M. Cauet est accusé d'avoir organisé des séjours à Disneyland avec des mineures de 15 ans pour obtenir des rapports sexuels. La plaignante, intimidée, m'avait demandé de l'accompagner, alors que M. Cauet, prétendant que les messages qui avaient été publiés n'avaient jamais existé, avait annoncé le dépôt d'une plainte pour cyberharcèlement.
Je veux dire quelques mots à ce sujet. M. Cauet, comme tous les puissants, a tenté d'utiliser la loi Schiappa pour faire taire ceux qui l'exposaient. Il a tenté de censurer la révélation de comportements considérés comme déviants en portant plainte non pour diffamation, mais pour une infraction que cette loi a créé: le cyberharcèlement. Il faut revenir sur cette infraction et les dérives qu'elle a autorisées. Cette nouvelle infraction, adoptée pour combattre le harcèlement, a été mise au profit de parasites, souvent proches du pouvoir. Elle a été créée par Marlène Schiappa en 2018, et mise en scène pour la première fois lors du procès spectacle de l'affaire Mila, jeune femme instrumentalisée à cette fin par Richard Malka, en 2021. Elle enfante scandale sur scandale pénal. Elle prévoit que tout message adressé à une personne, pour peu qu'il ait eu un "effet" négatif sur celle-ci, puisse faire condamner pénalement son émetteur, si d'autres personnes en ont également écrit à la "victime". Vous avez bien lu. Tout message qui ait eu pour "effet" de nuire à la personne, et non "objet". C'est-à-dire y compris lorsqu'il n'y a pas eu intention de nuire. C'est-à-dire y compris lorsqu'il dit la vérité. Ainsi, tout individu tweetant sur une personnalité de façon critique peut se voir dénoncé et fauché, si d'autres l'ont fait. Tout citoyen, tout lanceur d'alerte, et potentiellement demain tout journaliste, peut être condamné pour harcèlement. Pour un message. Un seul message. Y compris lorsque ce message dit une vérité. Vous l'aurez compris. Ce sont les puissants, et non les véritables victimes, qui se sont immédiatement précipités pour utiliser cet instrument. Car l'objectif est bien de faire taire, et non de protéger. Masquer et inhiber l'expression de la vérité, et non protéger les plus vulnérables de la société. Cette loi est en effet naturellement favorable toute personnalité ayant une certaine visibilité, et recevant par conséquent de nombreux messages. Elle lui permet de s'attaquer à quiconque aurait écrit à son sujet, y compris une seule fois, y compris pour de bonnes raisons, et d'ainsi l'intimider. Car les avocats sont chers. Et l'état justice de notre pays a de quoi inquiéter. Les enfants et adolescents harcelés, utilisés comme paravent, n'en bénéficient en rien. Les premiers à avoir utilisé cette arme appartenaient, non sans hasard, à la galaxie de la Ministre et du couple Macron, comme Magali Berdah, Aline Dessine & cie. Ce sont parmi les êtres les plus vils de notre espèce, prospérant en arnaquant, trafiquant, mentant et manipulant, et enfin utilisant cette loi pour faire taire ceux qui les exposaient. Ils ont envoyé un innocent,
@Marvel_Fit, en détention deux mois, après l'avoir accusé mensongèrement d'être un "pointeur" et diffusé de fausses photographies de son sexe, avant de le faire condamner pour harcèlement. Parce que, dénonçant ce mensonge et ce scandale, parce que, démontrant qu'il disait vérité, il aurait provoqué une "vague de harcèlement" (sic). Personne n'est à l'abri. Si
@booba en a fait récemment les frais, de très nombreux anonymes se voient à travers cette loi intimidés, humiliés, sanctionnés de façon injustifiée. C'est cette loi, qui ici a failli éviter que ces faits soient révélés, et que de nombreuses jeunes filles soient en conséquence protégées. C'est cette loi qui a déjà permis de mettre en examen
@booba après qu'il ait révélé le scandale des influvoleurs, en un retournement pervers qu'aucune société ne devrait tolérer. La masse est le contrepouvoir démocratique par excellence. La presse, la manifestation, l'élection, désormais les réseaux sociaux, sont autant d'instruments qui permettent d'inhiber le comportement des puissants, en massifiant l'expression d'une opinion. La masse permet de faire contrepoids de façon pacifique, non-violente, aux dominants. Elle est une protection pour les plus fragiles de la société. Elle est pour cela détestée par tous ceux qui ont en amour le pouvoir, et en haine la vérité. C'est pourquoi ce gouvernement ne cesse de l'invoquer. C'est pourquoi Gabriel Abaya, adolescent tyran, tétanisant année après année les plus fragiles de ses camarades, en a fait le combat du siècle, lui qui ne s'est jamais remis qu'au sortir de l'adolescence, un blog anonyme ait permis, de façon massive, à ses victimes de lui faire savoir à quel point il les avait traumatisés. Enfin protégés par la masse. Par la possibilité offerte, alors qu'ils étaient plus fragiles, de s'exprimer. Ce sont les plus pervers qui en général aiment à se montrer comme victimes de la société. A instrumentaliser le sort des plus vulnérables de la société pour frapper, humilier, blesser, et enfin gagner des points de popularité, en faisant fi de toute décence et de tout rapport à la vérité. Nous dénonçons cette loi depuis qu'elle a été adoptée. Cela m'a valu des fatwas de la part de nombreuses personnes qui n'ont pas compris pourquoi je montais au créneau auprès de personnes clouées au pilori, et qui ont pensé que je m'érigeais contre elles, pour les heurter. Alors qu'il s'agit en le faisant de les protéger d'une violence d'Etat qui, instrumentalisée, cherche à piller le combat pour la défense des plus vulnérables, afin de faire prospérer ses intérêts. Qui n'a pas hésité à faire accuser et emprisonner des innocents, en détenir d'autres, arrêtés à six heures du matin parce qu'ils avaient commis l'erreur de s'exprimer. Nous serons là pour protéger Zoe Sagan comme nous l'avons fait pour bien d'autres, injustement accusés. Et pour nous battre contre la violence, contre toutes les violences qu'engendre cette société et les puissants délétères qui se sont pris de la gouverner. C'est pourquoi nous le disons et le répéterons : cette loi est dangereuse, protège et les pervers et les puissants, menace les victimes, et inhibe la vérité. Elle est une perversion en soit, invoquant le bien pour protéger et alimenter ceux qui ne cessent de s'y opposer. Elle n'a rien de féministe. Rien de bienfaisant. Rien de protecteur pour les plus fragiles de la société. Elle doit être abrogée.
@Marvel_Fit, en détention deux mois, après l'avoir accusé mensongèrement d'être un "pointeur" et diffusé de fausses photographies de son sexe, avant de le faire condamner pour harcèlement. Parce que, dénonçant ce mensonge et ce scandale, parce que, démontrant qu'il disait vérité, il aurait provoqué une "vague de harcèlement" (sic). Personne n'est à l'abri. Si
@booba en a fait récemment les frais, de très nombreux anonymes se voient à travers cette loi intimidés, humiliés, sanctionnés de façon injustifiée. C'est cette loi, qui ici a failli éviter que ces faits soient révélés, et que de nombreuses jeunes filles soient en conséquence protégées. C'est cette loi qui a déjà permis de mettre en examen
@booba après qu'il ait révélé le scandale des influvoleurs, en un retournement pervers qu'aucune société ne devrait tolérer. La masse est le contrepouvoir démocratique par excellence. La presse, la manifestation, l'élection, désormais les réseaux sociaux, sont autant d'instruments qui permettent d'inhiber le comportement des puissants, en massifiant l'expression d'une opinion. La masse permet de faire contrepoids de façon pacifique, non-violente, aux dominants. Elle est une protection pour les plus fragiles de la société. Elle est pour cela détestée par tous ceux qui ont en amour le pouvoir, et en haine la vérité. C'est pourquoi ce gouvernement ne cesse de l'invoquer. C'est pourquoi Gabriel Abaya, adolescent tyran, tétanisant année après année les plus fragiles de ses camarades, en a fait le combat du siècle, lui qui ne s'est jamais remis qu'au sortir de l'adolescence, un blog anonyme ait permis, de façon massive, à ses victimes de lui faire savoir à quel point il les avait traumatisés. Enfin protégés par la masse. Par la possibilité offerte, alors qu'ils étaient plus fragiles, de s'exprimer. Ce sont les plus pervers qui en général aiment à se montrer comme victimes de la société. A instrumentaliser le sort des plus vulnérables de la société pour frapper, humilier, blesser, et enfin gagner des points de popularité, en faisant fi de toute décence et de tout rapport à la vérité. Nous dénonçons cette loi depuis qu'elle a été adoptée. Cela m'a valu des fatwas de la part de nombreuses personnes qui n'ont pas compris pourquoi je montais au créneau auprès de personnes clouées au pilori, et qui ont pensé que je m'érigeais contre elles, pour les heurter. Alors qu'il s'agit en le faisant de les protéger d'une violence d'Etat qui, instrumentalisée, cherche à piller le combat pour la défense des plus vulnérables, afin de faire prospérer ses intérêts. Qui n'a pas hésité à faire accuser et emprisonner des innocents, en détenir d'autres, arrêtés à six heures du matin parce qu'ils avaient commis l'erreur de s'exprimer. Nous serons là pour protéger Zoe Sagan comme nous l'avons fait pour bien d'autres, injustement accusés. Et pour nous battre contre la violence, contre toutes les violences qu'engendre cette société et les puissants délétères qui se sont pris de la gouverner. C'est pourquoi nous le disons et le répéterons : cette loi est dangereuse, protège et les pervers et les puissants, menace les victimes, et inhibe la vérité. Elle est une perversion en soit, invoquant le bien pour protéger et alimenter ceux qui ne cessent de s'y opposer. Elle n'a rien de féministe. Rien de bienfaisant. Rien de protecteur pour les plus fragiles de la société. Elle doit être abrogée.
Juan Branco
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