Galeria c’est un peu l’équivalent allemand des Galeries Lafayette et le groupe vient d’être placé en redressement judicaire. Ses 15.000 employés sont concernés de même que ses 92 magasins.
Inutile de dire que cette grande faillite inquiète l’Allemagne alors que ce n’est pas la seule difficulté qu’affronte le pays, dans lequel d’ailleurs les agriculteurs manifestent actuellement massivement avec un mouvement de grève qui semble s’amplifier.
Autre problème économique majeur « la chute des seigneurs de la chimie » comme peut titrer le journal les Echos qui explique que le « secteur phare de l’industrie allemande, la chimie affronte une crise structurelle sans précédent. La production a chuté de 11 % en 2023, après une baisse de 10 % l’année précédente. »
« Outre-Rhin, c’est sans doute la filière confrontée à la plus forte remise en question. Troisième secteur industriel du pays après l’automobile et la machine-outil, la chimie allemande affronte une crise structurelle sans précédent depuis la guerre en Ukraine. La fin de l’approvisionnement en gaz russe et l’évolution des prix de l’énergie ont déstabilisé son modèle.
En l’espace de deux ans, la production a chuté de 21 % selon les chiffres de la Fédération des industries chimiques (VCI). L’an dernier, les capacités de production de la branche ont été utilisées à hauteur de 77 % en moyenne, alors qu’un taux de 82 % est nécessaire pour avoir une activité rentable. »
Et oui.
Tout le modèle allemand ou presque reposait sur de l’énergie russe abondante et peu coûteuse.
Un modèle que la guerre en Ukraine vient de ruiner alors que les Américains ont exigé de l’Allemagne et de l’Europe l’arrêt des achats d’énergie russe, allant jusqu’à faire exploser les gazoducs reliant la Russie à l’Allemagne pour être certain que Berlin ne soit pas tentée de faire machine arrière.
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