L’Occident est la cible d’une lâche guerre des globalistes contre l’esprit
Lorsque j’ai découvert le concept de guerre de quatrième génération il y a une vingtaine d’années, j’étudiais les bases de la propagande et son fonctionnement. Bien que le sujet soit profondément troublant à plusieurs niveaux, je l’ai également trouvé fascinant – les moyens par lesquels les gouvernements et les élitistes se sont efforcés de contrôler les masses tout en essayant d’éviter la confrontation directe chaque fois que cela était possible.
Avec l’avènement de populations civiles dotées d’armes de qualité militaire et familiarisées avec l’entraînement requis pour le combat, les groupes élitistes ont réalisé (après la révolution américaine) que dominer le public par la puissance militaire n’était plus un pari gagné d’avance. Ils ont dû s’engager dans un nouveau type de guerre en utilisant des attaques psychologiques jusqu’à ce qu’ils puissent affaiblir et désarmer la population. Le nouveau système d’oppression repose sur la coercition mentale ; il s’agit de faire croire aux gens que l’idéal autoritaire est inévitable.
Une partie de cette stratégie consiste à utiliser le levier économique pour l’ingénierie sociale. Il y a cent ans, il s’agissait plutôt pour les banques de créer une série infinie de mécanismes d’endettement et de contrôler l’émission de monnaies. Aujourd’hui, les élites corporatistes élargissent leur champ d’action : elles veulent modifier la nature même de l’argent par le biais des monnaies numériques des banques centrales (CBDC). Par extension, elles tentent également d’influencer le comportement du public en associant l’idéologie de la “justice sociale” à la participation économique par le biais des critères ESG.
En d’autres termes, si vous voulez avoir accès au crédit ou à l’argent et pouvoir être compétitif sur le nouveau marché “inclusif”, vous devrez vous plier à la religion des wokistes. Si vous refusez, votre accès au commerce pourrait être complètement fermé, et vous et votre famille pourriez mourir de faim.
Un facteur plus important dans la guerre des esprits est le déplacement de la fenêtre d’Overton en transformant les piliers culturels en déficiences culturelles. Cela se fait par la création d’une religion de la déconstruction, ou ce que nous appelons parfois le “culte Woke”.
Citez n’importe quelle valeur ou principe culturel qui définit le monde occidental, comme la méritocratie, l’indépendance, l’autonomie, la force mentale, la liberté (avec responsabilité), l’héritage par le travail et la famille, la protection des enfants contre les perversions, la discipline plutôt que l’hédonisme, la logique et la raison plutôt que le fanatisme, la conservation du patrimoine et de l’histoire et, pour beaucoup de gens, les principes du devoir chrétien. Ce sont tous ces piliers de notre société que la secte Woke cherche à détruire. Il s’agit d’une guerre psychologique contre l’Occident, financée par des milliards de dollars de subventions accordées par des groupes de réflexion mondialistes tels que la Fondation Ford, la Fondation Rockefeller et l’Open Society Foundation.
Les globalistes considèrent la manipulation publique et l’ingénierie sociale comme leur droit d’aînesse. Ils pensent qu’il s’agit de leur destinée manifeste et suggèrent souvent que l’humanité se décomposerait et s’autodétruirait d’une manière ou d’une autre sans leur influence.
Comme l’a déclaré le célèbre propagandiste Edward Bernays :
La manipulation consciente et intelligente des habitudes et des opinions organisées des masses est un élément important de la société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme invisible de la société constituent un gouvernement invisible qui est le véritable pouvoir de notre pays. …Nous sommes gouvernés, nos esprits sont modelés, nos goûts formés, nos idées suggérées, en grande partie par des hommes dont nous n’avons jamais entendu parler…
Dans presque tous les actes de notre vie quotidienne, que ce soit dans le domaine de la politique ou des affaires, dans notre conduite sociale ou notre réflexion éthique, nous sommes dominés par un nombre relativement restreint de personnes… qui comprennent les processus mentaux et les modèles sociaux des masses. Ce sont elles qui tirent les fils qui contrôlent l’esprit du public.
Pour des hommes comme Bernays, l’objectif des opérations psychologiques était davantage de maintenir un certain statu quo, avec les représentants du pouvoir en place fermement en charge, mais à l’abri de la vue (et de la colère) du public dans la mesure du possible. La méthodologie du “gouvernement de l’ombre” a été élaborée à l’époque de Bernays. Cependant, ce qui a commencé comme une tactique pour maintenir la population dans l’ignorance est maintenant devenu une stratégie pour lui faire la guerre. La guerre de quatrième génération est née de la fange de la gestion de la perception du public.
Vous vous demandez peut-être comment nous pouvons être attaqués sans soldats, sans armes, sans bombes, sans tanks et sans drones ? Cela ne vous semble-t-il pas un peu paranoïaque ?
Un document interne de l’armée américaine intitulé “Des psy-op à la guerre psychologique“, autrefois obscur, décrit en détail la valeur militaire du sabotage par des méthodes de quatrième génération. Le traité expose l’idée d’amener une population cible à s’auto-asservir en sapant ses structures de base par le biais de la guerre psychologique. Le document a été rédigé en 1980 par le lieutenant-colonel Michael Aquino, un sataniste convaincu, et le colonel Paul Vallely, qui deviendra plus tard général.
La théorie d’Aquino consistait essentiellement à dire que l’armée américaine sous-utilisait les opérations psychologiques dans le cadre des opérations cinétiques. Il soutenait que les opérations psychologiques pouvaient être utilisées comme arme de première ligne pour détruire une nation ennemie (ou contrôler une population nationale) sans avoir recours à des munitions standard. Comme le suggère Aquino dans la préface de Mindwar (Guerre contre l’esprit) en 2003 :
Essentiellement, vous submergez votre ennemi avec des arguments. Vous prenez le contrôle de tous les moyens par lesquels son gouvernement et sa population traitent l’information pour se faire une opinion, et vous les ajustez pour que cette opinion soit faite selon vos désirs. Tout le monde est heureux, personne n’est blessé ou tué, et rien n’est détruit.
La fausse bienveillance qui se cache derrière cette idée est troublante. Croyez-le ou non, il s’agit de la tentative d’Aquino pour “adoucir” la perception du document par le public. Il a déploré l’exposition de Mindwar dans les “cercles conspirationnistes” et a passé des décennies à essayer de minimiser le rôle de l’occultisme dans les hautes sphères de l’armée et du gouvernement. Tout cela n’était qu’un “grand malentendu”, selon le sataniste.
Mindwar tente de se déconnecter de la réputation sombre et sale des efforts de propagande des nazis ou des communistes. La propagande est généralement, et à juste titre, associée au mensonge. Aquino admet que les nouvelles opérations psychologiques seront utilisées contre les Américains, et pas seulement contre les ennemis étrangers, mais cette fois, il affirme qu’elles utiliseront “la vérité” pour manipuler les masses. Et qui peut dicter ce qu’est la vérité ? Eh bien, les fanatiques satanistes comme Aquino, bien sûr.
L’hypocrisie de cette Mindwar est évidente dans sa prémisse sous-jacente – que l’establishment fera toujours de la propagande en utilisant la vérité, parce que ce qui est un mensonge aujourd’hui peut être transformé en vérité demain. Comme le note Aquino :
Contrairement à la PSYOP, la MindWar n’a rien à voir avec la tromperie ou même avec une vérité “sélectionnée” – et donc trompeuse. Il s’agit plutôt d’une vérité entière qui, si elle n’existe pas encore, sera forcée d’exister par la volonté des États-Unis.
Mindwar, en tant que document, est lui-même une œuvre de propagande qui ne peut s’empêcher de déformer la réalité pour justifier la vision d’hommes qui recherchent le pouvoir avant tout. Je vous invite à lire le document (lien ci-dessus) ; presque tous les concepts qui y sont décrits sont utilisés aujourd’hui contre le peuple américain et le public occidental. Les arguments fallacieux avancés dans Mindwar sont exactement les mêmes que ceux utilisés par les gouvernements actuels pour justifier la propagande d’État et la censure de masse des opinions opposées comme étant essentielles à la sécurité et au bien commun.
Sans parler du fait que le mouvement Woke est étrangement similaire, dans ses idéaux et ses objectifs, aux religions narcissiques du satanisme et du luciférisme qu’Aquino adore. Je suis sûr que c’est une pure coïncidence…
La raison pour laquelle les conservateurs et les partisans de la liberté ont été si désavantagés au milieu de cette “guerre des esprits” jusqu’à récemment est que nous avons une ANCIENNE façon de voir la guerre qui suppose un combat debout. Ils pointent leurs armes sur nous et tentent de nous contrôler, nous pointons nos armes sur eux et disons non merci. Mais toutes les guerres ne sont pas conçues pour détruire directement les gens, et certaines sont menées de manière lâche afin d’éviter une confrontation directe.
Les partisans de la guerre contre l’esprit soutiendraient que les tactiques sont similaires aux méthodes de guérilla. Je dirais qu’elles sont beaucoup plus proches des méthodes terroristes, et oui, il y a une différence.
Les globalistes savent qu’une fois que la fusillade commence, ils perdent la possibilité de microgérer le résultat et risquent de devenir des cibles. L’objectif des opérations psychologiques est soit de terroriser une population pour qu’elle ne riposte pas du tout, soit de renforcer le sentiment populaire par des mensonges et de rendre toute rébellion potentielle aussi marginale que possible. D’où la raison du financement de l’activisme woke et de l’endoctrinement de la jeunesse occidentale. En l’espace d’une ou deux générations, ils pensent pouvoir remplacer l’Occident en le diabolisant dans l’esprit des enfants d’aujourd’hui. Ils n’auront peut-être jamais à nous combattre.
Les globalistes et leurs institutions sont à l’origine de la maladie à laquelle notre civilisation est confrontée, et tant que ce cancer n’aura pas été extirpé, nous ne connaîtrons jamais la paix, quel que soit le côté de l’échiquier politique qui arrive en tête.
Cela dit, il est paresseux de suggérer que ce conflit est simplement le produit du faux paradigme gauche/droite. Les gauchistes sont véritablement une armée de mafieux entièrement soutenue par les globalistes et servant pleinement leurs intérêts. Pour atteindre les élites financières, nous devrons probablement passer par les gauchistes. Soit en les écartant de force des positions d’influence sur la prochaine génération (ce que font enfin certains États conservateurs), soit en les chassant complètement d’un État ou d’un pays. En temps de guerre, les personnes qui tentent de détruire la liberté ne méritent plus les avantages de la liberté.
La clé pour comprendre la situation est d’accepter qu’une guerre est sur le point d’éclater. Le Wokisme est une opération psychologique conçue par les globalistes, qui se bat actuellement pour devenir le seul et unique système de pensée – un système de pensée moralement relativiste. Il s’appuie sur une circonstance spécifique pour réussir : L’idée que les hommes Occidentaux n’adopteront pas une posture de combat face à une attaque psychologique. Tant que nous continuerons à considérer la guerre uniquement comme un combat avec des armes, nous resterons dociles face à un bombardement culturel plus avancé.
Pour que la guerre de quatrième génération l’emporte, la population cible doit suivre un certain nombre de règles, tandis que l’autre partie opère sans règles. Elle doit être autorisée à poursuivre la destruction totale de son ennemi, tandis que l’autre partie est réprimandée pour toute action un tant soit peu défensive, y compris le fait de s’exprimer. Mais que se passe-t-il lorsque les patriotes ne se soucient plus d’être admonestés ? Que se passe-t-il lorsque l’optique n’est plus pertinente ? Que se passe-t-il lorsque l’objectif n’est plus de gagner en politique ou dans les couloirs du discours public, mais de gagner la conflagration qui se déroule devant nous ?
Lorsque cela se produira, tout changera en Amérique et dans le monde occidental. En bien ou en mal, cela dépendra vraiment de qui restera pour reconstruire une fois que la fumée se sera dissipée.
Brandon Smith
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