Le pic de crue du fleuve Charente a été atteint dimanche après-midi, avant que l’eau n’amorce un lent reflux, centimètre par centimètre, qui devrait durer jusqu’à Noël.
Après un pic 7,59 m au plus haut à Cognac samedi soir et un à 6,09 mètres à Saintes peu après 19 heures dimanche, la Charente a amorcé sa décrue. Mais celle-ci s’annonce lente, centimètre par centimètre, la pente de la Charente étant très faible dans ce secteur. La Charente-Maritime est donc maintenue en vigilance orange par Météo-France.
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Avec un pic à 7,59 m à Cognac, le fleuve a donc atteint samedi la même hauteur qu’en février 2021, plus haut que les 7,16 mètres de 2007, mais moins que les 8,45 mètres de 1982. Bien assez pour que le maire Morgan Berger soupire : « On en a marre », alors que l’eau n’avait reflué que de quelques centimètres dimanche.
À Saintes, le niveau de l’eau n’a pas atteint les 6,18 m mesurés en 2021, ni la crue historique du 23 décembre 1982, quand la Charente était montée jusqu’à 6,84 m. Et la population avait davantage anticipé la situation, les habitants résignés ayant quitté d’eux-mêmes leur domicile après avoir surélevé leur mobilier et coupé l’électricité par précaution. Il n’empêche, certains habitants venaient tout juste de « refaire leur maison à la suite de la crue de 2021 », s’est désolé le préfet de Charente-Maritime Brice Blondel.
Dispositif de sécurité maintenu jusqu’à Noël
Place maintenant à la décrue. Mais « en raison du niveau très plat du fleuve, on va maintenir le dispositif de sécurité jusqu’au week-end de Noël », a déclaré le maire de Saintes Bruno Drapon. Dans les rues inondées, les trottoirs ont été surélevés avec parpaings et planches en bois pour permettre aux riverains de circuler, tandis que des barques et kayaks permettaient aux plus jeunes et aux plus âgés de se déplacer.
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