Si l’OMS (Organisation mondiale de la santé) avait déclaré la fin de l’urgence de santé publique de portée internationale liée à la Covid-19 le 5 mai 2023, elle a récemment lancé CoViNet, un nouveau réseau dédié à la surveillance et à l’évaluation des coronavirus, y compris le SRAS-CoV-2, le MERS-CoV et d’autres nouveaux coronavirus potentiellement dangereux. Selon l’OMS, cette initiative vise à renforcer la coordination mondiale pour détecter, surveiller et évaluer précocement ces agents pathogènes. Tout est dit, peu à peu, l’OMS continue à négocier le futur traité sur les pandémies qui lui permettra d’élargir au plus vite ses prérogatives à « l’échelle mondiale » avec « une seule santé », une ébauche de traité sur les pandémies, et la réforme du Règlement sanitaire international (RSI). Le traité pose la gouvernance mondiale de la santé, comme solution pour régler les questions de pandémie.
L’OMS (Organisation mondiale de la santé) poursuit son agenda sous l’influence de ses financeurs. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé, mercredi, un nouveau réseau pour les coronavirus, CoViNet, afin de faciliter et de coordonner l’expertise et les capacités mondiales pour la détection. Le réseau comprend actuellement 36 laboratoires de 21 pays des six Régions de l’OMS. Alors que la situation sanitaire s’est améliorée en raison de l’immunité accrue de la population. Comme à son habitude, l’OMS continue à réinsuffler la peur du covid dans la population.
CoViNet, un réseau mondial pour détecter les coronavirus
L’OMS vient de lancer CoViNet, un réseau mondial de lutte contre les coronavirus CoViNet. Ce nouveau réseau s’appuie sur le réseau de laboratoires de référence COVID-19 de l’OMS, initialement créé pour se concentrer sur le SRAS-CoV-2. Toutefois, il élargira son champ d’action pour inclure d’autres coronavirus, reconnaissant ainsi l’importance de la surveillance globale de ces agents pathogènes. Selon l’OMS, le réseau comprend actuellement 36 laboratoires de 21 pays des six Régions de l’OMS
Des représentants de laboratoires du monde entier se sont réunis les 26 et 27 mars derniers à Genève pour élaborer un plan d’action visant à renforcer les capacités de détection précoce, d’évaluation des risques et de réponse aux défis sanitaires liés aux coronavirus pour les années 2024-2025. Cette démarche vise à mieux équiper les États membres de l’OMS face à ces menaces émergentes.
Vers une gouvernance mondiale des politiques de santé
La réunion CoViNet réunit des experts de la santé humaine, animale et environnementale, adoptant une approche holistique pour surveiller et évaluer l’évolution et la propagation des coronavirus. Cette collaboration souligne l’importance du renforcement des capacités de surveillance, de laboratoire et de séquençage pour informer les politiques de l’OMS et orienter la prise de décision.
Les données générées par CoViNet seront utilisées pour orienter les travaux des groupes consultatifs techniques de l’OMS sur l’évolution virale et la composition des vaccins, ainsi que d’autres groupes. L’objectif est de garantir que les politiques et les outils de santé mondiale reposent sur les informations scientifiques les plus actuelles, renforçant ainsi la réactivité face aux menaces virales émergentes.Pour mémoire, le nouveau traité sur le Règlement sanitaire international (RSI ) devrait être adopté lors de la 77e assemblée générale de 2024. Le traité pose la gouvernance mondiale de la santé, comme solution pour régler les questions de pandémie. L’OMS va ainsi élargir ses prérogatives à « l’échelle mondiale » avec l’approche « une seule santé », une ébauche de traité sur les pandémies, et la réforme du Règlement sanitaire international (RSI).
Ce futur traité sur les pandémies permettra une gouvernance mondiale des politiques de santé pour tous ses États-membres sans consultation démocratique. Jugé « contraignant » et qualifié de « liberticide » , le RSI dans son état actuel est largement contesté, pour exemple, au mois de mai 2022, l’Assemblée mondiale de la Santé (AMS) avait voté un texte qui va faire tripler les cotisations obligatoires des Etats membres de l’OMS, la partie du budget financé par les Etats membres passera de 16 % à 50 % d’ici à 2028.
De nombreux pays africains membres, mais aussi la Malaisie, l’Italie, l’Iran, la Russie, le Brésil, avaient mis en exergue le “caractère liberticide” de la réforme du Règlement sanitaire international (RSI), proposée par les Etats-Unis lors de la 75e Assemblée mondiale de la Santé. Selon eux, la réforme donne au directeur de l’OMS les pleins pouvoirs au détriment des institutions souveraines des Etats.
Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2024/03/29/covinet-loms-avance-peu-a-peu-sur-ses-projets-de-gouvernance-sanitaire-mondiale/?
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