"La défaite de la Russie est indispensable...", "Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre" : voilà des menaces claires du pensionnaire l'Elysée. "Tout ce qu'il faut"... Et pourquoi pas une guerre atomique ? Dans ce cas, c'est sûr, la Russie ne gagnera pas... Mais nous non plus. Nous serons tous morts, sauf quelques privilégiés disposant de bunkers. Les puissants et leurs valets zélés espèrent sans doute pouvoir se tirer de toutes les situations.
Des soldats français spécialisés déjà sur place
Macron a tout de même précisé que, pour l'heure, il n'existait "pas de consensus pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée, des troupes au sol". En lisant attentivement cette phrase, on comprend que des troupes de l'Otan sont déjà sur place de manière non assumée. La Russie l'affirme. Et ce qui était un secret de polichinelle est maintenant officialisé par Le Monde : agents de renseignement, conseillers techniques, forces spéciales se trouvent sur le terrain ukrainien...
D'ailleurs, Olaf Scholz, le chancelier allemand, avait déjà vendu la mèche, en expliquant que la fourniture de certains matériels de haute technologie, comme les missiles Storm Shadow franco-britanniques, exigeaient la présence sur place de spécialistes sachant les manier, ce qui a provoqué des remous à Londres...
Rappelons que la France a fourni les mêmes missiles à l'Ukraine, des missiles que, nous, nous appelons SCALP. La présence sur place des soldats occidentaux peut aussi avoir pour but de contrôler les cibles visées par ces missiles (ce qui constitue une indication que nous ne faisons pas confiance aux Ukrainiens) et que nous sommes déjà directement impliqués dans cette guerre.
Déjà, sur LCI, on nous confirme qu'évidemment, les missiles fournis exigent la présence de "conseillers" français en Ukraine. Rappelons aussi que c'est par la présence de conseillers militaires que l'armée américaine a commencé à s'engager dans la guerre du Vietnam, avec les résultats que l'on sait.
Isabelle Lasserre, russophobe et atlantiste forcenée depuis toujours, qui sévit dans les colonnes du Figaro, ajoute que nous avons également sur le théâtre ukrainien des soldats qui font du renseignement. Nous avons aussi des avions qui patrouillent en mer Noire à des fins de renseignement. Donc, nos satellites et nos avions identifient les cibles en Crimée, transmettent les infos à nos spécialistes qui gèrent les missiles et qui règlent les paramètres du tir. Seul le pilote ukrainien qui appuie sur le bouton une fois que tout a été préparé représente l'Ukraine.
Et certains ont l'audace de prétendre que ce n'est pas de la cobelligérance ? Et notre ministre de la Défense joue les offusqués quand la Russie nous prévient que si nous continuons ainsi, elle pourrait s'en prendre à nos avions qui aident à tuer des Russes en Crimée ? Et notre nouveau Premier ministre Gabriel Attal, du haut de sa grande expérience des affaires internationales, a le culot de dénoncer le durcissement de la position de la Russie à notre égard, l'accusant d'être une menace sur tous les plans pour nous, comme si nous n'avions rien fait pour cela ?
Robert Fico en a la chair de poule
D'autres chefs d'État et de gouvernements européens ont démenti que la question de l'envoi officiel de troupes de l'Otan soit sur la table. Mais le nouveau Premier ministre slovaque, Robert Fico, affirme que plusieurs pays de l'Otan considèrent la possibilité d'envoyer des troupes en Ukraine dans le cadre des accords bilatéraux de défense. Il a avoué que les thèmes de discussion annoncés à la réunion de l'Élysée lui faisaient "trembler la colonne vertébrale" (expression qu'on peut traduire par "donner la chair de poule").
Le président polonais a par ailleurs confirmé que le déploiement de troupes de l'Otan en Ukraine avait bien été discuté et que plusieurs pays s'y préparaient.
Les États-Unis ont pour leur part annoncé qu'ils n'enverraient pas de troupes. On pourra rétorquer qu'ils ont suffisamment de personnels de la CIA, de mercenaires et de personnels non déclarés sur place... A 9 mois de la présidentielle, un déploiement de troupes officiel serait un pari extrêmement risqué pour les Démocrates.
Mais il faut se souvenir que, depuis deux ans, les pays de l'Otan ne cessent de dire qu'ils ne fourniront pas ceci ou cela, et ils finissent par le faire. On ne peut donc accorder aucun crédit à leurs déclarations.
Ainsi, avec les armements et munitions déjà fournis qui se chiffrent en dizaines de milliards d'euros, le précieux renseignement via les satellites et les avions qui tournent en mer Noire, l'entraînement des troupes ukrainiennes, l'aveu de la présence (même limitée) de nos soldats et l'envoi de missiles à longue portée et leur paramétrage, nous sommes déjà impliqués à l'extrême limite. S'ils ne craignaient pas la guerre nucléaire, on peut arguer que les Russes auraient déjà des raisons de frapper nos avions ou même des cibles en Europe. Sans l'implication de l'Otan, cette guerre en Ukraine serait terminée depuis longtemps. Un accord de paix aurait été signé suite aux pourparlers d'Istanbul, et on serait, aujourd'hui, passé à autre chose.
À ces menaces d'intervention directe et officielle en Ukraine, le Kremlin a répondu que si l'Otan déployait des troupes en Ukraine, la confrontation directe serait inévitable.Sur les réseaux sociaux, les Russes publient cette photo adressée directement aux Français qui se passe de commentaires. Il faut bien lire le texte écrit sur la bombe.
Par ses déclarations martiales insensées, le président Macron nous rapproche du scénario catastrophe.
Et force est de constater qu'il n'est pas isolé dans son approche puisque la cheffe de la Commission européenne lui embraye le pas en appelant l'Europe à se préparer à la guerre. Nous sombrons dans une dystopie.
Et quand le président Poutine rappelle que la Russie possède des armes capables d'atteindre des cibles occidentales, histoire de nous mettre en garde, une fois de plus, contre le fait que si nous continuons sur cette voie, les choses pourraient très mal se terminer, des journalistes devenus purs propagandistes va-t-en-guerre comme Jean-Dominique Merchet, de L'Opinion, répondent de manière bravache et puérile : "Nous aussi, nous avons des missiles qui peuvent atteindre la Russie". Ces gens, supposés formés l'opinion, sont-ils devenus complètement fous ?
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