Vous le savez, l’Europe c’est la paix blablabla.
L’Europe c’est aussi les concepts de succès répétés comme des mantras du genre « il faut faire un airbus des batteries », comme l’on dit à chaque fois qu’il y a un problème social dans notre pays qu’il faut « un grenelle du problème concerné ».
Il y avait 3 projets européens emblématiques avec lesquels j’ai grandi. Airbus, l’avion européen. Ariane, la fusée européenne. Erasmus, le programme d’échange européen.
Ces trois projets ont été des succès.
Au-delà de la réussite ils étaient objectivement porteurs d’une dynamique positive et généreuse. Ils étaient de l’optimisme, dans la science ou dans l’échange.
Ces projets sont à l’image de l’Union Européenne, devenue un ramassis de technocrates idéologues, méchants, violents et destructeurs.
Ils détruisent à peu près tout ce qu’ils touchent et nous voici sans fusée.
Berlin et Rome veulent en finir avec le monopole d’ArianeGroup dans les lanceurs lourds.
« Les Européens se déchirent autour de l’aide publique à l’exploitation d’Ariane 6. Berlin et Rome veulent en finir avec le monopole d’ArianeGroup dans les lanceurs lourds.
C’est un sommet des ministres européens de l’Espace crucial, assorti d’un conseil de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui se tiendra les 6 et 7 novembre à Séville, en Espagne. En toile de fond, la crise sans précédent des fusées européennes. L’Europe n’a plus d’accès indépendant à l’espace. Ariane 6, en retard de quatre ans, ne volera pas avant 2024. Elle n’est donc pas encore prête à prendre le relais d’Ariane 5, qui a réalisé son ultime mission en juillet dernier.
Vega C, la nouvelle version de la petite fusée italienne Vega, est indisponible jusqu’à la fin de l’année prochaine, depuis l’échec de sa première mission commerciale fin 2022. Et il n’est plus possible de compter sur Soyouz, depuis l’arrêt de la coopération avec la Russie, dans la foulée de l’agression de l’Ukraine.
D’où l’urgence à repenser en profondeur la stratégie européenne en matière de transport spatial. Et, à court terme, de tout mettre en œuvre pour qu’Ariane 6 soit un succès, en se mettant d’accord sur ses conditions d’exploitation. Ces dernières donnent lieu, depuis des semaines, à un bras de fer entre les 13 États membres de l’ESA sur 22, qui financent le programme, et ArianeGroup, le maître d’œuvre d’Ariane 6, ainsi que ses sous-traitants. L’industrie réclame en effet une réévaluation du soutien public, afin d’équilibrer l’exploitation de la nouvelle fusée. En clair : une subvention annuelle conséquente afin de ne pas perdre d’argent sur le marché commercial. ArianeGroup demande 350 millions par an, soit plus du double du montant accordé en 2021.
Or, lorsque Ariane 6 a été lancée en 2014, l’ESA et le Cnes (Centre national d’études spatiales), auquel l’agence européenne déléguait jusqu’ici la maîtrise d’œuvre des fusées Ariane, avaient accepté de laisser cette responsabilité de maîtrise d’œuvre à ArianeGroup, tout juste créée par Airbus et Safran. En contrepartie, ces derniers avaient promis de ne plus demander de soutien public à l’exploitation. « Les industriels n’ont pas tenu cet engagement et ont demandé un soutien public dès 2021 », précise Toni Tolker-Nielsen, directeur du transport spatial à l’ESA. »
Bref, c’est la Bérézina spatiale européenne, et maintenant, il faut compter avec Space X d’Elon Musk qui a renvoyé à leurs études tous nos mamamouchis des ministères, de l’Union Européenne et de l’ESA, notre agence spatiale qui n’est même plus capable de faire voler une fusée.
Cette Europe est l’Europe de l’échec.
C’est assez logique.
Elle est devenue tellement technocrate, qu’elle n’a plus rien à envier à l’ex-URSS qui était une économie administrée.
Une économie administrée, cela ne marche jamais très longtemps et c’est exactement ce qui nous arrive.
Nous nous effondrons sous le poids de la technostructure bruxelloise et au nom de l’idéologie européiste qui rêve d’éradiquer les Etats nations pour donner naissance aux Etats-Unis d’Europe.
Les Etats-Unis d’Europe, sans pétrole, sans gaz, en guerre contre la Russie, sans identité, avec une démocratie en berne, … et maintenant sans fusée.
Tout ceci n’est qu’une vaste escroquerie dont il faudra bien finir par sortir ou alors il nous faudra mourir.
Un bien funeste choix en réalité.
Source Le Figaro.fr ici
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