Les livres d’Alain Soral sont-ils interdits à la vente en Suisse ? Il semblerait qu’aucune décision de justice n’aille dans ce sens. Pourtant, une association genevoise, courageuse, se voit chassée avant même l’inauguration de sa librairie. Celle-ci – ô infamie – propose à la vente quelques livres des éditions Kontre Kulture, et – ô suprême infamie –, distribue même quelques titres d’Alain Soral.
On savait déjà qu’avec la condamnation à de la prison ferme prononcée à l’encontre du président d’E&R, la Suisse s’enfonçait doucement dans une dictature molle, une dictature de juges, devenant ainsi un régime totalitaire semblable à la France. Celui-ci condamne en effet tout crime d’arrière-pensée, tout délit d’opinion ; bref la meute médiatique chasse tout ce qui pense mal.
Cela semble confirmé par le déchaînement médiatique subit par cette association. Nous publions ici son droit de réponse.
Avant cela, rappelons les paroles de Maurice Bardèche :
« L’esprit messianique se démasque à la fin : il dit clairement son nouvel évangile. Toutes les cités sont suspectes. Elles ne sont en réalité que les dépositaires du pouvoir. Leur pouvoir temporel n’est plus qu’un pouvoir d’administration. Les patries ne sont plus maintenant que les gérantes d’une immense société anonyme. On leur laisse un certain pouvoir de réglementation : ainsi est circonscrit et défini leur domaine, mais sur l’essentiel elles sont dépossédées. (…) On leur retire tout pouvoir sur les consciences. Le spirituel est confisqué au profit d’une instance supérieure internationale. C’est elle qui dit le juste, c’est elle qui est la conscience du monde. Les patries sont déposées. (...)
Il y a désormais, il y a officiellement depuis le jugement de Nuremberg, une religion de l’humanité, et il y a aussi un catholicisme de l’humanité. Nous devons la soumission à la très sainte église de l’humanité, qui a des bombardiers pour missionnaires.
(…) les Etats ne seront plus que les arrondissements administratifs d’un seul Empire. Et d’un bout à l’autre du monde, dans des villes parfaitement pareilles puisqu’elles auront été reconstruites après quelques bombardements, vivra sous des lois semblables une population bâtarde, race d’esclaves indéfinissable et morne, sans génie, sans instinct, sans voix.
L’homme déshydraté régnera dans un monde hygiénique. D’immenses bazars résonnants de pick-up symboliseront cette race à prix unique. Des trottoirs roulants parcourront les rues. Ils transporteront chaque matin à leur travail d’esclave la longue file des hommes sans visage et ils les ramèneront le soir. Et ce sera la terre promise. (…) Et au-dessus régnera en effet la Personne Humaine, celle pour qui on a fait cette guerre, celle qui a inventé cette loi.
Car enfin, on a beau dire, il y a une Personne Humaine. Ce n’est pas les Allemands de la Volga, ce n’est pas les Baltes, ce n’est pas les Chinois, ce n’est pas les Malgaches, ce n’est pas les Annamites, ce n’est pas les Tchèques, ce n’est pas les prolétaires, bien entendu. La Personne Humaine, nous savons très bien ce que c’est. Ce terme n’a toute sa signification, on peut même dire qu’il n’a de signification, au sens où l’entend le Tribunal, que s’il s’applique à un individu apatride, qui est né dans un faubourg de Cracovie, qui a souffert sous Hitler, a été déporté, n’est pas mort, a quand même été ressuscité, sous la forme d’un patriote français, belge ou luxembourgeois, sur lequel nous sommes invités à reporter tout ce qui est en nous de déférence et d’adoration.
La Personne Humaine est, en outre, habituellement munie d’un passeport international, d’une autorisation d’exportation, d’une dispense d’impôt et du droit de réquisitionner les appartements. Ajoutons que la Personne Humaine ainsi définie est tout spécialement dépositaire de la conscience universelle : elle en est, pour ainsi dire, le vase d’élection. Elle possède pour cela des organes d’une sensibilité exquise qui manquent aux autres hommes : ainsi dans le pays où elle vient d’arriver, elle désigne avec sûreté les véritables patriotes et détecte à une grande distance les organismes réfractaires aux vibrations de la conscience universelle. Aussi ces précieux dons sont-ils utilisés comme il convient devant l’opinion. »
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