La Chine rejoint le Hamas et efface Israël de la carte

Palestine en 1922

Dans l'ombre des cartes virtuelles, le pouvoir chinois corrompt et efface Israël.

Il n’existe pas aujourd’hui de meilleure preuve de la célèbre citation de John Dalberg-Acton sur le pouvoir tendant à corrompre et le pouvoir absolu tendant à corrompre absolument que les dirigeants de la République populaire de Chine.

Lord Acton a ajouté dans sa lettre à Monseigneur Mandell Creighton : « Les grands hommes sont presque toujours de mauvais hommes ».

Eh bien, les « grands hommes » qui dirigent le Parti communiste chinois (PCC) ont réalisé ce que le Hamas, malgré ses chants incessants « De la rivière à la mer », n’a pas pu faire.

Ils ont littéralement rayé Israël de la carte.

Selon le Wall Street Journal, « les internautes chinois se disent déconcertés de voir que le nom d’Israël n’apparaît pas sur les principales cartes numériques en ligne de Baidu et d’Alibaba, une ambiguïté qui correspond à la diplomatie vague de Pékin dans la région et qui contraste avec l’attention qu’elle porte aux cartes en général ».

Une diplomatie « vague » ? Il ne semble pas qu’elle soit vague quand elle efface un pays entier. Même le minuscule Luxembourg est identifié.

Dans le cas de Baidu, les principales villes israéliennes sont indiquées, mais pas le pays dans lequel elles se trouvent. (Baidu et Alibaba sont de grandes entreprises chinoises qui existent avec l’autorisation et sous la supervision du PCC).

Cette omission n’est pas le fruit du hasard ; elle n’est pas non plus destinée à être ignorée. Le WSJ n’est pas le seul média à l’avoir découverte. De nombreux organes d’information et leurs publics dans le monde entier le sauront, si ce n’est déjà fait.

Effacer Israël est une forme de signal de vertu tordu aux alliés de la Chine (la Russie, l’Iran et la Corée du Nord, ainsi que les mandataires terroristes comme le Hamas, le Hezbollah et les Houthis) que le régime est de leur côté, tout en restant au-dessus de la mêlée et en s’abstenant de toute implication que l’on pourrait qualifier de cinétique aujourd’hui.

Rien de tout cela n’est nouveau, bien sûr. Le PCC, avec ses racines maoïstes et son alignement sur les mouvements dits de libération, a toujours soutenu la cause palestinienne.

Mais le PCC ne s’est pas immédiatement rangé du côté du Hamas, appelant d’abord au calme, etc. Il s’est peut-être rendu compte que l’« optique » de l’atroce comportement barbare du Hamas n’était peut-être pas la meilleure.

Toutefois, l’agence de presse nationale Xinhua a récemment déclaré que « les actions d’Israël ont dépassé le cadre de l’autodéfense ».

Presque simultanément, Israël a été effacé des cartes en ligne.

L’hypocrisie est monumentale. Imaginez comment la Chine aurait réagi si elle avait été attaquée.

Mais ça n’a pas d’importance, puisque le seul principe que la Chine a suivi dans tout ça est celui qui la guide toujours : la domination du monde, progressive et inexorable. Et pourtant, tant de nos dirigeants choisissent d’ignorer le comportement de la Chine par crainte d’ébranler le tigre ou par intérêt.

Dans d’autres cas, nos politiciens se livrent à un petit exercice de vertu, évitant ainsi de faire face à cette réalité que représente l’expansionnisme chinois.

Le démocrate californien Gavin Newsom nous a informés de ses priorités lors de son récent voyage à Pékin dans ce message X (anciennement Twitter) d’Elex Michaelson de Fox.

« Je demande à @GavinNewsom pourquoi ne pas aborder directement les droits de l’homme avec le président Xi ? » a écrit M. Michaelson.

« Il explique que le département d’État lui a conseillé d’en parler au vice-président et au ministre des affaires étrangères chinois afin qu’il puisse se concentrer sur le changement climatique avec Xi. »

« J’ai eu l’occasion de parler de la question la plus importante de notre vie ! »

Oubliez les Ouïghours. Oubliez le Falun Gong. Oubliez les manifestants pour la démocratie. Oubliez le programme d’infrastructure la Ceinture et la Route qui exploite le monde entier. Oubliez l’Institut de virologie de Wuhan. Pour Gavin Newsom, c’est le changement climatique !

Je pourrais continuer à expliquer comment la Chine de Xi Jinping profite de l’obsession climatique en étant le plus grand exportateur mondial de panneaux solaires et de terres rares pour les voitures électriques, dont une grande partie provient de mines chinoises du Congo, qui dépendent du travail des enfants, mais pourquoi se donner cette peine ? M. Newsom n’y verrait que du feu.

Pendant ce temps, Israël a été rayé de la carte.

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