25 novembre 2023

Lâcher de moustiques modifiés en Nouvelle Calédonie qui donne la cécité des rivières !

L’onchocercose, dite aussi cécité des rivières, est une maladie parasitaire endémique dans 30 pays africains. La maladie est causée par un ver qui est transmis par les piqûres de simulies (mouches noires) infectées. Les simulies portent la forme immature du ver et le transmettent d’humain à humain.Problème, on vient de découvrir le rôle majeur d’une bactérie ,la Wolbachia. Problème du problème, cette bactérie est également utilisé pour modifier des moustiques lachés ensuite et qui ne propage pas la Dengue…

Rappel : l’onchocercose se soigne avec de l’ivermectine

@BanounHelene

merci@SabatierJeanMa1

d’avoir signalé que la bactérie utilisée pour modifier les moustiques vecteurs de la dengue serait responsable de la cécité des rivières Vous n’attraperez pas la dengue mais vous finirez aveugles https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11884755/

Le rôle de la bactérie endosymbiotique Wolbachia dans la pathogenèse de la cécité des rivières

Les nématodes filariens parasites infectent plus de 200 millions d’individus dans le monde, provoquant des maladies inflammatoires débilitantes telles que la cécité des rivières et la filariose lymphatique. En utilisant un modèle murin de cécité des rivières dans lequel des extraits solubles de nématodes filariens ont été injectés dans le stroma cornéen, nous avons démontré que la réponse inflammatoire prédominante dans la cornée était due à des espèces de bactéries endosymbiotiques Wolbachia.


ET DEVINEZ LA BACTERIE CHOISIE POUR MODIFIER LES MOUSTIQUES

On nous assure que moustiques modifiés ne modifieront pas l’ADN des personnes piquées Certes! Mais moustiques sont infectés par bactérie qui va donc infecter directement les gens On aura peut-être moins de cas de dengue mais plus d’infection à Wolbachia!

Les premiers moustiques porteurs de Wolbachia, une bactérie qui les empêche de transmettre les arbovirus (dengue, Zika, chikungunya…), ont été lâchés ce mercredi 10 juillet 2019 à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, dans le cadre du World Mosquito Program* qui implique les équipes de l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie. L’objectif de ce programme est d’obtenir, par accouplement des moustiques infectés par cette bactérie avec des moustiques sauvages, une population de moustiques Aedes aegypti incapables de transmettre les arbovirus. Pour cela, les chercheurs de l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie ont croisé progressivement ces moustiques porteurs de Wolbachia avec des moustiques non porteurs, assurant ainsi la transmission à la descendance.

Les premiers moustiques Aedes aegypti ont été libérés après avoir été infectés par la bactérie « Wolbachia » lors d’une cérémonie qui a eu lieu dans le centre-ville de Nouméa.

La présence de Wolbachia dans le moustique empêche les arbovirus de s’y multiplier, et les moustiques infectés passent la bactérie à leur descendance.

Les chercheurs de l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie** travaillent au sein du consortium World Mosquito Program en partenariat avec l’université de Monash, la mairie de Nouméa et la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales (DASS) de Nouvelle-Calédonie. Ils ont procédé à l’infection des moustiques et vérifient le blocage de la transmission des différents arbovirus. En parallèle, ils ont mené des tests pour s’assurer de la fécondité, la fertilité et la longévité des moustiques afin d’assurer son installation dans la capitale. Grâce à 230 pièges répartis dans la ville, ils vérifieront le déploiement de la bactérie dans la population de moustiques.

Le programme prévoit de relâcher chaque semaine pendant six mois dans 3 500 points de la ville de Nouméa des moustiques porteurs de Wolbachia, puis de vérifier le déploiement de la bactérie dans la population de moustiques grâce aux pièges installés.

Cette « lutte biologique » constitue un espoir important en complément des moyens de lutte contre les gites larvaires. L’Australie a été pionnière dans ce domaine grâce aux travaux menés depuis près de 20 ans et cette méthode est recommandée par l’OMS.

Pour en savoir plus :

Voir le lâcher de moustiques en en vidéo avec l’interview du Dr Nadège Rossi, chef du projet Wolbachia en Nouvelle-Calédonie (source : Les nouvelles calédoniennes) :

Le traitement de la population par l’ivermectine (également connu sous le nom d’administration de masse de médicaments (AMM)) est actuellement la principale stratégie mise en œuvre pour éliminer l’onchocercose, la couverture thérapeutique minimale à atteindre étant de 80 %. Dans les zones d’hyperendémie et de mésoendémie, il faut au moins 12 à 15 ans de traitement pour éliminer la transmission, ce qui correspond à la durée de vie de l’Onchocerca volvulus adulte.


deux cartes en complément: les pays touchés par l’onchocercose et soignés massivement à l’ivermectine et ensuite …la carte des décès covid…..

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