de la toux et des autres symptômes. Ces résultats sont d’ailleurs reconnus discrètement, je cite ; “ Il existait des preuves statistiques du bénéfice de l’ivermectine pour la proportion de participants déclarant eux-mêmes une guérison précoce et soutenue, une récupération soutenue, une atténuation durable des symptômes et une réduction initiale de la gravité des symptômes. Et si ces résultats sont moyens, c’est parce qu’ils ont complètement massacré le protocole IVR : 3 jours seulement alors que l’on préconise le double, pas d’antibiothérapie, et obligation faite aux cobayes d’être à jeun depuis minimum 2 heures avant la prise, afin d’en diviser par deux l’absorption. En ce qui concerne la synergie IVR/Azithromycine ou macrolides, je rappelle la trithérapie pour le VIH : chaque médicament pris seul est inefficace, mais l’association marche.

Voilà comment les étude « randomisées » permettent de manipuler, alors qu’on nous explique que ce sont les seules études valables, les seules qui détiennent la vérité, et que les autres, observationnelles, c’est de la merde (il y en a marre d’être poli avec ces criminels malhonnêtes, qui manipulent l’opinion). Cette position est insultante à l’égard de ceux qui traitent et communiquent leurs résultats sans faire de chichis.

Si la première salve d’études concernant l’ivermectine contre le covid-19 était observationnelle, avec des résultats difficiles à mettre en doute, venant d’auteurs sans prétentions, qui ne font que relater une expérience, publiées dans le seul but que d’autres puissent en bénéficier, la seconde vague, défavorable, voit des études quasiment toutes à l’image de celles décrites ci-dessus. Toute la panoplie des petits trucs aura été déployée. Certaines traitant surtout des jeunes, se gardant bien de traiter des anciens à risques, là où on voit mieux le résultat, comme pour les publications de Charlotte Bernigaud ou de Pierre Loué, avec 90 à 100 % de résultats positifs. Une cohorte jeune dilue fortement les résultats car, quand à 40 ans la maladie guérit seule, la cohorte ivermectine ne peut faire mieux et la différence est alors “statistiquement non significative”. Il y a ceux qui volontairement sous-dosent, ou encore donnent en toute connaissance de cause à jeun, sachant que la concentration sanguine est de moitié inférieure à une prise avec un bon repas. Il y a ceux qui n’arrêtent pas l’étude quand ils s’aperçoivent qu’ils ont donné par erreur de l’ivermectine au groupe témoin (étude Lopez-Médina).

Il y a ceux qui manipulent les conclusions, comme ci-dessus, souvent pour répondre aux objectifs de leurs sponsors, comme le fameux rapport Hill, conclusions contraires aux affirmations de l’auteur les semaines précédentes, tout comme TOGETHER, avec Edward Mills qui lors de la présentation a tenu des propos sidérants avouant que l’ivermectine avait des résultats supérieurs à ce que montrait l’étude !

Les sommes en jeu sont parfois considérables, hors de portée des médecins honnêtes. Ainsi l’étude PRINCIPLE, qui a testé plusieurs produits potentiels et affirmé que l’ivermectine n’avait aucun effet, est financée par une société qui a vu s’afficher comme par hasard de nouveaux sponsors, juste au moment de la sortie de la première étude. Ces sponsors, non des moindres, sont UNITAID et FTX. Pour UNITAID je ne connais pas les sommes, mais pour FTX, c’est un apport de 53,25 millions de dollars, excusez du peu ! FTX ? Rappelez-vous, cette société de cryptomonnaie qui a fait faillite. Les cryptomonnaies sont un bon moyen pour ne pas connaître l’origine réelle des fonds. UNITAID ? Rappelez-vous cette autre coïncidence avec son chèque de 40 millions d’euros pour l’Université de Liverpool et Andrew Owen qui a sans doute contrôlé Andrew Hill dans son rapport initialement favorable à l’ivermectine pour le rendre défavorable. C’est de son ordinateur qu’a été sorti le rapport Andrew Hill sur l’ivermectine pour l’OMS et l’EMA, financé par UNITAID. Quand le Parquet National Financier a voulu interroger Andrew Owen sur le sujet, UNITAID a fait valoir une » immunité diplomatique » empêchant son audition en tant que témoin. Quelque chose à cacher ?

Dans la dernière version d’ACTIV-6, 109 patients asymptomatiques ont été inclus, et quand on connaît le peu de fiabilité des tests PCR, comment juger des résultats par rapport aux patients placebo ? Dans TOGETHER, on a même recruté en promettant un bon d’achat Amazon de 100 $ pour toute nouvelle recrue ! Combien ont appelé leurs copains pour un petit revenu facile, d’autant plus qu’ils pouvaient apprendre la leçon, l’interrogatoire se faisant par téléphone. Bizarre, dans le groupe placebo ils ont tous guéri ! Sérieux pour le top des études ? Dans cette étude ayant reçu un prix, une seule visite à 3 mois, alors que les critères définissant les résultats sont évalués à 7, 14 et 28 jours, les dossiers médicaux étant faits via une plateforme internet par les patients eux-mêmes, de même que la description des symptômes et des résultats. Sérieux pour une étude RCT ?  Dans les études observationnelles, c’est au moins fait par des médecins ! 

Je ne connais qu’une étude favorable ayant été rétractée, à très juste titre : celle d’Elgazzar en Égypte. Ce qui est « amusant », c’est que toutes les critiques à l’égard de cette publication se retrouvent, en pire, dans l’étude Pfizer en faveur de Corminaty.

Quant aux méta analyses défavorables, elles font du “cherry picking”, ne sélectionnant que les études qui les arrangent, ignorant les autres. Normalement, il faudrait prendre l’ensemble des publications, les bonnes comme les mauvaises, pour se faire une juste idée de la présomption d’efficacité ou non, comme le fait C19ivm. Ce « cherry picking”, c’est aussi ce qu’a fait l’ANSM pour refuser la RTU, ne retenant que les pires (décrites ici :2 x 12 patients, moyenne 26 ans, groupes témoins avec ivermectine ou hydroxychloroquine et azithromycine, etc.).

Comme on peut le voir, toutes ces études « randomisées », « contrôlées », censées apporter toutes les garanties en matière de rigueur et de certitude, n’apportent qu’une garantie : celle d’être manipulées. Ceux qui les défendent en méprisant ceux qui traitent, observent, racontent ce qu’ils ont vu au lieu de fabriquer une vérité à coup de millions d’euros, sont des criminels malhonnêtes, car dans toutes ces études, en ce qui concerne l’ivermectine, je ne vois qu’un point commun, qu’elles soient honnêtes ou malhonnêtes, manipulées ou non, contrôlées ou non, observationnelles ou non : une division par 3 de la mortalité que certains cherchent à cacher avec beaucoup de « rigueur scientifique ».

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