20 février 2024

Covid et traitements cachés

Si la loi est moins claire chez nous, sans compter que ministres et ANSM n’ont que faire de la loi, aux États-Unis, la loi est très claire : les vaccins n’auraient jamais eu l’autorisation de mise sur le marché en procédure d’urgence, sans attendre d’en connaître les effets indésirables à moyen et long terme, s’il y avait eu des traitements connus pour le covid. Il ne fallait donc pas qu’il y en ait, d’où les actions contre l’hydroxychloroquine puis contre l’ivermectine. Actions incompréhensibles pour ceux qui ont consulté les études sur ces produits, compréhensibles pour ceux qui n’ont pas regardé ou qui avaient d’autres ambitions.

Tout le monde a suffisamment parlé de l’hydroxychloroquine et de l’ivermectine, mais sur ce billet je voudrais me pencher sur les résultats d’autres produits avec le recul, car il y en avait. Je veux parler de la nigelle et de l’artémisia (nobellsée comme l’ivermectine, vu les services rendus). Réellement efficaces ou utopies ?

Il est difficile de juger sur une prise personnelle, sur celles d’amis, de confrères, sur une seule publication favorable. L’idéal est de voir ce qu’a donné le résultat non  seulement sur une étude, même randomisée, mais sur une observation d’utilisation massive. Ce constat est quasiment impossible tant les différents traitements médicaux possibles ont été dénigrés, avec menaces et poursuites de ceux qui pouvaient s’y aventurer, soit en prescrivant, soit seulement en les évoquant. Il en a été ainsi pour l’hydroxychloroquine et l’ivermectine : il n’y a pas eu d’utilisation massive, hormis pour l’ivermectine avec les expériences de l’Uttar Pradesh en Inde, et des villes d’Itajaí au Brésil ou de Mexico, avec distribution par les autorités à plusieurs centaines de milliers de personnes au Brésil et au Mexique. Pour l’Inde cela a concerné une population de 240 millions de personnes dans l’Uttar Pradesh lors de la vague delta, avec plus de 2 000 observateurs de l’OMS qui ont aidé à la distribution. Dans ces trois cas, les résultats sont les mêmes quand on compare aux États voisins, avec diminution par 2 des hospitalisations et par 4 de la mortalité.

Qu’en est-il de la nigelle et de l’artémisia ? Aucune observation possible dans les pays occidentaux, mais j’ai voulu savoir, avec 3 ans de recul, ce que cela a donné dans les pays où l’utilisation a été importante. S’en sont-ils mieux tirés que nous ?

Pour l’artémisia, elle a été largement utilisée à Madagascar, le Président du pays ayant poussé à en prendre, allant jusqu’à en organiser la distribution dans les écoles. Pour la nigelle, les seules études ont été réalisées au Pakistan, on peut supposer que c’est un pays qui l’utilisait largement, ce qui est le cas dans sa médecine traditionnelle. C’est un peu le Doliprane du Pakistan !

J’ai fait un billet sur ce qui s’est passé à Madagascar, et j’ai relaté une étude pakistanaise de qualité, randomisée, contrôlée, comme le veulent nos « élites », étude qui m’avait impressionné, supérieure à l’ivermectine, qui est très efficace dans les traitements précoces, beaucoup moins efficace en traitement tardif (cf. l’étude sur 3 000 cas en République Dominicaine), alors que dans l’étude pakistanaise, les résultats en prescription tardive de la nigelle n’étaient pas négligeables.

Alors qu’est-ce que cela donne sur 3 ans pour un pays entier ? Tout d’abord, ces pays n’ont pas été épargnés par le covid, avec 4 à 5 vagues, comme nous :

Pour le nombre de cas, je n’ai pas fait de comparatif avec la France et avec le monde, car ces pays ont très peu testé, alors que nous avons dépensé à tout va, comptabilisant tous les cas et plus vu le peu de spécificité des tests. En revanche pour les décès, on peut comparer. Certains diront que tous les morts ne sont pas comptabilisés. Certes les relevés ne sont pas aussi précis que les nôtres (quoique, les nôtres étant tellement trafiqués avec nombre de morts qui disparaissent d’un relevé à l’autre…), mais ils ne sont pas très loin de la réalité, tous les décès étant connus des autorités locales et relevés, pour des raisons de tenue d’état civil, de taxes et d’aides sociales.

Voici donc ce que donne ce nombre de décès comparé avec des pays qui prétendent être au top en matière de santé, hyper vaccinés, ou avec la moyenne mondiale. Même si 10, 20, 30 % des morts, voire plus, ne sont pas comptabilisés, la différence est énorme. C’est le même virus, il y a un truc que la comptabilité des décès n’explique pas. En effet si on double par exemple les morts du Pakistan, cela en fait quand même 4 fois moins que la moyenne mondiale.

Si on enlève France, Europe et USA qui écrasent les courbes les rendant peu lisibles, voici ce que l’on obtient. J’ai rajouté l’Inde pour comparer. Le résultat est cohérent, la courbe indienne se situant à mi-chemin entre Pakistan/Madagascar et le monde. Cohérent car ce n’est pas un échec de l’ivermectine, en effet une partie des États indiens ont traité, une autre pas du tout, interdisant les traitements.

Si on veut chipoter sur la qualité des recueils de décès, voici ce que cela donne en comparant avec l’Asie, où les administrations sont équivalentes à celles du Pakistan ou de Madagascar. L’ordre de grandeur reste de 4 fois moins de décès.

Ce chiffre de 4, son ordre de grandeur, se retrouve partout, donnant une cohérence à ces constatations qui donnent toutes le même résultat, quel que soit le produit, les pays, les études. On le retrouve même dans la fiche ivermectine de l’OMS, dans son document sur les traitements du covid. Ils n’ont pu l’effacer, car c’est un fait, et quand ils écrivent qu’il faudrait plus d’études pour le confirmer, que ne l’ont-ils fait avec les 100 publications à ce jour et ce qu’ils ont observé en étant sur place en Inde ? N’oublions pas non plus l’Afrique sub-saharienne, que l’on trouve au même niveau que le Pakistan et Madagascar, car traités en permanence par hydroxychloroquine ou ivermectine dans les zones endémiques pour le paludisme et l’onchocercose. Cela avait été bien démontré dans une étude japonaise. N’oublions pas non plus les traitements antibiotiques : au tout début de l’épidémie, les covids étaient traités comme « pneumonie atypique » et évoluaient sans problème jusqu’à ce que l’épidémie explose quand on a demandé aux médecins de ne pas traiter. Plusieurs milliers de cas traités avec succès en France, interdits de publication.

Madagascar a une particularité qui devrait interpeler : un grand pays (30 M d’habitants) le moins vacciné au monde (moins de 9% « fully vaccinated »), et le seul pays au monde à avoir distribué massivement, à titre curatif et préventif, un produit à base de plantes (artémisia). Résultat : un des meilleurs du monde ! Vous pouvez multiplier par 2 ou 3 le nombre de morts, cela ne change rien au résultat, mais si vous voulez pousser plus loin le curseur (vous pouvez même multiplier par 10), c’est prétendre qu’on ne meurt pas dans ce pays, qui devrait alors largement dépasser les 100 M d’habitants ! La France a vu venir le problème que pouvait poser cette réussite, en critiquant ce qui a été fait, ce qui a fait dire au Président : « “Le problème, c’est que cela vient d’Afrique, et on ne peut pas accepter qu’un pays comme Madagascar, qui est le 163e pays le plus pauvre du monde, ait mis en place cette formule pour sauver le monde”  . L’ANSM avait immédiatement mis en garde contre son utilisation, « inefficace et potentiellement dangereux » (sur quelles études ?) Pourquoi la France ?  Parce que Madagascar est francophone, et si les Français (et leurs journalistes) sont hermétiques à ce qui est écrit en anglais, il pouvaient par malheur tomber sur des artIcles d’un pays francophone. Une médecine qui renie l’observationnel est une mauvaise médecine, une médecine qui régresse, une médecine qui tue.

On ne peut que constater, au vu des chiffres de Our World in Data, qui prend ses sources directement auprès des pays ou de l’OMS, que la moitié de la population mondiale, celle qui a utilisé des molécules anciennes repositionnées ou leur médecine traditionnelle, a eu 4 fois moins de décès que les autres pays. Les USA et leurs alliés ne s’y sont pas intéressés afin de favoriser l’industrie pharmaceutique, qui, avec le recul, n’a rien sorti de convaincant, n’agissant ni sur la contamination ni sur les formes graves, les années avec vaccins affichant plus de morts que la première année sans vaccin.  

« Par la statistique, je pourrais prouver l’existence de Dieu » écrivait George Gallup, statisticien et sociologue. Pradelle/Lega & col. l’ont fait, dans leur publication de février 2024, « calculant » 17 000 morts sous HCQ, alors que Vigibase de l’OMS récoltant les déclarations des bureaux de pharmacovigilance de 130 pays n’en relève que 115 en 35 ans. On ne peut même pas discuter pour savoir si les décès de Pradelle sont morts du covid ou du vaccin, car ce sont des morts fictifs, aucun dossier, aucun avis de décès correspondant. Cela n’a choqué aucun journaliste, tous ayant validé l’incohérence. On se demande ce qu’ils ont comme cervelle. 

Nous, sans manipuler de statistiques mais à partir de relevés officiels, nous pouvons affirmer de manière plus sérieuse, que divers médicaments existants et inoffensifs auraient pu éviter 75 % des décès covid de par le monde, soit 5 200 000 vies, l’OMS ayant comptabilisé 6,9 M de décès covid au 3 mai 2023. On peut supposer qu’aucun journaliste ne reprendra ces affirmations, pourtant basées sur des faits, et non des morts fictifs.

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