Christophe, agriculteur bio
et lanceur d’alerte, est menacé par des procédures judiciaires et des
pressions, mettant en péril son modèle d’agriculture alternative.
Le réquisitoire de Christophe Bitauld est implacable. En moins de 30 ans, ce lanceur d'alerte a réussi à donner vie à 40 hectares où vivent et grandissent, en parfaite harmonie, poules, pommiers et cochons. Une oasis en plein océan de pesticides où la loi du profit, jonchée de conflits d'intérêts, éradique petit à petit la loi de la vie. Une rencontre bouleversante d'un homme qui résiste toujours à l'envahisseur au péril de sa vie et de la nôtre pour une agriculture vivante.
Christophe, gérant de la SCEA des Vergers de la Motte à Saulnières, est bien plus qu’un simple agriculteur bio. Reconnu comme un lanceur d’alerte sur des sujets brûlants, il dénonce vigoureusement le pesticide Prosulfocarbe, récemment critiqué pour ses risques pour la santé des enfants, demandant son retrait. Mais sa lutte ne s’arrête pas là. Il dévoile également des preuves d’évasion fiscale des banques, notamment du Crédit Agricole, luttant depuis des années dans des procédures judiciaires complexes.
Christophe est aujourd’hui confronté à une tout autre bataille. Sa ferme est menacée de saisie, son accès au crédit inexistant depuis 17 ans, et il est blacklisté par les banques. Il dénonce une cabale orchestrée contre lui, avec des intimidations constantes, des animaux retrouvés morts, et des procédures administratives asphyxiantes.
Sa ferme, considérée comme un modèle en matière d’agriculture bio, intègre une gestion agro-environnementale novatrice. Malgré cela, Christophe est devenu l’homme à abattre pour la FNSEA, qu’il accuse de travailler pour les lobbyistes de l’agrochimie. Son modèle d’agriculture prône l’indépendance de l’agro-industrie et vise à nourrir la population, mais se trouve confronté à des entraves financières et administratives insurmontables.
Le combat de Christophe est un cri de désespoir face à une justice biaisée et à un système agricole en proie aux intérêts financiers. À cause de ses convictions, son entreprise est asphyxiée par des procédures qui l’empêchent de travailler. Cette situation dramatique révèle les failles d’un système où la justice semble à géométrie variable, et où les agriculteurs sont laissés pour compte. Christophe incarne cette réalité d’un combat isolé contre un système qui tend à l’écraser.
Sa voix se fait l’écho d’une agriculture alternative menacée par des intérêts financiers, d’une justice biaisée et d’une lutte inégale. À travers son témoignage poignant, il appelle à une prise de conscience sur les enjeux cruciaux de l’agriculture et de la justice en France.
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