Vous connaissez l’histoire de celui qui a une poutre dans son œil reprocher à son voisin d’avoir une paille dans le sien.
On pourrait aussi parler de l’hôpital qui se fou de la charité… mais vu l’état de l’hôpital, il ne reste plus que la charité.
C’est un article de RFI sur lequel vous pouvez vous arrêter 5 minutes.
Au Canada, la bombe climatique des puits pétroliers et gaziers abandonnés
« Dans les années 1940, la province de l’Alberta a tout misé sur l’exploitation de ses champs pétrolifères et gaziers. Des centaines de milliers de puits parsèment la province, mais nombre d’entre eux ont suspendu leurs activités ou ont été abandonnés, entraînant des dommages sanitaires et environnementaux.
Le puits d’extraction de pétrole est situé juste sur le bord d’une route parallèle à l’autoroute qui traverse l’Alberta, province de l’ouest canadien, du nord au sud. Un immense réservoir rouillé recueillait le pétrole pompé. « Ce réservoir devrait être situé à au moins 60 mètres de la route. Là, il est à combien ? Peut-être 12 ou 15 mètres au maximum. Si le gaz s’en échappe, ce qui est le cas, et que des gens passent sur la route, il y a un risque d’explosion », prévient Mark Dorin, un ancien employé dans l’industrie pétrolière, en descendant de son immense pick-up.
Ce puits-là a été abandonné il y a quelques années, par une entreprise qui a fait faillite. « Je ne suis pas contre l’industrie pétrolière et gazière, loin de là. Mais il y a des règles, et il faut que l’industrie les respecte », insiste Mark.
En effet, des lois existent pour assurer que les puits soient correctement scellés. Déjà, un mécanisme est en place pour sécuriser les puits qui appartenaient à des entreprises désormais en faillite. On les appelle les puits orphelins, et ces derniers sont gérés par l’Alberta, via l’Orphan Well Association (OWA). Tous les ans, l’industrie des énergies fossiles paie plusieurs centaines de millions de dollars pour financer l’OWA, un organisme étatique unique au monde, tout comme l’État de l’Alberta.
Lars DePauw, le président de l’OWA, assure que les puits de la province, qui ont été surtout creusés depuis moins de 80 ans, sont tous référencés et surveillés. « Je pense qu’il faut remettre dans le contexte qu’il y a un peu moins de 10 000 puits orphelins à sceller à l’heure actuelle, alors qu’il y a 300 000 puits dans la province. C’est donc moins de 1 % ». Le processus de sécurisation peut toutefois durer des années : le puits visité par Mark est géré par l’organisme, qui n’a pas encore eu le temps de s’en occuper.
À quelques kilomètres seulement de ce puits, un agriculteur a connu le même souci pendant plusieurs années. Quand une entreprise pétrolière, qui avait obtenu le droit d’exploiter le pétrole sous son champ par la province, est venu creuser un puits, Joe Lovell n’a pas eu son mot à dire, en vertu de la loi albertaine.
L’entreprise lui donnait néanmoins un loyer pour occuper son champ. Lui estime qu’il n’a pas été dédommagé correctement. « En règle générale, ils nous paient environ 3 500 dollars canadiens par site et par an. J’estime que nous perdons entre 5 600 et 7 000 dollars en perte de production sur le site », regrette l’agriculteur. Quand l’entreprise a fait faillite, Joe Lovell s’est retrouvé avec le puits désaffecté sur son champ. « Il y a eu plein de paperasses pendant des années, mais finalement, l’OWA a fait un super travail. (…) Tout est 100 % exploitable maintenant », assure le producteur de céréales.
Les fuites d’anciens puits de gaz et de pétrole dégageraient des dizaines de milliers de tonnes de méthane chaque année dans l’atmosphère. Or ce gaz est 25 fois plus puissant que le CO2, rappelle Romain Chesnaux : « Rien que pour le nord-est de la Colombie-Britannique, et seulement pour les 25 000 puits de gaz de schiste que j’ai étudiés, les fuites représentaient 75 000 tonnes annuelles de CO2 équivalent. C’est l’équivalent des émissions annuelles d’une ville nord-américaine d’environ 15 000 habitants ». Et il n’y a pas que les émissions de GES qui posent de nombreuses questions, ajoute le chercheur : « Pour les fermiers par exemple, il y a des problèmes de microsismicité entraînés par la fragilisation du sous-sol ou encore des problèmes de contamination des eaux de surface et souterraine ».
Lanceurs d’alertes et associations se retrouvent face à un double problème : encourager l’industrie à respecter les lois et à sceller correctement les puits, tout en ayant conscience que ce scellage n’est pas parfait. Une équation complexe, qui nécessitera davantage que les 1,7 milliard de dollars annoncés en début d’année 2023 par le gouvernement canadien de Justin Trudeau pour la résoudre. »
Le problème n’est pas la respiration des hommes, nos chiens, nos chats ou nos steaks de viande.
Le problème ce sont nos excès et les excès de nos industries, ces mêmes industries dirigées par des puissants qui sont couverts par les mêmes gouvernements qui pourrissent les pauvres bougres.
Une histoire de poutre et de paille.
Ces puits qui fuient sont un problème dans le monde entier comme le montre cette porte de l’enfer au Turkmenistan qui illustre cet article.
Les gouvernements comme le GIEC emmerdent les pailles et laissent les poutres faire.
Vous savez pourquoi ?
Parce que les poutres sont ces énormes multinationales qui détiennent l’argent et le pouvoir.
Cette écologie est sans intérêt, elle nous éloigne même de la réalité du combat pour la sauvegarde de la planète pourtant bien évidemment nécessaire.
Source RFI.fr ici
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