Une récente découverte réalisée par une cohorte internationale de chercheurs sur la COVID-19 a mis en lumière une partie cachée du système immunitaire humain. Cette avancée, publiée dans le Journal of Proteome Research, ouvre de nouvelles perspectives dans la lutte contre la COVID-19 et d’autres infections virales, une percée significative dans la compréhension du système immunitaire humain. Ils ont révélé l’existence de la voie VIPERIN étendue (X-VIP). Il s’agit d’un composant précédemment caché de notre système immunitaire qui produit des agents antiviraux.
‘The discovery of the Extended VIPERIN Pathway (X-VIP) has greatly extended the knowledge of the VIPERIN anti-viral pathway..’
— Dakota (@Dakota_150) February 5, 2024
‘For some people, these impacts…can result in long-COVID or post-acute COVID-19 syndrome (PACS)..’https://t.co/0gGBDJGVeD
De plus en plus d’études tentent de comprendre pourquoi certaines personnes ont un niveau d’anticorps particulièrement élevé face au Covid. Des chercheurs de l’Australian National Phenome Center (ANPC) ont identifié une voie immunitaire jusque-là méconnue qui génère des agents antiviraux en réponse à l’infection par le virus SARS-CoV-2. Il s’agit d’une protéine multifonctionnelle inductible par l’interféron et il a le pouvoir d’agir comme des agents antiviraux. Notons que les détails de cette découverte ont été publiés dans le Journal of Proteome Research.
La protéine VIPERIN et son rôle dans la lutte contre les virus
Une cohorte internationale de scientifiques originaires de Nouvelle-Zélande, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d’Allemagne mène des recherches sur le Covid-19. Dirigée par le professeur Julien Wist et le professeur Jeremy Nicholson de l’Australian national Phenome Center (ANPC) de l’Université Murdoch à Perth, en Australie-Occidentale, l’équipe a fait une grande découverte.
En effet, lorsque les scientifiques ont analysé des échantillons de sang et d’urine de personnes atteintes du Covid-19, ils ont découvert un élément du système immunitaire naturel inconnu jusqu’à présent. Il s’agit d’une protéine multifonctionnelle qui a le pouvoir de générer des métabolites de type médicament pouvant agir comme de véritables agents antiviraux.
Cette protéine nommée VIPERIN (Virus inhibitory protein, endoplasmic reticulum-associated) est inductible par l’interféron. Notons que ce dernier régule la réplication du virus. En effet, le virus qui s’attache à l’organisme va déclencher une réponse interféron et les chercheurs pensent que Viperin se charge de supprimer la réplication du virus.
Notons que l’ANPC mène des recherches en vue de comprendre les voies d’infection et les conséquences biologiques du Covid-19. Le centre réalise des analyses métaboliques larges et approfondies d’échantillons d’urine et de plasma sanguin. Pour mener les recherches, ils se servent de la RMN (résonance magnétique nucléaire), de la spectrométrie de masse et de la modélisation de données de pointe). L’ANPC a pour objectif de comprendre la gravité des symptômes chez certains patients atteints du Covid-19.
Une voie antivirale naturelle contre les infections virales
Le professeur Nicholson a déclaré que la découverte de nouvelles voies biochimiques humaines significatives qui pourraient avoir une importance médicale majeure est inhabituelle. Le fait d’identifier cette voie antivirale naturelle est une grande nouvelle. Selon le directeur de l’ANPC, que son équipe a détecté 10 nouveaux composés fabriqués par l’organisme en réponse au virus du Covid-19, le SRAS-CoV-2.
Les scientifiques ont découvert une voie VIPERIN étendue (X-VIP). Neuf de ses composés sont encore inconnus dans le domaine de la biologie humaine d’après le professeur Wist puisqu’ils ne sont produits qu’en cas d’infection virale active. Puisque ces métabolites X-VIP ont des demi-vies très courtes, le fait de les trouver dans le sang ou l’urine d’une personne, indique que cette dernière pourrait être infectieuse. Ainsi, elle doit s’isoler.
Autrement dit, on peut utiliser ces métabolites X-VIP comme des biomarqueurs d’infection et de contagiosité. Ils permettront d’établir un diagnostic rapide. De plus, un simple test urinaire permet de détecter leur présence, rendant ainsi le diagnostic des infections virales actives plus simples et pratiques. Le professeur Wist a déjà déclaré qu’il est possible de déployer un test d’urine permettant de les détecter.
La protéine VIPERIN et son rôle dans la lutte contre les virus
Une cohorte internationale de scientifiques originaires de Nouvelle-Zélande, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d’Allemagne mène des recherches sur le Covid-19. Dirigée par le professeur Julien Wist et le professeur Jeremy Nicholson de l’Australian national Phenome Center (ANPC) de l’Université Murdoch à Perth, en Australie-Occidentale, l’équipe a fait une grande découverte.
En effet, lorsque les scientifiques ont analysé des échantillons de sang et d’urine de personnes atteintes du Covid-19, ils ont découvert un élément du système immunitaire naturel inconnu jusqu’à présent. Il s’agit d’une protéine multifonctionnelle qui a le pouvoir de générer des métabolites de type médicament pouvant agir comme de véritables agents antiviraux.
Cette protéine nommée VIPERIN (Virus inhibitory protein, endoplasmic reticulum-associated) est inductible par l’interféron. Notons que ce dernier régule la réplication du virus. En effet, le virus qui s’attache à l’organisme va déclencher une réponse interféron et les chercheurs pensent que Viperin se charge de supprimer la réplication du virus.
Notons que l’ANPC mène des recherches en vue de comprendre les voies d’infection et les conséquences biologiques du Covid-19. Le centre réalise des analyses métaboliques larges et approfondies d’échantillons d’urine et de plasma sanguin. Pour mener les recherches, ils se servent de la RMN (résonance magnétique nucléaire), de la spectrométrie de masse et de la modélisation de données de pointe). L’ANPC a pour objectif de comprendre la gravité des symptômes chez certains patients atteints du Covid-19.
Une voie antivirale naturelle contre les infections virales
Le professeur Nicholson a déclaré que la découverte de nouvelles voies biochimiques humaines significatives qui pourraient avoir une importance médicale majeure est inhabituelle. Le fait d’identifier cette voie antivirale naturelle est une grande nouvelle. Selon le directeur de l’ANPC, que son équipe a détecté 10 nouveaux composés fabriqués par l’organisme en réponse au virus du Covid-19, le SRAS-CoV-2.
Les scientifiques ont découvert une voie VIPERIN étendue (X-VIP). Neuf de ses composés sont encore inconnus dans le domaine de la biologie humaine d’après le professeur Wist puisqu’ils ne sont produits qu’en cas d’infection virale active. Puisque ces métabolites X-VIP ont des demi-vies très courtes, le fait de les trouver dans le sang ou l’urine d’une personne, indique que cette dernière pourrait être infectieuse. Ainsi, elle doit s’isoler.
Autrement dit, on peut utiliser ces métabolites X-VIP comme des biomarqueurs d’infection et de contagiosité. Ils permettront d’établir un diagnostic rapide. De plus, un simple test urinaire permet de détecter leur présence, rendant ainsi le diagnostic des infections virales actives plus simples et pratiques. Le professeur Wist a déjà déclaré qu’il est possible de déployer un test d’urine permettant de les détecter.
Mais ces composés du X-VIP ressemblent également à des médicaments antiviraux d’un point de vue chimique. En effet, ils ont les mêmes compositions que les produits antiviraux commercialisés par les sociétés pharmaceutiques. Leur découverte permet donc la poursuite des études visant à créer des médicaments antiviraux plus performants.
Dans tous les cas, la vaccination n’est pas la panacée, l’immunité vaccinale est inefficace. La découverte de cette nouvelle voie immunitaire cachée offre de nouvelles perspectives dans la lutte contre le COVID-19 et d’autres infections virales. Elle illustre la complexité du système immunitaire humain et souligne l’importance de la recherche collaborative dans la compréhension des maladies infectieuses. Et il aurait sans doute mieux valu encourager ce type d’étude que de pratiquer des vaccinations généralisées aux multiples effets secondaires.
Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2024/02/07/decouverte-de-la-proteine-virepin-une-nouvelle-piste-contre-les-infections-viralese/
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