Nous vivons des temps historiques et une montée des tensions que je n’ai jamais vue, moi, qui avec ma barbe blanche me souviens de la guerre froide qui a marqué mon enfance. Avec l’URSS le monde était finalement bien plus prévisible que celui d’aujourd’hui où les chocs s’enchaînent avec une vitesse qui semble s’accélérer. Lorsque j’étais enfant, paradoxalement, la guerre froide et l’équilibre de la terreur ont conduit à une forme de grande stabilité mondiale.
Cette stabilité est morte à l’effondrement de l’URSS et avec la chute du mur de Berlin.
La fin de stabilité a été perceptible pour le grand public un jour funeste de septembre 2001. Nous étions le 11, et les tours jumelles en s’effondrant avec elles ont emporté la paix relative qui régnait sur le monde.
La guerre contre le terrorisme a terrorisé le monde entier depuis plus de 20 ans. Des guerres incessantes d’une violence inouïe.
Un Moyen-Orient ravagé.
Une rancœur accumulée.
Le monde est devenu une immense poudrière que cela plaise ou non, que cela fasse peur ou pas. C’est ainsi. C’est un fait.
Le Hamas a déclenché sa terrible attaque du 7 octobre. Depuis, le Proche-Orient s’est embrasé.
L’Iran tire de bien nombreuses ficelles dans la région et la guerre est déjà régionale. Frappes en Syrie, frappes au Liban. Mais aussi intervention direct des Houhis du Yemen qui attaquent les navires et tirent régulièrement sur Israël. Derrière tout cela ? L’Iran qui arme ses « proxis » qui attaquent directement les militaires américains basés dans la région. Il y a quelques jours 3 soldats américains ont perdu la vie.
Le président américain Joe Biden doit riposter.
Le problème c’est de riposter pour la forme et d’éviter l’escalade et la confrontation directe avec l’Iran dont les Etats-Unis pour une fois ne semblent pas vouloir.
La dernière hypothèse de travail des équipes de Joe Biden c’est que les États-Unis envisagent de cibler les actifs iraniens en dehors de l’Iran, mais les USA ne parviennent pas à convaincre l’Iran de ne pas riposter.
L’action militaire américaine contre l’Iran pourrait prendre la forme d’une « campagne » qui pourrait durer « des semaines », qui verrait le ciblage des milices soutenues par l’Iran lors de frappes aériennes à travers la Syrie et l’Irak, ainsi que des frappes sur les actifs iraniens en dehors de l’Iran – BNC
Hier, les médias ont rapporté que le Pentagone avait informé l’Iran, par l’intermédiaire de la Suisse, qu’il ciblerait les actifs iraniens, demandant à l’Iran de ne pas riposter.
Hélas c’était peine perdue. L’Iran a naturellement déclaré qu’il riposterait.
Les médias ont également rapporté que Biden hésitait à entrer ou non en guerre contre l’Iran. Le choix n’est pas simple pour les Américains, tout en sachant que les Israéliens aimeraient bien les entraîner dans une guerre contre l’Iran qui représente une menace vitale pour l’Etat hébreux.
Je vous laisse écouter l’analyse de Christian Malard sur i24News.
Désormais, il est de notoriété publique que l’Iran dispose de l’arme atomique et de suffisamment d’uranium enrichi pour fabriquer une ou plusieurs bombes et rentrer dans le cercle très fermé des puissances nucléaires mondiales. Cela représente une évidente menace vitale pour l’Etat israélien.
Voilà où nous en sommes au Proche-Orient. Nous dansons sur un volcan.
Et ce n’est pas le seul volcan, ce n’est pas le seul risque potentiel. Jamais le monde n’a été autant VICA pour volatile, incertain, complexe et ambiguë.
C’est pour toutes ces raisons-là que les milliardaires se préparent des refuges dorés, des bunkers sécurisés et y consacrent des sommes folles, que vous et moi n’avons évidemment pas.
Pourtant, nous pouvons faire non pas aussi bien mais même mieux que les milliardaires. Et c’est pour partager avec vous cette approche et cette stratégie du bunker économe et accessible à tous, que je vous ai écrit ce dossier de janvier sur spécifiquement ce sujet-là.
A partir de 2024, il y a deux dimensions à prendre en considération et à faire marcher ensemble. Une dimension financière et économique, purement patrimoniale, mais aussi une dimension de préparation et d’adaptation beaucoup plus concrète qu’il convient de mener pour s’assurer des conditions de vie décentes dans un monde dégradé. Cette adaptation il faut la faire avant d’être forcé par les évènements.
Prenez l’exemple très concret de nos concitoyens qui vivent des inondations à répétition dans le nord ? D’autres en vivront ailleurs. C’est un sujet d’adaptation, de choix de localisation, ou plus précisément de choix de relocalisation.
Construire votre bunker, c’est répondre à toutes ces questions, et bien d’autres. C’est intégrer cela dans une stratégie globale qui prend en considération les dimensions familiales, professionnelles, patrimoniales.
Le dossier de janvier est disponible en téléchargement dans vos espaces lecteurs ici.
Pour ceux qui veulent aller plus loin et qui veulent s’abonner, tous les renseignements se trouvent ici.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
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