Après l'opaque Conseil scientifique qui a vu le jour pour la crise du Covid-19, voilà qu'Emmanuel Macron se prépare à installer un "Conseil présidentiel de la science" à l'Élysée. Douze spécialistes seront chargés d'éclairer le président sur des sujets d'avenir divers, sans que cela soit rendu public.
Jeudi 7 décembre, le palais présidentiel accueillera une centaine de chercheurs et scientifiques pour "poser les bases de la stratégie de recherche de la France dans les prochaines années". Douze d'entre eux composeront de façon pérenne le fameux Conseil, qui jouera "un rôle interne de conseil" du président de la République, comme l'a expliqué l'Élysée.
Ses membres seront les suivants : Fabrice André, oncologue ; José-Alain Sahel, médecin ophtalmologiste ; Aude Bernheim, spécialiste en microbiologie et en génétique ; Claire Mathieu, informaticienne ; Sandra Lavorel, écologue ; Jean Tirole, économiste ; Hugo Duminil-Copin, mathématicien ; Pierre-Paul Zalio, sociologue ; Lucien Bély, historien ; Pascale Senellart, physicienne ; Claudine Tiercelin, philosophe ; Alain Aspect, physicien.
Le Conseil n'aura pas de présidence et ne rendra pas de rapport public. "Son format se veut efficace, pour que le président ait en direct les avis et les retours des chercheurs pour certaines priorités scientifiques", a indiqué l'Élysée. Efficace, pas transparent.
"L'objectif est de permettre au président d'avoir des éclairages sur des sujets scientifiques qui ne font pas forcément la Une de l'actualité, mais sur des enjeux d'avenir", a précisé l'Élysée. Sans trop de surprise, ils ont pris l'exemple de l'ARN messager, une technologie dont le président aurait pu prendre connaissance plus tôt pour être en avance sur la production des vaccins. Typiquement, il y a fort à parier pour qu'un des premiers sujets évoqués soit celui de l'intelligence artificielle, ou de l'hydrogène.
Jeudi 7 décembre, le palais présidentiel accueillera une centaine de chercheurs et scientifiques pour "poser les bases de la stratégie de recherche de la France dans les prochaines années". Douze d'entre eux composeront de façon pérenne le fameux Conseil, qui jouera "un rôle interne de conseil" du président de la République, comme l'a expliqué l'Élysée.
Ses membres seront les suivants : Fabrice André, oncologue ; José-Alain Sahel, médecin ophtalmologiste ; Aude Bernheim, spécialiste en microbiologie et en génétique ; Claire Mathieu, informaticienne ; Sandra Lavorel, écologue ; Jean Tirole, économiste ; Hugo Duminil-Copin, mathématicien ; Pierre-Paul Zalio, sociologue ; Lucien Bély, historien ; Pascale Senellart, physicienne ; Claudine Tiercelin, philosophe ; Alain Aspect, physicien.
Le Conseil n'aura pas de présidence et ne rendra pas de rapport public. "Son format se veut efficace, pour que le président ait en direct les avis et les retours des chercheurs pour certaines priorités scientifiques", a indiqué l'Élysée. Efficace, pas transparent.
"L'objectif est de permettre au président d'avoir des éclairages sur des sujets scientifiques qui ne font pas forcément la Une de l'actualité, mais sur des enjeux d'avenir", a précisé l'Élysée. Sans trop de surprise, ils ont pris l'exemple de l'ARN messager, une technologie dont le président aurait pu prendre connaissance plus tôt pour être en avance sur la production des vaccins. Typiquement, il y a fort à parier pour qu'un des premiers sujets évoqués soit celui de l'intelligence artificielle, ou de l'hydrogène.
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