Les chiffres de cette étude, évoquée par BFM, sont effroyablement inquiétants mais sont exactement ce que je pense et ce que je vois.
Il s’est passé hier une chose incroyable.
Il a neigé.
Et là il y avait deux types de voitures.
Des voitures de chefs, de patrons, de managers et des 12 % engagés qui sont sans chaînes mais qui roulent.
Des voitures de salariés désengagés qui sont sans chaînes mais qui ne roulent pas.
Je ne juge pas.
Je ne condamne pas.
Je constate.
Je vois des taux d’absences effarants et sidérants.
On pourrait dire que c’est parce que les patrons sont méchants, qu’ils ne versent pas de gros salaires, que ci ou que ça…
Mais c’est encore plus grave que ça.
Ce n’est pas juste une question sociale dans l’entreprise.
Ce matin, au lycée de mon fils personne. Pas de prof, pas d’élève.
Ce matin au collège de mes deux autres enfants ?
Personne.
Pas de prof pas d’élève.
On pourrait dire que les profs sont mal payés et que c’est pour cela qu’ils ne viennent pas.
Et les élèves ? Ils ne viennent pas parce qu’ils sont mal payés eux-aussi ?
La réalité c’est que plus personne ne veut faire d’effort.
Ce n’est pas uniquement les salariés et les patrons.
C’est tout le monde.
C’est général.
Ce n’est pas une question de salaire.
C’est que vivre c’est toujours difficile.
Faire des choses c’est toujours difficile.
Se confronter à l’autre c’est toujours difficile.
Vivre est difficile.
Avec les écrans, on pense que vivre est facile comme un frottis d’écran tactile.
Tout le monde a perdu le goût de l’effort.
La société est au bord de l’effondrement, faute de joueur.
C’est ainsi que meurent les empires et les sociétés.
Je ne juge pas.
Je ne condamne pas.
Je constate.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.