Emmanuel Macron, ancien associé de la banque Rothschild, accompagné de “Brigitte”, femme-sandwich de Bernard Arnault, se complaît dans son propre narratif mensonger, selon lequel la “réindustrialisation” arrive grâce à lui, et selon lequel, en bon Mozart de la finance, il sauve le pays de la déroute. Sauf que la bourgeoisie urbaine dont il est le chantre se situe aux antipodes de cette forgerie et, au jour le jour, fait tout pour combattre la petite entreprise indépendante, et tout particulièrement le petit paysan indépendant. 500 procédures sont en cours, en France, menées par des bourgeois citadins retirés à la campagne, qui trouvent que l’agriculture trouble trop la jouissance de leur “ça m’suffit”.
Voilà une histoire exemplaire du “toujours plus” paradoxal et suicidaire qui sinistre l’économie française.
D’un côté, tout le monde veut des produits agricoles qui ne polluent pas la planète, qui ont bon goût, pas cher, sains, et “locaux”. Le circuit court, on vous dit, le circuit court ! Et c’est tout particulièrement vrai de la bourgeoisie urbaine française, volontiers écolo, attachée à l’Accord de Paris et à la réduction des gaz à effets de serre. Ah ! l’agriculture “bio”, sans produits transformés, sans produits chimiques, respectueuse de la condition animale.
D’un autre côté, les mêmes qui veulent du bio local respectueux de l’animal ne veulent surtout pas que la longère qu’ils viennent d’acheter dans le Perche, en Bourgogne, dans le Bourbonnais, en Normandie, avec sa petite pelouse bien tondue et sa table de jardin pour prendre le thé au soleil, ne soit polluée par les odeurs, les bruits, les allers et venues des paysans aux sabots crottés. La nourriture bio, c’est bien, à condition qu’elle ne nous empoisonne pas la vie. Et les oeufs frais du matin, c’est bien, à condition que les poules qui les pondent ne se réveillent pas trop tôt dans la basse-cour.
Le Figaro raconte que, en Savoie, une citadine a fait délivrer un ultimatum à une petite exploitante agricole qui a le malheur d’élever 900 poules en plein air à 50 mètres de sa résidence secondaire. Le village s’est mobilisé pour défendre la paysanne.
Démonstration est une nouvelle fois faite que, plus on parle de morale et de vie exemplaire, moins on la pratique. C’est un peu le contraire de la foi catholique : dans l’écologie selon la bourgeoisie dominante, plus on croit, moins on pratique.
Voilà une histoire exemplaire du “toujours plus” paradoxal et suicidaire qui sinistre l’économie française.
D’un côté, tout le monde veut des produits agricoles qui ne polluent pas la planète, qui ont bon goût, pas cher, sains, et “locaux”. Le circuit court, on vous dit, le circuit court ! Et c’est tout particulièrement vrai de la bourgeoisie urbaine française, volontiers écolo, attachée à l’Accord de Paris et à la réduction des gaz à effets de serre. Ah ! l’agriculture “bio”, sans produits transformés, sans produits chimiques, respectueuse de la condition animale.
D’un autre côté, les mêmes qui veulent du bio local respectueux de l’animal ne veulent surtout pas que la longère qu’ils viennent d’acheter dans le Perche, en Bourgogne, dans le Bourbonnais, en Normandie, avec sa petite pelouse bien tondue et sa table de jardin pour prendre le thé au soleil, ne soit polluée par les odeurs, les bruits, les allers et venues des paysans aux sabots crottés. La nourriture bio, c’est bien, à condition qu’elle ne nous empoisonne pas la vie. Et les oeufs frais du matin, c’est bien, à condition que les poules qui les pondent ne se réveillent pas trop tôt dans la basse-cour.
Le Figaro raconte que, en Savoie, une citadine a fait délivrer un ultimatum à une petite exploitante agricole qui a le malheur d’élever 900 poules en plein air à 50 mètres de sa résidence secondaire. Le village s’est mobilisé pour défendre la paysanne.
Démonstration est une nouvelle fois faite que, plus on parle de morale et de vie exemplaire, moins on la pratique. C’est un peu le contraire de la foi catholique : dans l’écologie selon la bourgeoisie dominante, plus on croit, moins on pratique.
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