24 décembre 2023

L’origine mystérieuse des nouvelles maladies

 

La matrice extracellulaire (MEC) est un assemblage de macromolécules (collagènes, protéoglycanes, élastine et glycoprotéines de structure) qui lient des cellules homologues ou hétérologues et les organisent en tissus.
Dans des contextes pathologiques (troubles du tissu conjonctif ou néoplasie) ou des agressions tissulaires (lésion ou inflammation chronique), la composition moléculaire de la MEC est profondément modifiée, ce qui contribue à l’altération des propriétés biomécaniques du tissu et à la modification du comportement des cellules.
Tout processus pathologique accélère les altérations de la MEC, en particulier le processus artériel.

Pour les personnes qui ont reçu l’injection contre le Covid, certaines ont présenté des inflammations chroniques de leur système artériel et vasculaire.
Des cas de thromboses et de CIVD (coagulation intra vasculaire disséminée) ont été détectés avec l’analyse de sang et le taux de D Dimères de certains vaccinés.

L’homéostasie correspond à la capacité d’un système à maintenir l’équilibre de son milieu intérieur, sauf si un élément extérieur vient le perturber.

Dans certains cas, une perturbation du milieu intérieur a crée l’apparition d’un cancer avec des composants de la MEC dérégulés observables au cours de la progression tumorale.

La fibronectine est l’un de ces composants du matrisome tumoral. Ce grand dimère glycoprotéique à domaines multiples, exprimé dans un large éventail de cancers humains, est assemblé par des forces cellulaires en un réseau fibrillaire qui fournit un échafaudage obligatoire pour le dépôt d’autres protéines matricielles et des sites de liaison pour la fonctionnalisation par des facteurs solubles dans le microenvironnement tumoral.

Les D-dimères sont des fragments de fibrine, principale composante des caillots sanguins. Les D-dimères apparaissent dans le sang quand des caillots se dissolvent.

Les conditions pouvant entraîner des taux élevés de fibrine et de D-dimères sont :

  • phlébites
  • thromboses artérielles
  • AVC
  • coagulation intravasculaire disséminée (formation anormale d’un grand nombre de petits caillots)
  • infarctus du myocarde, grossesse, maladie du foie, etc.

Ces pathologies concernent les effets secondaires de la vaccination constatés sur le site Eudravigilance. L’Agence européenne des médicaments est responsable de la coordination du système EudraVigilance, conçu pour la notification des effets indésirables.
(Les obligations en matière de notification des différentes parties prenantes sont définies dans la législation de l’UE, notamment le règlement (CE) n° 726/2004, la directive 2001/83/CE telle que modifiée, la directive 2001/20/CE et le règlement (UE) 536/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relatif aux essais cliniques de médicaments à usage humain et abrogeant la directive 2001/20/CE)

La fibronectine est une glycoprotéine, sa particularité essentielle est de former des complexes moléculaires avec le collagène, le fibrinogène et la fibrine. La fibronectine intervient dans l’adhésion des cellules entre elles. En présence d’un virus oncogène, les cellules transformées perdent la propriété de sécréter la fibronectine, ce qui favoriserait la tendance invasive des cellules. (Les virus oncogènes sont des virus ayant la capacité de rendre cancéreuse la cellule qu’ils infectent)

Il est très facile d’attribuer au virus Sars Cov 2 la responsabilité des cancers en expliquant que la « tempête de cytokines » ouvre la voie à l’émergence de cellules souches cancéreuses dans les organes cibles. En même temps, il faut considérer que la protéine spike du vaccin est peut être responsable des même effets, étant donné que l’infection par le SRAS-CoV-2 se produit dans plusieurs organes et que des cellules souches cancéreuses se développent dans plusieurs organes.
Il existe sept virus qui induisent des tumeurs. Il s’agit du papillomavirus humain, des virus de l’hépatite B et C, des gamma-herpès virus (Epstein-Barr), du polyomavirus des cellules de Merkel et du virus de la leucémie humaine à lymphocytes.

Le SARS-CoV-2, en raison de ses caractéristiques et de ses traits inflammatoires, semble agir comme un virus oncogène, mais il n’existe pas encore de preuve directe ou d’observation dans le temps pour étayer cette hypothèse, à moins de considérer les effets secondaires de la vaccination comme possibilités.
Il existe plusieurs mécanismes par lesquels un virus peut favoriser l’oncogénicité. Par exemple, les infections virales stimulent les oncogènes humains ou perturbent les mécanismes de suppression des tumeurs.

À l’issue d’une troisième réunion (6 mai 2021), le comité scientifique temporaire (CST) « Vaccins COVID-19 et thromboses rares atypiques » a précisé la conduite à tenir pour prendre en charge les patients vaccinés développant ce type d’effets indésirables :

Une réaction auto-immune faisant intervenir des anticorps antiplaquettaires
La survenue de thromboses atypiques, également appelées syndrome thrombotique thrombocytopénique (TTS), associées aux vaccins à vecteur adénoviral (VAXZEVRIA et COVID-19 VACCINE JANSSEN) serait due à une réaction auto-immune, faisant intervenir des anticorps dirigés contre une protéine des plaquettes, le facteur plaquettaire 4 ou FP4.

Cette explication reste cependant une hypothèse, jugée « la plus vraisemblable » par le CST, et plusieurs éléments ne sont pas élucidés à ce jour.

Tout reste à faire pour comprendre comment une injection est potentiellement créatrice d’inflammation susceptible de provoquer des thromboses potentiellement oncogènes.

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