L’émission Apolline Matin, est pour le moins très politiquement correct, et les propos tenus y sont aussi conventionnels que convenus.
Ce n’est donc pas une tribune « pro-russe », loin de là, on y déteste Poutine comme il est d’usage, et je rappelle, que je ne suis pas pro-Poutine puisqu’il est nécessaire de prendre toutes les précautions oratoires et épistolaires dès que l’on veut penser et analyser rationnellement une situation et des faits.
Cette chronique est parfaitement juste.
La Russie a encaissé les sanctions occidentales sans aucun problème. Ce n’est pas un hasard. Il y a des explications très rationnelles à cela.
Elle a réorienté son économie.
Mieux, là où des entreprises avaient des usines, les Russes qui les faisaient tourner, continuent à les faire tourner mais pour les Russes et par les Russes. L’outil de travail n’a pas été détruit par les sanctions.
Les bombardements détruisent les usines, pas les sanctions. Ils ont du simplement changer les canaux d’importation des pièces nécessaires, et désormais tout vient de Chine et les usines russes peuvent tourner.
Autre raison, la Russie est assise sur un trésor en ressources naturelles et matières premières. Les sanctions peuvent gêner beaucoup de choses, mais n’ont aucun impact sur les ressources naturelles et les réserves russes.
Enfin, autre raison, évidemment, l’économie de guerre, qui évidemment « booste » l’économie russe.
Au bout du compte, la Russie s’est tournée vers l’Asie et fonctionne très bien.
La fin de ce reportage pose le postulat qu’à long terme, les sanctions finiront par marcher et que la Russie finira par payer le prix de la guerre.
Le problème c’est que nous aussi nous payons le prix de la guerre et que c’est indéniable. Par l’inflation, par la crise énergétique, mais aussi par les coûts financiers directs, puisqu’il faut bien payer les munitions, les armes, l’aide à l’Ukraine. Tout ceci a un prix.
Ce prix fort, nous le payons sans avoir d’ailleurs demandé aux peuples ce qu’ils en pensaient et si nous voulions aider l’Ukraine contre la Russie.
Ce prix fort nous le payons par toujours plus de déficits budgétaires et de dette cumulées.
La guerre est toujours un jeu un somme nulle.
Il n’y a jamais de stratégie gagnant-gagnant à la guerre et 100 % des morts au combat ont perdu.
Pour aller au bout de ma pensée, on ne gagne pas une guerre avec des sanctions.
Jamais.
Si nous voulons gagner la guerre contre la Russie, alors il faut mener une guerre totale contre la Russie.
Il faut mobiliser nos armées, sans doute recourir à la conscription.
Il faut nous mettre à produire des armements en quantités industrielles.
Ensuite, il faudra envahir la Russie.
Bombarder la Russie.
Avancer dans chaque champs.
Avancer dans chaque rue.
Et terminer au moins à Moscou en occupant la place Rouge pour faire place nette.
Pour gagner une guerre, il faut y mettre tous ses moyens, toute son énergie, toutes ses ressources.
Pas juste envoyer Bruno Le Maire dire qu’il va mettre à genou l’économie russe.
Vous avez compris que je ne fais là que pousser le raisonnement.
Pour vaincre la Russie, il faut la combattre.
La combattre signifie aller l’occuper.
Aller l’occuper signifie déclencher une guerre nucléaire.
Nous ne sommes évidemment pas du tout prêts à cela.
Alors à quoi jouons-nos ?
Quel est l’objectif ?
Des questions qui devraient être au cœur du débat politique en France et en Europe, car il faudra soit, s’entretuer jusqu’au dernier, soit construire la paix des braves.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
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