« Le vent souffle contre l’occident »

L’Europe des fous de Bruxelles et sa locomotrice américaine continuent et insistent même si pépé Borrell reconnaît que « le vent souffle contre l’occident ». Le problème avec les USA est que planche à billets infinie aidant ils peuvent toujours « insister » (cf. Watzlawick) et commettre un paquet d’erreurs et de crimes impunis. En réalité plus ils échouent plus ils vont persévérer jusqu’à commettre l’irréparable : le conflit nucléaire sur le sol européen pour faire plaisir à l’Amérique, à la conscience humanitaire et à la conscience universelle. Voir l’analyse attristée de Richard Sacks reprise par Philippe Grasset. Sacks les voit passer à autre chose après la guerre en Ukraine où ils nieront leur défaite (quelle défaite ?) ; nous non. La pulsion génocidaire est la marque de toute la démentielle histoire occidentale avec ce messianisme de bazar hérité de la Bible (cf. Gaza). Après l’élection européenne, tout sera vite fini. Priez fort.

A WAR OF LIES

The war in Ukraine is based on lies — lies about how it started, how it’s going, and how it will end.

We are told that Ukraine is winning when in fact it is losing. We are told that the war makes NATO stronger when in fact it is depleting it. We are told that…

— David Sacks (@DavidSacks) February 17, 2024

L’entrepreneur Richard Sacks synthétise bien la guerre en Ukraine, deux ans plus tard, sur tweeterX. Son texte porte comme titre « Une guerre des mensonges », et il se lit comme ceci :

« La guerre en Ukraine est basée sur des mensonges – des mensonges sur la façon dont elle a commencé, comment elle se déroule et comment elle va se terminer. On nous dit que l’Ukraine est en train de gagner alors qu’en réalité elle est en train de perdre. On nous dit que la guerre rend l’OTAN plus forte alors qu’en réalité elle l’épuise. On nous dit que le plus gros problème de l’Ukraine est le manque de fonds du Congrès américain, alors qu’en réalité l’Occident ne peut pas produire suffisamment de munitions – un problème qui prendra des années à être résolu. On nous dit que la Russie subit de plus grandes pertes, alors qu’en réalité l’Ukraine manque de soldats – un autre problème que l’argent ne peut résoudre.

» On nous dit que le monde est avec nous alors qu’en réalité la majorité mondiale estime que la politique américaine est le comble de la folie. On nous dit qu’il n’y a aucune possibilité de faire la paix alors qu’en fait nous avons rejeté de multiples opportunités de règlement négocié. On nous dit que si l’Ukraine continue à se battre, elle améliorera sa position de négociation alors qu’en réalité les conditions ne feront que devenir bien pires que celles déjà proposées et rejetées.

» Néanmoins les mensonges réussiront à faire durer la guerre. Le Congrès s’appropriera davantage de fonds. La Russie occupera davantage de territoire. L’Ukraine mobilisera davantage de jeunes hommes et femmes pour alimenter le hachoir à viande. Le mécontentement va monter. Finalement, il y aura une crise à Kiev et le gouvernement Zelenski sera renversé.

» Et puis, quand la guerre sera finalement perdue, quand le pays tout entier reposera en ruines fumantes sur un bûcher funéraire qu’ils ont eux-mêmes fabriqué, les menteurs diront « eh bien, nous avons essayé ». Ayant empêché toute alternative, ayant diffamé tous ceux qui disaient la vérité comme des marionnettes au service de l’ennemi, les menteurs diront : « Nous avons fait de notre mieux. Nous avons tenu tête à Poutine.

» En fait, diront-ils, nous aurions réussi sans la cinquième colonne d’apologistes de Poutine qui a poignardé les Ukrainiens dans le dos. Puis, après avoir changé de blâme et s’être félicités, ils passeront allègrement à la prochaine guerre, comme ils se sont dirigés vers l’Ukraine après leurs désastres en Afghanistan et en Irak.

» Les mensonges sont nombreux, mais ils fonctionneront. »

Le vent souffle contre l’Occident » – Borrell

L’UE s’est montrée trop lente à répondre aux défis militaires découlant des mésaventures politiques des États occidentaux

Les règles de l’UE l’empêchent d’agir aussi vite qu’elle le devrait, a déclaré dimanche le chef de la sécurité et de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, lors d’une audience à la Conférence de Munich sur la sécurité.

Les États membres doivent « agir ensemble, plus vite et mieux » car ils sont « dans une situation de guerre » , a déclaré le commissaire. Certains responsables politiques du bloc, ainsi que le grand public, ne s’en rendent pas compte, estime-t-il.

« Pour les faire travailler ensemble, il y a des procédures à suivre, l’unanimité à trouver, et tout cela prend du temps », a déclaré Borrell.

« Nous ne pouvons pas attendre de voir ce qui se passera lors des élections européennes ; voyons, toujours pas là ; nous voulons en savoir plus. C’est une autre dimension de la politique.

Non, dans trois mois, les choses se décideront sur le champ de bataille.

Bien que Borrell soit un fervent partisan d’aider l’Ukraine à combattre la Russie avec tout ce que les membres de l’UE peuvent offrir, ses remarques n’étaient pas spécifiquement liées au conflit entre Moscou et Kiev. Il répondait à une question de savoir si l’UE avait « les capacités, le financement et la volonté politique pour être crédible ».

La Hongrie snobe les sénateurs américains – ambassadeur

Le responsable a évoqué les défis majeurs auxquels l’UE est confrontée, notamment l’Ukraine, le conflit à Gaza et les relations avec le Sud global. 

« Il est clair que le vent souffle contre l’Occident, il souffle contre nous. Et nous devons gagner la bataille des récits », a-t-il déclaré.

Borrell a averti que la situation mondiale pourrait se transformer en un scénario du « reste contre l’Occident » en raison des erreurs commises par les États-Unis et leurs alliés au Moyen-Orient et en Ukraine.

Pendant que le MSC se déroulait en Allemagne, les troupes de Kiev se retiraient de la ville russe stratégique d’Avdeevka. Située à moins de 10 km de la périphérie de Donetsk, dans la République populaire russe de Donetsk, elle était occupée par l’armée ukrainienne. Par la suite, fortement fortifiée, la ville fut utilisée comme base de lancement d’attaques contre Donetsk, dont beaucoup visaient des civils.

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