La situation africaine concernant l’état de la recherche autour de ce vaccin anti-paludéen s’avère proprement intolérable sur tous les plans qu’il s’agisse de l’éthique, de la science, de la médecine et ce n’est pas nouveau, également sur le plan du droit. Ainsi le groupe anglais GSK a recruté des milliers d’enfants en tant que matériel humain à des seules fins d’études de tolérance, s’agissant de leur nouveau produit.
C’est absolument interdit depuis les accords de Nuremberg. Pour apprendre quoi de pire que nous ne sachions déjà? Toutes les irrégularités procédurales ont déjà été utilisées et les résultats catastrophiques déjà publiés sont en plus sciemment minorés… Comment les arrêter ? Bonne lecture.Résumé
Retour sur les deux premières études épidémiologiques qui ont réussi à faire obtenir une AMM au vaccin anti-paludéen Mosquirix©.
Ces deux essais ont été menés en testant l’innocuité de ce produit
contre des vaccins anti-méningococciques et antirabiques dont
l’importance des effets secondaires est notoire, en lieu et place d’un
placebo, dans le but de fausser le profil de tolérance de Mosquirix© à
son avantage.
Le gain allégué par ce vaccin est nul en terme de létalité générale, la
mortalité des enfants de sexe féminin est doublée par rapport aux
garçons, les formes graves d’accès palustres sont significativement
augmentées ainsi que le nombre des pneumopathies post-vaccinales bien
que cet effet adverse n’ait pas été imputé au vaccin par les
investigateurs aux ordres de GSK.
Dans un des deux essais les enfants décédés en cours d’étude ou qui ont
été retirés prématurément pour cause de mauvaise tolérance des
protocoles ont disparu des statistiques générales de morbi-mortalité en
infraction flagrante avec toutes les règles d’analyses épidémiologiques.
Une des deux études a usé intentionnellement de la technique du
« melting-pot vaccinal » en sur-vaccinant toutes les populations
étudiées dans le but de noyer toute analyse de toxicité propre au
Mosquirix©.
L’ensemble de ces résultats impose un retrait immédiat de l’AMM pour
Mosquirix© et nécessite que des poursuites judiciaires puissent voir le
jour à l’encontre de l’ensemble des investigateurs et de leurs donneurs
d’ordre, deux pétitions circulent en ce sens actuellement dont nous
mentionnons les liens en fin d’article.
Voici des détails supplémentaires sur ces études cliniques Africaines effectuées avec le vaccin Mosquirix©, anti-paludisme : un véritable scénario de film d’horreur !
Première étude Mosquirix®, Mars 2009-Janvier 2011
Les résultats de l’essai concernant le vaccin nom de code RTS,S/AS01 ont été publiés dans le Lancet en 2015 (1), dont on peut se demander par quel miracle le comité de lecture a pu lui accorder une autorisation de parution tant les anomalies majeures y sont nombreuses.
Il s’agit d’un essai ouvert, il n’y a donc aucun double aveugle. Il y fut enrôlé 8 922 bébés et 6 537 jeunes enfants issus d’Afrique sub-saharienne entre mars 2009 et janvier 2011, répartis, on nous dit, en 3 groupes :
- Le premier groupe reçut le Mosquirix®, trois doses à un mois d’intervalle et une quatrième dose après 20 mois.
- Le second groupe reçut trois doses de Mosquirix® à un mois d’intervalle puis une dose de vaccin « contrôle » à 20 mois.
- Le groupe « contrôle » reçut le vaccin « contrôle » à un, deux, trois puis 20 mois après le début de l’étude.
À ceux qui charitablement –voire par le plus pur souci d’éthique scientifique– imaginent que le vaccin « contrôle » correspond à un produit biochimiquement neutre, changez de paradigme. Les produits contrôles choisis ici furent ou le vaccin anti-méningococcique ou le vaccin antirabique (contre la rage!) en fonction de l’âge, tous deux universellement connus pour leurs effets secondaires fréquents et graves.
Pour les scientifiques indépendants (diamétralement opposés à ceux travaillant pour l’industrie des vaccins), il est absolument révoltant d’oser utiliser des vaccins notoirement toxiques comme « vaccins contrôle » dans une étude visant à évaluer l’innocuité d’un vaccin.
Pour se faire une idée précise de la toxicité neurologique des vaccins contre les méningocoques merci de consulter le Livre 5 du Dr de Lorgeril dans la Collection « Vaccins et Société » (2).
Il fallait évidemment utiliser en comparaison un vaccin placebo, c’est-à-dire une substance inerte. Le fait de lui substituer un produit connu pour sa toxicité constitue un aveu spontané et prémédité de la part des auteurs de leur intention de maquiller le profil de tolérance du vaccin testé .
Comme on pouvait s’y attendre l’interprétation des résultats de cette étude par les investigateurs eux-mêmes se révèle positive et encourageante. S’agissant des résultats, du coup sans surprise les SAEs (Serious Adverse Events, effets indésirables graves) sont rencontrés de manière banale ou presque, méningites mises à par t:
Trad: La fréquence des EIG dans l’ensemble était équilibrée entre les groupes. Cependant, la méningite a été signalée comme une EIG chez 22 enfants: 11 dans le groupe R3R, 10 dans le groupe R3C et 1 dans le groupe C3C. L’incidence des crises convulsives généralisées dans les 7 jours suivant le RTS, rappel S / AS01 était de 2·2 pour 1 000 doses chez les jeunes nourrissons et de 2·5 pour 1 000 doses chez les enfants.
Quant aux résultats finaux de l’étude RTS,S/AS01, acceptés en l’état par le comité de lecture du Lancet, le voici :
Trad: – » RTS,S/AS01 a prévenu un nombre important de cas de paludisme clinique sur une période de 3 à 4 ans chez les jeunes nourrissons et les enfants lorsqu’ils étaient administrés avec ou sans dose de rappel. L’efficacité a été améliorée par l’administration d’une dose de rappel dans les deux catégories d’âge. Ainsi, le vaccin a le potentiel d’apporter une contribution substantielle à la lutte contre le paludisme lorsqu’il est utilisé en combinaison avec d’autres mesures de lutte efficaces, en particulier dans les zones de transmission élevée. »
Des lacunes analytiques énormes de la part du Lancet
La publication du Lancet omet de mettre en évidence quelques « détails » qui auraient dû faire sourciller leurs relecteurs : sur le site du gouvernement américain rassemblant l’ensemble des études cliniques (3), on ne retrouve pas trois groupes d’enfants… Mais quatre ! De plus les deux groupes tests (avec Mosquirix®) sont aussi divisés en deux, sans plus de précision.
On découvre que dans le 2ème groupe-test les bébés reçoivent aussi trois doses de vaccin polio oral plus une dose supplémentaire en rappel : où a été autorisé ce protocole de rappel pour le vaccin polio oral?
Mais les bébés ont aussi reçu le vaccin anti-hépatite B (selon le calendrier en vigueur) : ils ont donc reçu deux fois cet antigène puisque le Mosquirix® est combiné à l’Ag HBs (ceci ne correspondant pas non plus au protocole).
Au final cet essai est encore plus difficile à interpréter : c’est évidemment volontaire, on n’aurait pas pu rêver mieux pour brouiller les pistes.
Cette technique du « melting pot » vaccinal visant à multiplier les vaccinations diverses et variées pour ne plus pouvoir discerner le moindre effet adverse attribuable à la valence étudiée est devenue courante chez les industriels en charge du développement des vaccins (4).
Le vaccin RTS,S/AS01: détail des premiers résultats
Une surmortalité féminine doublée
C’est Peter Aaby dès 2016, dont on ne peut suspecter l’attachement de toujours à l’idéologie pro-vaccinale, qui lève le premier le voile sur une réalité soigneusement camouflée (5) alors que l’EMA (Agence Médicale Européenne) avait tiré les mêmes conclusions, dans le plus grand silence, dès l’année précédente (6) puis à nouveau en 2017 (7).
Peter Aaby conclut que l’efficacité de Mosquirix® pour prévenir les accès palustres ne se situe pas au-dessus de18 à 36 %, ne réduit pas la mortalité globale et double la mortalité chez les filles.
À noter que les investigateurs avaient pris soin d’offrir des moustiquaires imprégnées d’insecticide aux groupes testés, ne jamais oublier le moindre détail qui pourrait aider votre démonstration.
Fait incroyable Aaby demandera au final que l’on reprenne les études cliniques chez les animaux après l’étude de phase III sur les enfants, suite à ces chiffres d’excès de mortalité, ceci afin de vérifier l’effet de la surmortalité due au sexe des enfants !
Une mortalité globale volontairement travestie
C’est à ne pas croire, mais dans cet essai,
Les enfants décédés après le début de l’étude mais sans avoir reçu l’ensemble des quatre injections prévues ont été exclus des calculs de résultats de mortalité. Ainsi les enfants les plus fragiles et qui n’ont pas résisté aux premières doses vaccinales ont disparu des statistiques finales et ne sont pas comptabilisés dans les décès !
Idem pour les enfants qui ont été retirés de l’étude pour raison médicale : pas comptabilisés dans les effets indésirables graves. Il s’agit d’une violation manifeste d’un principe élémentaire de la méthodologie des essais cliniques, ce que l’on appelle « intention-to-treat analysis » ou analyse par intention de traiter.
L’ignorer c’est soit avoir fait preuve d’un grand amateurisme, ce qui ruine toute l’étude, soit avoir procédé ainsi de façon intentionnelle afin d’augmenter les chances de faire naître un effet bénéfique factice en faveur du vaccin testé. C’est biaiser volontairement la réalité et cela ruine encore toute crédibilité à cette étude.
Curieusement, les auteurs de l’article prétendaient respecter ce principe…
Une morbidité nettement augmentée chez les vaccinés par Mosquirix®
Alors que les investigateurs se félicitent de la réduction des accès palustres chez les enfants vaccinés (dans des proportions ridicules comme énoncées ci-dessus), l’ensemble de leurs résultats démontre qu’en plus :
-Les risques de paludisme sévère sont augmentés chez les vaccinés.
-Un excès de méningite est retrouvé chez les vaccinés du groupe 1 par rapport aux autres groupes.
Second essai, Mosquirix® testé sur enfants atteints par le HIV
Considérant que les zones de contaminations entre SIDA et paludisme se recoupent, un second essai eut lieu entre juillet 2010 et mai 2013 dans l’ouest du Kenya sur une population de 200 enfants, de manière cette fois-ci randomisée et en double aveugle, la méthode n’a encore pas fait sourciller le comité de lecture du Lancet manifestement très enclin à la « mansuétude désintéressée » à l’endroit du groupe GSK :
L’essai aura lieu sur des bébés âgés de 6 semaines à 17 mois, infectés par le HIV (virus du Sida) par 3 doses de vaccin anti-malaria. Mais ces enfants recevaient déjà une trithérapie anti-HIV ainsi que du co-trimoxazole (9), un mélange de deux antibiotiques dont la toxicité ne fait plus aucun doute depuis des lustres (10).
On notera comme à l’habitude une satisfaction finale non feinte des investigateurs, comme énoncée ici :
Trad:- « RTS, S / AS01 a été bien toléré lorsqu’il a été administré à des enfants atteints du VIH de stade clinique 1 ou 2 de l’OMS ainsi que d’une forte utilisation d’anti-rétroviraux et de cotrimoxazole. Les enfants infectés par le VIH pourraient être inclus dans les futurs programmes de vaccination RTS, S / AS01″.
Ici la tolérance de Mosquirix® n’a pas été comparé à un placebo, ni à vaccin anti-méningococcique mais à nouveau à un vaccin antirabique.
Qu’est-ce qui a poussé les investigateurs à choisir le vaccin contre la rage comme « challenger » face à Mosquirix® ? Probablement la faiblesse des travaux publiés sur la toxicité de ce produit en utilisation pédiatrique, bien que certaines descriptions peu engageantes soient néanmoins accessibles (11).
Mosquirix® contre anti-rabique, les résultats réels
Encore une fois la lecture complète de cet article révèle une face considérablement plus sombre que celle proposée en tête de parution :
-
Des effets secondaires chez près d’un enfant sur deux, quel que soit le vaccin utilisé,
-
Deux fois plus d’effets secondaires graves dans le groupe vacciné contre le paludisme dans le mois suivant les vaccins, en particulier s’agissant de pneumonies,
-
4 % à 5 % de décès dans les deux groupes traités.
Comme à l’habitude la surreprésentation de ces pneumonies ne sera pas imputée à la vaccination anti-paludisme. Elles ne seront imputées… à rien, mais surtout pas au vaccin.
Comme à l’habitude les dégâts majeurs sur la santé des enfants étant globalement équilibrés dans les deux groupes, on déclarera que Mosquirix® est un vaccin « bien toléré ».
Composition du Mosquirix®
Il en est de la composition d’un vaccin comme d’un plat en cuisine, la simple liste des ingrédients ne peut pas vous donner l’idée du résultat final. Mais s’agissant de ce produit, quelques éléments doivent attirer l’attention vigilante des futurs prescripteurs (12).
Fragments actifs
- Ce vaccin est combiné à l’antigène Hbs de l’hépatite B,
- Portion de la protéine circumsporozoïte de P. falciparum fusionnée avec l’antigène de surface de l’hépatite B (RTS), et combinée avec l’antigène de surface de l’hépatite B (S) sous forme de particules non infectieuses de type viral (VLP) produites dans des cellules de levure (Saccharomyces cerevisiae) par la technologie de l’ADN recombinant,
- L’adjuvant AS01E (13), sans doute toxique puisque très immunogène, comparable à celui du Pandermix (grippe H1N1), de Quillaja saponaria Molina, fraction 21 (QS-21) (25μg) et de 3-O- desacyl-4′- monophosphoryl lipide A (MPL) (25μg)
Excipients
- Poudre : saccharose, polysorbate 80, phosphate disodique dihydraté, dihydrogénophosphate de sodium dihydraté.
- Suspension : Dioleoyl phosphatidylcholine (DOPC), un équivalent du squalène, cholestérol, chlorure de sodium, phosphate disodique anhydre, dihydrogénophosphate de potassium, eau pour injection.
L’examen de la toxicité des adjuvants notamment du polysorbate 80 et du Dioleoyl phosphatidylcholine (squalène équivalent), sera utilement guidé par la lecture du Livre 2 de la collection sus-citée (14).
Conclusion
De l’étude de ces deux essais cliniques, associée à celle précédemment réalisée et parue en février 2020 (15) sur plusieurs centaines de milliers d’enfants, plus rien ne vient supporter l’idée que Mosquirix® puisse continuer à poursuivre sa carrière en santé humaine.
Il est grand temps de réclamer une enquête afin de mettre à jour par quelle irrégularité l’Agence Médicale Européenne a pu délivrer une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour ce vaccin. Les auteurs de cette infamie sanitaire doivent impérativement être poursuivis.
Nous informons nos lecteurs que le Dr. Jérôme Munyangi a lancé une pétition accessible ici :
https://www.change.org/p/oms-exigez-le-respect-des-lois-%C3%A9thiques-de-l-essai-du-vaccin-rts-s-chez-les-enfants-africains-who-demand-compliance-with-the-ethical-laws-of-the-rts-s-vaccine-trial-in-african-children
Cette pétition est déjà relayée sur le site du très respectable British Medical Journal, par le non moins respectable Peter Doshi de Cochrane :
https://www.bmj.com/content/368/bmj.m734/rr-11
Peut-être devriez-vous diffuser toutes ces informations et signer aussi ces deux appels à la raison.
Note et sources:
(1) https://www.ncbi.nlm.nih.gov//25913272
(2) Dr Michel de Lorgeril, « Les vaccins du nourrisson, livre 5 – Méningites Bactériennes – Une analyse scientifique à l’intention des familles et de leurs médecins », Ed. Chariot d’Or, 2019, p.121-159
(3) https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT00866619
(4) https://www.aimsib.org/2020/01/19/dernieres-nouvelles-peu-reluisantes-concernant-le-ror/
(5) https://mbio.asm.org/content/7/2/e00514-16
(6) European Medicines Agency. Risk management plan. 2015. https://www.ema.europa.eu/en/documents/medicine-outside-eu/mosquirix-risk-management-plan-summary_en.pdf
(7) https://www.ema.europa.eu/en/documents/medicine-outside-eu/mosquirix-procedural-steps-taken-scientific-information-after-authorisation_.pdf
(8) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27394191
(9) trimethoprime et sulphamethoxazole
(10) MC1416313/pdf/bmjcred00461-0057a.pdf
(11) https://clinicaltrials.gov/ct2/show/results/NCT01680016term=vaccine&recrs=ehl&cond=Rabies&age=0&draw=3&view=results)
(12) https://www.ema.europa.eu/en/documents/medicine-outside-eu/mosquirix-product-information_.pdf
(13) https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/14760584.2016.1213632
(14) Dr Michel de Lorgeril, « Les vaccins du nourrisson, livre 2 – Analyse générale de la toxicité des vaccins – Une analyse scientifique à l’intention des familles et de leurs médecins », Ed. Chariot d’Or, 2019
(15) https://www.aimsib.org/2020/04/19/paludisme-covid-19-et-miracle-vaccinal/
(16) https://www.bmj.com/content/368/bmj.m734
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