03 décembre 2023

La galère des rendez-vous médicaux !

Je ne sais pas pour vous, mais dans mon département de la Marne, il est compliqué de prendre rendez-vous chez un praticien. Je vous en parle.

Il y a quelques années, quand nous appelions le secrétariat des praticiens, nous avions un rendez-vous assez rapidement. Aujourd’hui, il est devenu très difficile de les joindre par téléphone, à moins de se connecter aux plateformes Doctolib ou Maiia. 

Pour pouvoir consulter mon médecin traitant, par exemple, je dois attendre une semaine. Depuis l’inoculation des vaxx, les délais se sont allongés. Nous sommes passés de deux jours à une semaine.

Au mois de septembre, en allant prendre un rendez-vous à la maison médicale de mon patelin, j’ai assisté à une scène cocasse. Un homme, fort contrarié, se plaignait à la secrétaire du départ d’un des généralistes (celui-ci a pris sa retraite et a plié bagages sans en avertir sa patientèle, il n’a donné aucune solution de rechange, et a mis dans l’embarras tout le monde). Le monsieur, pas content, a réprimandé la secrétaire et a signifié à celle-ci que cela faisait plus de vingt ans que lui et sa famille étaient suivis par ce praticien et qu’il était honteux de le laisser tomber sans solution. Eh, oui, car les autres médecins refusent de nouveaux patients et ce monsieur doit maintenant affronter la difficile tâche de s’en trouver un nouveau.

Prendre rendez-vous chez un spécialiste, requiert tout d’abord une lettre de votre médecin traitant, une fois que vous l’avez en poche, il vous faut joindre le spécialiste en question. Dans mon département, j’ai deux options ; soit j’appelle un praticien installé en cabinet, soit j’appelle pour une consultation à l’hôpital. Alors commence un long périple.

Pourquoi me diriez-vous ? Primo, certains cabinets refusent de nouveaux patients : surtout chez les dentistes, les ophtalmologues et les ORL ; et deuzio, nous avons des délais de rendez-vous très longs.

Je m’arrête un instant sur les dentistes. Il m’est arrivé un été de ne pas en trouver de disponible pour une urgence. J’avais une rage de dents terrible et mon dentiste était en vacances. À son cabinet, il y avait un autre praticien à qui j’ai demandé de me soigner. Il a tout simplement refusé. Je me suis alors orienté vers celui de mon bourg, malgré ma gueule d’elephant man, lui aussi a dit niet. Je suis restée comme ça pendant quinze jours sans soins. Une horreur ! Tous les étés, c’est la même galère pendant la période des vacances des dentistes.

Une autre parenthèse, mon médecin traitant est une femme. Elle ne travaille jamais les mercredis, ce phénomène est nouveau. Ma belle-mère, qui réside dans le Sud, n’a jamais de consultations les mercredis. Il y a une dizaine d’années, vous pouviez avoir un rendez-vous tous les jours de la semaine chez une femme médecin, plus maintenant.

Revenons aux rendez-vous. Pour joindre un ophtalmologue, il m’est arrivé d’attendre six mois à un an pour un RDV. Il y a trois ans, j’en avais trouvé un sur Reims qui m’avait donné un RDV assez rapidement (un mois d’attente), je voulais cette année y retourner pour une nouvelle consultation et j’étais surprise de voir que celui-ci a quitté la région pour s’installer à Paris. Je galère en ce moment pour en trouver un nouveau pas trop loin de chez moi.

L’année dernière, j’essaye de prendre rendez-vous avec mon dermatologue par téléphone, sans résultat. Je fais quelques recherches sur le net, et je la trouve enfin sur le site Maiia.  J’obtiens un RDV avec un délai de huit mois. Une semaine avant ledit RDV, je reçois un e-mail m’informant que celui-ci est annulé sans solution de rechange. J’ai laissé tomber. Voilà comment on perd son temps dans ce monde moderne.

Je ne vous ai soumis que quelques petits exemples sur la difficulté d’obtenir des rendez-vous. Je ne peux pas vous les citer tous, il me faudrait écrire un chapitre entier.

Pendant le coronacircus, je n’ai pas pu me soigner à l’hôpital, car je me suis toujours refusée de faire les maudits tests PCR et je n’avais pas le pass nazitaire. Maintenant que le champ est libre, c’est devenu la croix et la bannière pour se soigner.

Depuis, j’ai appris à me soigner seule. J’ai essayé plusieurs remèdes de grand-mère qui marchent très bien. J’apprends à me guérir avec des huiles essentielles, des herbes et des plantes. 

J’approfondis mes connaissances dans le domaine des soins naturels. On ne sait jamais, nous risquons peut-être d’être confrontés à de plus grosses pénuries de médicaments ou de médecins ?

Il vaut mieux être préparé dans ce monde de fou, on ne sait jamais.

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.