La situation déjà alarmante à Gaza prend une tournure encore plus sombre alors que l'armée israélienne, dans une escalade effrayante, prend pour cible les institutions de presse mondiales opérant dans la région. En plus des résidences de civils, des hôpitaux, des églises, des mosquées et des écoles, les agences de presse sont désormais les nouvelles victimes de cette spirale de destruction.
Récemment, l’attention s’est portée sur l’attaque visant le bureau de l’Agence France-Presse (AFP) et d’autres bureaux de presse à Gaza. Basée à Paris, l’AFP est connue pour sa présence mondiale, couvrant 151 pays avec une équipe de 2 400 personnes issues de cent nationalités différentes, dont 1 700 journalistes.
Une vidéo récemment publiée sur le compte YouTube de l’AFP témoigne du chaos qui règne à Gaza, illustrant les conséquences dévastatrices de l’attaque contre le bâtiment abritant plusieurs bureaux, dont celui de l’AFP.
« L’AFP condamne avec la plus grande fermeté cette frappe sur son bureau de Gaza City. La localisation de celui-ci est connue de tous et a été rappelée à plusieurs reprises ces derniers jours, précisément pour prévenir une telle attaque et permettre que nous puissions continuer de témoigner en images sur le terrain », a déclaré le PDG de l’AFP Fabrice Fries
Dans ce contexte de terreur omniprésente, Adel Al Zaanoon, correspondant de l’AFP à Gaza, a dépeint un quotidien fait de peur et d’obstacles, décrivant des pressions constantes résultant des frappes aériennes, terrestres et maritimes qui assaillent la région.
La violence aveugle qui s’étend à présent aux agences de presse soulève de sérieuses préoccupations quant au respect du droit international et à la protection des journalistes dans les zones de conflit. Malgré ces attaques, les médias continuent de jouer un rôle essentiel en documentant les réalités brutales du conflit et en mettant en lumière les répercussions dévastatrices sur les populations civiles.
Selon les enquêtes préliminaires menées par le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), les chiffres révèlent une réalité effrayante et alarmante. Au moins 36 journalistes et professionnels des médias ont perdu la vie, tandis que 8 autres journalistes ont été blessés dans le conflit. Le contexte de violence a également entraîné la disparition de 3 journalistes. En outre, on dénombre 8 cas d’arrestations de journalistes, soulignant la menace croissante qui pèse sur la liberté de la presse dans la région.
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