28 octobre 2023

Tous vaccinés, tous en danger

 

Jean-Loup Izambert a de la suite dans les idées et poursuit son analyse de la crise Covid dans un  nouvel ouvrage axé sur les conséquences de ces dites “vaccinations” qui devaient nous sauver d’une crise sanitaire mondiale. Dans le précédent ouvrage avec Claude Janvier, on avait beaucoup parlé de ce virus et de ce qu’il nous disait de la classe politico-économique française et de l’état de la France après 40 à 50 ans de cette gestion européiste voire globaliste.

On rappellera aussi un autre ouvrage récent du même auteur Le scandale ivermectine qui apparait aujourd’hui bien prémonitoire. Cette suite d’ouvrages permet de suivre l’articulation de cette crise sanitaire entre son avant qui se préparait de longue date et son après qui court encore à ce jour.

Ce livre Tous vaccinés, tous en danger ? commence par une longue interview du docteur Jean-Marc Sabatier qui rentre dans le détail de ce scandale sanitaire. Il rappelle le principe fondamentale de la médicine, d’abord ne pas nuire.

On découvre notamment la complexité du système immunitaire humain et sa résilience, sans réelle nécessité de ces injections à base d’ATN messager qui loin de résoudre la situation médicale à court terme vont venir perturber et même dégrader notre système immunitaire sur le moyen et le long terme, sans même parler des nanoparticules ou de la vaccination des enfants. On ressort de cet interview avec le sentiment que des apprentis sorciers ont joué avec notre santé sans raison médicale avérée et à la vue de tous.

L’auteur nous emmène d’ailleurs dans l’arrière-cours de la recherche américaine, sur le rôle de la célèbre DARPA dont l’ombre plane aussi sur la naissance de Google. Les agences à 3 et même 5 lettres entretiennent l’ambiguïté sur ces recherches à double fonction, officiellement de la recherche pour des vaccins capables de sauver de nombreuses vies, mais aussi la capacité des virus offensifs pour attaquer un futur adversaire géopolitique, soit au niveau de la production végétale ou animale soit son potentiel humain. Il a même fallu que Mr Lavrov, ministre des affaires étrangères russe,  tape du point sur la table pour interroger sur les recherches menées en Géorgie par exemple sur l’ADN des populations slaves par des laboratoires aux capitaux américains.

Jean-Loup Izambert revient finalement aussi sur l’Ivermective et son potentiel de guérison soigneusement ignoré et même entravé pour refuser aux malades la possibilité d’une chance de survie. Il détaille l’histoire édifiante d’un chercheur Andrew Hill qui va retourner ses conclusions pour influencer l’OMS dans le sens des laboratoires. Un lobby très puissant d’après ses dires.

Pour ceux qu’une approche technique pourrait rebuter, le livre recèle un formidable glossaire, ainsi que des sources complètes sur les acteurs indépendants de la santé mondiale qui se sont levés face à l’uniformité de la pensée étatique et para-étatique.

De cet ouvrage ressort l’idée générale, porteuse d’espoir, que de multiples personnes, de part le monde, organisées ou seules, ont bien compris les ressorts de cette nouvelle tentative de gouvernance mondiale pour qui la santé n’est qu’un levier de pourvoir parmi d’autres. C’est leur capacité à contrôler l’espace médiatique en Occident qui est l’atout maître de ces dirigeants auto-proclamés, mais la poursuite du réveil des peuples devrait fragiliser leur position, chaque jour un peu plus.


Interview

Le Saker francophone : Où en est le projet politique qui a poussé si fort vers le passe vaccinal ?

Jean-Loup Izambert : Il est toujours sur la table de l’Union européenne mais doit faire face maintenant au lent réveil des consciences. De plus en plus de gens s’interrogent sur le bien fondé de cette mesure. D’une part rien ne justifie, ni scientifiquement ni sanitairement qu’une administration, quelle qu’elle soit, s’arroge le droit d’exclure socialement une partie de la population de toute vie sociale en raison de son état de vaccination. D’autre part, avec le recul sur la pandémie covid-19, les Français commencent lentement à prendre conscience d’un fait que les dirigeants de l’Union européenne, dont les français, continuent de dissimuler : « La grande majorité des contaminations et des décès de l’année 2022 l’a été dans des pays très vaccinés d’Europe et d’Amérique du Nord. » 1.

Aussi, il faudrait que le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, explique comment des organisations de son administration comme la Direction générale de la santé publique ou l’Assurance maladie peuvent continuer de diffuser de la documentation sur la vaccination anti-covid à la fin de l’année 2023 sans mettre en garde les assurés sociaux sur les effets secondaires importants et souvent graves de ces pseudo-vaccins à ARN messager qui sont sans précédent dans l’histoire de la vaccination et sur le danger de ces produits. Cela est particulièrement grave alors que les faits sont probants : l’Union européenne dont les pays compte le plus grand nombre de personnes vaccinées avec des produits à ARNm recommandés par le ministère de la Santé est restée l’épicentre de la petite épidémie de la covid-19 sans discontinuer en 2021 et 2022. Voilà bien l’une des preuves que la stratégie du tout vaccinal avec ces pseudo-vaccins n’y a jamais fonctionné et que le passe sanitaire ou vaccinal n’a aucune raison d’être.

S.F. : Quel est le lien avec le projet de gouvernance mondial de certains comme le WEF ?

J-L.I. : La seule gouvernance mondiale qui existe est celle d’orientations et d’accords momentanés entre politiciens représentant les grands propriétaires privés de la finance et de l’économie. Leurs réunions se font plus fréquentes car ils doivent adapter leurs décisions pour assurer la survie du capitalisme en crise alors que les Etats-Unis, « tête de pont » du système, sont en dépôt de bilan. La guerre totale reste donc leur dernier et seul recours et ils la répandent partout sur la planète depuis la décennie 1990-2000 pour prolonger la survie de l’U.S. Imperium. Partout où flottent la bannière étoilée et le drapeau de l’OTAN c’est la guerre. Les partenaires du Forum économique mondial sont les premiers concernés par la sauvegarde du capitalisme en crise structurelle, c’est-à-dire qui touche tous les secteurs de la société : financier, économique, politique, culturel, morale. Mais ce Forum n’est qu’un « salon où l’on cause » de la bourgeoisie au même titre que d’autres clubs comme le G7. Dans une étude très intéressante Jean-Christophe Graz, universitaire et chercheur spécialisé sur les organisations internationales, associé au Centre for Global Political Economy de l’Université de Sussex (Grande-Bretagne), explique comment ces clubs comme le Forum économique de Davos ne sont que « le support requis pour les personnalités impliquées dans une forme ou une autre de planification stratégique de l’avenir à long terme du capitalisme. » 2

Ces lieux d’échange et de discussion leur permettent d’affiner leur stratégie en dépassant leurs contradictions non-antagoniques pour tenter de régénérer leur système de gestion politico-économique. Mais sur le fond, les grands instituts financiers sont concurrents entre eux. La gouvernance parfois qualifiée de « mondiale » est en réalité capitaliste et se trouve au sein de ce que l’économiste étasunien John Perkins définit comme la corporatocratie. Il connaît bien ce système de l’intérieur pour avoir été recruté dans le passé par la NSA afin d’endetter des pays et favoriser les intérêts économiques, financiers et politiques de Washington. Je m’en suis entretenu avec lui et livre un extrait de nos entretiens dans mon enquête qui paraît aux Editions Jean-Cyrille Godefroy sous le titre Les destructeurs. 3 J’y décris notamment en relevant des faits peu connus ou dissimulés le jeu des dirigeants atlantistes français dans l’affaire Alstom, la privatisation de l’administration française, la crise sanitaire covid-19 et le soutien à la dictature de Kiev. A chaque fois ces dirigeants vont favoriser le Privé, essentiellement des sociétés étasuniennes, au détriment du Public et donc de l’intérêt général.

S.F. : Les affaires de corruption non sanctionnées au sein de l’UE lors des achats de ces injections à base d’ARNm est-elle le signe d’une forme de fusion entre Public et Privé ?

J-L.I. : A mon avis il n’y a pas de fusion entre le Public et le Privé mais une destruction continue du Public au profit des intérêts Privés des sociétés transnationales, principalement étasuniennes. En analysant le bilan catastrophique de 74 années d’intégration des « Etats-Unis d’Europe » que constate-t-on ? De décennie en décennie, au nom d’une prétendue « rigueur budgétaire », de « la libéralisation des marchés » et de « la libre circulation des capitaux » les organisations de l’Union européenne, principalement le Conseil européen, la Commission européenne et le Conseil de l’Union européenne, ont réduit toutes les missions d’intérêt général de l’État – santé, éducation, justice, recherche, logement – et saboté les libertés au profit des intérêts particuliers égoïstes des grands propriétaires privés de la finance et de l’économie. Par exemple, en sept années, entre 2011 et 2018, la Commission européenne a proposé à 63 reprises aux Etats membres de l’Union européenne de privatiser des pans entiers du secteur de la santé publique et de réduire fortement les dépenses de santé publique. Et, rien que pour l’année 2018, le Projet de loi pour le financement de la Sécurité sociale prévoyait des baisses aussi monumentales que scandaleuses de cotisations patronales à hauteur de 65 milliards d’euros avec une prévision de 85 milliards en 2019 au nom de la « libéralisation des entreprises ».

Pendant que les Français font les frais de cette politique de l’Union européenne, qu’ils ne trouvent plus en pharmacie certains médicaments et que 7 français sur 10 renoncent à se soigner en raison des délais d’attente de consultation, des tarifs élevés de spécialistes et de la réduction continue de la prise en charge, les laboratoires pharmaceutiques comme Pfizer, Merck, Abbott, Johnson &Johnson, Sanofi et autres sont au premier rang des profiteurs à la Bourse. Autre aspect concernant les relations incestueuses entre le public et le privé, en l’occurrence entre le politique au niveau de l’Union européenne et des dirigeants de sociétés transnationales privées : Au mois de janvier 2023 les eurodéputés à la tête de la commission covid-19 du Parlement européen demandaient à la fonctionnaire Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, de comparaître devant eux afin de s’expliquer sur son rôle dans les négociations secrètes qu’elle a menées seule avec le PDG de la société Pfizer. Pour mémoire, au mois de septembre 2022, la Cour des comptes européenne constatait qu’« entre août 2020 et novembre 2021, la Commission a signé 11 contrats avec huit fabricants de vaccins, permettant d’obtenir jusqu’à 4,6 milliards de doses de vaccins pour un coût total escompté proche de 71 milliards d’euros ». Population de l’Union européenne : 447 millions d’habitants… Combien de centaines de millions de doses achetées ont été inutilisées et que sont-elles devenues ? Mais, « lors d’une réunion à huis clos [le 16 février 2023] de la Conférence des présidents (CoP) – qui comprend les chefs de tous les groupes politiques et le président du Parlement – les dirigeants ont refusé la demande » ont découvert les journalistes Carlo Martuscelli et Eddy Wax. 4. Ce qui n’empêche pas les dirigeants de l’Union européenne de mener de grandes campagnes médiatiques sur le thème de la « transparence de gestion », de la « lutte contre la corruption » et la « démocratie ». Mais cette propagande ne parvient plus à cacher un fait tenace : l’Union européenne est gangrénée, presque par nature en raison de son pouvoir hyper-centralisé échappant à tout contrôle populaire, par des affaires de corruption de toutes sortes.

S.F. : Dans le même ordre d’idée, peut-on dire que le droit anglo-saxon a colonisé l’UE ?

J-L.I. : L’Union européenne a été conçue dans les années 1940 par les dirigeants de Washington avec des représentants de la dictature de Vichy et des politiciens atlantistes tels Jean Monnet, Antoine Pinay, Robert Schuman et autres Spaak. 5. Son organisation a donc été pensée dès l’origine afin de répondre à la volonté des dirigeants impérialistes de Washington d’assurer leur hégémonie, l’U.S. Imperium, sur l’Europe à la suite et sur le modèle de l’« Espace économique global » du Reich allemand. C’est du reste le juriste nazi Walter Hallstein qui fut chargé par Hitler de préparer l’organisation juridique de « l’Espace économique global » du Reich qui sera, après avoir été recyclé dans l’administration allemande d’après-guerre, le premier président de la future Commission européenne. Tout un symbole ! Depuis, de traité en traité et tout particulièrement depuis le traité de Maastricht de 1992, le règlement supranational l’emporte sur le droit national et la langue française disparaît petit à petit de la communication au sein des organisations de l’Union européenne comme des relations entre Etats. Ainsi, certains documents publics ne sont plus édités qu’en langue anglaise. Que reste-t-il d’un pays comme la France dont les lois sont soumises à la supériorité des règlements de l’Union européenne et dont la langue est systématiquement sabrée par sa seule langue concurrente, l’anglais, qui est celle d’un pays qui a fait le choix de quitter cette Union où elle reste pourtant utilisée ? Je répondrai à cette question dans deux autres enquêtes à venir dont l’une paraîtra sous le titre L’abandon français (IS Edition) à l’occasion du Sommet de la francophonie qui se tiendra en France au printemps 2024. 6.

S.F. : Peut-on cependant imaginer que ces affaires de corruption débouchent sur des procès ?

J-L.I. : Pour qu’il y ait procès, encore faut-il qu’il y ait justice. Or, la justice française ne dispose plus depuis longtemps ni des moyens humains ni des moyens financiers de remplir sa mission. La présidence Sarkozy et les gouvernements de François Fillon, principalement la ministre de la Justice Rachida Dati, portèrent un coup fatal au système judiciaire français qui était déjà mal en point : fermeture de 23 des 181 tribunaux de Grande Instance, de 63 conseils de prud’hommes sur 271 en décembre 2008, suivies par celles de 55 tribunaux de commerce en janvier 2009 et de 178 tribunaux d’instance et de justice de proximité, de 85 greffes détachés de tribunaux d’Instance en janvier 2010. Au total 404 structures qui rendaient la justice ont disparu dans la « réforme » la plus rétrograde et autoritaire jamais engagée depuis la dictature de Vichy. Les rapports régulièrement publiés de la Commission européenne pour l’efficacité de la justice, la CEPEJ, qui est un organisme composé d’experts des 47 États membres du Conseil de l’Europe, mettent régulièrement en évidence le très mauvais classement de la France pour l’efficacité de son système judiciaire.

Le Rapport 2022 de la CEPEJ confirme les tendances observées lors des précédents rapports : le budget de la justice en France se situe toujours parmi les moins élevés, 11 juges pour 100.000 habitants alors que la moyenne est de 22, 3 procureurs pour 100 000 habitants soit le plus faible nombre au sein du Conseil de l’Europe dont la moyenne se situe à 11,8, 104 avocats pour 100 000 habitants, etc. 7 qui n’a d’ « internationale » que le nom, il suffit de s’intéresser à la composition de la « Commission consultative pour l’examen des candidatures au poste de juge » de la CPI et au processus de nomination des juges pour comprendre que cette cour ne contredira jamais les intérêts des Etats ou de personnes liées aux dirigeants des Etats qui lui ont donné naissance, lui permettent d’exister et proposent les candidatures des 18 juges qui y siègent. Le procureur Karim Asad Ahmad Khan, frère de l’ancien député conservateur britannique qui fut condamné en avril 2022 pour une brutale agression sexuelle sur enfant, a participé comme magistrat à plusieurs sales coups de Washington, Londres, Paris et Israël contre des peuples : tribunal pénal international pour le Rwanda, tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, tribunal spécial pour le Liban.

Dans chacune de ces affaires les véritables protagonistes ont été épargnés. Mais c’est en matière de terrorisme qu’il se distingue le plus. Le procureur Khan réussira l’exploit de mener une instruction contre Daech/Etat islamique d’Iraq et du Levant sans jamais mettre en cause les relations entre des politiciens et membres de services occidentaux (Washington, Londres et Paris) avec des dirigeants de la nébuleuse de cette organisation ! 8. De même, est-ce le dictateur de Kiev et les dirigeants des groupes néonazis qui se livrent à des massacres et à un génocide contre les Ukrainiens russophones que va poursuivre la CPI ? Non, bien au contraire. Le 17 mars 2023, la CPI de La Haye émettra un mandat d’arrêt international contre… le président russe Vladimir Poutine et la médiatrice russe pour les droits des enfants Maria Lvova-Belova pour « déportation » d’enfants hors du territoire ukrainien ! En clair la CPI prétend condamner Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, pour avoir mis des enfants et leurs parents à l’abri loin des bombardements de l’armée ukrainienne et des assassinats des groupes néo-nazis et de mercenaires. Au moment où la CPI émettait son mandat, Nikita Safronov, huit ans, est mort à Donetsk tué par un obus de 155mm – standard OTAN – tiré par l’armée ukrainienne sur le taxi qui l’emmenait avec sa famille à sa fête d’anniversaire.

Visiblement pour la CPI bombarder et tuer délibérément des enfants n’est pas répréhensible si les crimes sont commis par l’armée ukrainienne. Par contre, les protéger et les sauver de ces actes criminels serait de la « déportation »… Ces opérations de « blanchiment » de responsables occidentaux de leurs crimes seraient-elles la conséquence du processus de nomination de ces magistrats ? La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) observe que « dans certains cas, il arrive que des États préfèrent ignorer l’expérience de candidat(es) [NdA : à la nomination comme magistrat de la CPI] et nommer/élire une personne en raison de leurs accointances politiques, de marchandage de voix, de leur amitié, ou pour tout autre motif personnel ». 9 A regarder de plus près le fonctionnement de cette basse cour de justice, celui-ci ressemble à s’y méprendre à la bureaucratie coupée de la population qui décide du bien et du mal décrite par le célèbre romancier tchèque Franz Kafka dans son œuvre Le Château. Il n’y a donc rien à attendre de ces tribunaux.

S.F. : Ou alors à l’inverse, cette corruption est devenue la norme, étant même quasiment assumée. A quoi ou à qui servent ces surfacturations et ces probables rétro-commission qui détournent l’argent public ?

J-L.I. : Les surfacturations et autres rétro-commission ne sont qu’une goutte d’eau en regard des milliards d’euros qui sont détournés chaque année des recettes fiscales par les grands propriétaires privés de la finance et de l’économie. Ce n’est qu’un peu d’ « huile dans les rouages » pour que le système survive avec le soutien des centres de services financiers internationaux offshore. La corruption est effectivement devenue la norme et il ne peut en être autrement à ce stade suprême du capitalisme. La grande finance ne sert plus le développement économique réel mais une « économie casino » fictive dont le seul objectif est de réaliser des profits maximum immédiats pour enrichir des clans de gros actionnaires par tous moyens, y compris la guerre. L’intérêt des conflits successifs ouverts par les Etats-Unis se trouve moins dans les diverses formes de criminalité financière de la corporatocratie que dans le surendettement créé aux pays afin de s’approprier leurs richesses. Ce qui se passe avec l’Ukraine n’est que la répétition de ce qui s’est passé dès 1986 contre la Fédération de Yougoslavie et d’autres pays comme l’Irak, la Libye ou la Syrie et bien d’autres à travers le monde. John Perkins évoque cet aspect des ingérences des tenants de ce capitalisme criminel dans mon enquête Les destructeurs. 10

S.F. : Quel est le lien avec la guerre en Ukraine et le découplage Etats-Unis – Chine ?

J-L.I. : Ce qui intéresse les dirigeants impérialistes de Washington – ceux de l’Union européenne n’étant que des serviteurs-payeurs – dans le conflit qu’ils ont ouvert en Ukraine depuis les années cinquante c’est de faire de ce pays un avant-poste contre la Fédération de Russie et s’approprier ses richesses. Après avoir surendetté l’Ukraine les sociétés transnationales profitent de la dette créée par l’Etat US et l’Union européenne pour s’emparer des meilleures entreprises, exigeant la privatisation des services publics et s’accaparant les terres. Une vingtaine de sociétés transnationales contrôlent 71% du marché foncier, agricole et industriel, principalement agro-alimentaire. Parmi celles-ci Archer Daniels Midland (ADM), Bunge, Cargill, Monsanto, Louis Dreyfus la société luxembourgeoise Kernel, la holding étasunienne NCH Capital, BlackRock, Vanguard, Kopernik Global Investors, NN Investment Partners Holdings (Goldman Sachs), et Norges Bank Investment Management, qui gère le fonds souverain norvégien, les sociétés françaises BNP Asset Management Holding et AgroGenerations. A ce jour près de 50% des terres cultivables en Ukraine sont contrôlés par des capitaux étasuniens et les dix plus grandes sociétés foncières d’Ukraine sont enregistrées à l’étranger, principalement dans des places offshore. Pour ce qui est de la République populaire de Chine, l’agressivité des impérialistes de Washington est celle d’une bête blessée qui sait que ses jours sont comptés. Leurs sanctions contre des sociétés chinoises jusqu’à interdire la commercialisation de leurs produits aux Etats-Unis est l’aveu qu’ils n’acceptent pas les technologies plus performantes qui nuisent à leur hégémonie par laquelle ils imposent leurs vieilleries ou les mauvaises copies qu’ils font des productions européennes et asiatiques. Ils ont déjà pratiqué de même dans le passé, en 1976, en interdisant de vol le supersonique Concorde qui détrônait Boeing tout comme en 2019 les fabricants de téléphones portables chinois Huawei et ZTE seront interdits à la vente au prétexte que leur intelligence de conception et leurs performances… « menacent la sécurité nationale ». Plus récemment, en 2021, l’administration Biden a créé des subventions discriminatoires favorisant les constructeurs étasuniens d’automobiles électriques tandis que des campagnes médiatiques et des procédures judiciaires étaient lancées contre la marque Toyota alors qu’elle devenait pour la première fois la marque la plus vendue aux Etats-Unis devant General Motors.

S.F. : Quelle est l’actualité des vaccinations à base d’ARNm ?

Jean-Marc Sabatier

J-L.I. : Les choses sont très simples. Le chercheur Jean-Marc Sabatier, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, directeur de recherche au CNRS, habilité à diriger des recherches en biochimie, l’un des chercheurs français les plus publiés, membre des comités de rédaction de 70 revues scientifiques, a mis en évidence la dangerosité de ces pseudo-vaccins à ARN messager. Il m’a fallu rendre accessible au grand public ses travaux très pointus et avancés en l’interviewant à plusieurs reprises. Les preuves scientifiques existent aujourd’hui, non seulement avec ses travaux mais également avec ceux d’autres chercheurs, de la dangerosité de ces produits à ARNm. Quelle est-elle ? Des composés des nanoparticules lipidiques de ces pseudo-vaccins sont très dangereux pour la santé car ils dérégulent le système rénine-angiotensine. 11

Cette dérégulation provoque un affaiblissement destructeur du système immunitaire. Cette destruction de la barrière de défense de l’organisme contre les infections et les maladies a pour conséquences de les favoriser et/ou de réactiver des maladies qui étaient maîtrisées (cancers, diabète, cardio-vasculaires, etc.) Jean-Marc Sabatier explique comment, pourquoi et les dangers présents mais surtout ceux à venir dans mon enquête publiée sous le titre Tous vaccinés, tous en danger ? (IS Edition). De même, je montre dans cette enquête comment le médicament qui soigne de la covid-19, l’Ivermectine, a été déconseillé par l’OMS sur la base d’une étude scientifique falsifiée. Les preuves scientifiques de l’efficacité et de la sûreté de l’Ivermectine, existaient déjà en 2020. Au mois d’octobre de cette année 99 études et analyses réalisées par 1089 chercheurs avec le concours de près de 138 000 patients de 28 pays attestent de ces qualités. De plus, une banque de données mondiales créée aux Etats-Unis et à laquelle participent des scientifiques du monde entier recense tous les travaux faits sur l’Ivermectine à travers le monde, présente toutes les études et des synthèses. Chacun peut y accéder gratuitement en composant http://www.c19ivm.org.

Il faut donc que les Premiers ministres, ministres de la Santé et surtout les responsables d’administrations du ministère de la Santé, des organismes de conseils – Conseil scientifique et CARE hier et Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (COVARS) aujourd’hui – s’expliquent : pourquoi faire vacciner les Français contre la covid-19 avec des produits peu efficaces, potentiellement dangereux – dont les effets secondaires importants et graves sont constatés par tous les centres de pharmacovigilance – et coûteux quand il existe un médicament efficace, sûr, peu cher et qui peut même être utilisé de manière préventive ? Dans l’immédiat Jean-Marc Sabatier indique qu’« il n’est pas souhaitable de poursuivre ces injections, car le rapport bénéfices/risques est très défavorable, tandis que la protection conférée par ces vaccins est devenue négligeable, voire négative. » De plus, ainsi qu’il l’explique, « les personnes recevant les injections vaccinales de rappel sont davantage susceptibles d’être infectées par les nouveaux variants émergents du SARS-CoV-2 et de faire des formes plus graves ou mortelles de la Covid-19. »

S.F. : On parle de nouveaux variants. Va-t-on vers de nouveaux confinements ? Surtout si la défaite de l’OTAN en Ukraine devait être consommée ?

J-L.I. : Ainsi que le précise Jean-Marc Sabatier, « les variants et sous-variants circulants aujourd’hui sont très contagieux mais très peu létaux. » Pour ce qui est des confinements, voyons quelle est la dangerosité de la covid-19 en se référant aux chiffres produits par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le taux de mortalité, soit le nombre de personnes décédées de la covid-19 rapporté au nombre d’habitants de la planète ne témoigne pas d’une maladie extrêmement dangereuse. Au mois de septembre 2023, l’OMS recensait 6 959 316 personnes décédées de la covid-19. Rapporté à la population mondiale de 8 milliards d’habitants, cela représente un taux de mortalité est de 0,086% ! Mais, il s’agit là du nombre de personnes déclarées décédées de la covid-19 par les États à l’OMS. Or, plus ou moins 90% de ces personnes ne sont pas décédées de la maladie covid-19, mais d’une autre maladie dont elles souffraient – dite comorbidité – alors qu’elles ont été infectées par le SRAS-CoV-2. De plus, la plupart d’entre elles ayant été vaccinées, ces pseudo-vaccins à ARNm ont favorisé le développement de leur maladie en affaiblissant leur système immunitaire. Concernant la France, une étude publiée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) indique que « pour près de 86,5 % des décès dus au Covid-19, au moins une comorbidité ou complication est mentionnée sur le certificat de décès, cette proportion montant à 93,4 % chez les moins de 65 ans. » 12

Au niveau mondial 90% des 6,9 millions de décès recensés par l’OMS représentent plus ou moins 810 000 personnes réellement décédées de la covid-19 sur quatre années, du début de l’année 2020 à la fin de l’année 2023, soit une moyenne approximative de 210 000 personnes par année réellement décédées de la covid-19. À titre de comparaison, l’OMS indique que selon les années la grippe tue entre 290 et 650 000 personnes par an en fonction de la virulence des virus. En conséquence, rien ne justifierait un nouveau confinement pas plus que cette vaccination avec des produits à ARNm dont les effets secondaires indésirables ne sont pour le moment, ainsi que Jean-Marc Sabatier en explique les raisons dans Tous vaccinés, tous en danger ?, que « le haut de l’iceberg » : « Ce que l’on voit avec les effets immédiats, c’est la partie émergée de l’iceberg, c’est-à-dire qu’il y a toute une partie immergée qu’on ne voit pas, mais le jour où elle sera visible, cela sera catastrophique, parce qu’il ne sera pas possible de revenir en arrière. Et là, en injectant des doses conséquentes d’ARN messager au cours des rappels vaccinaux, c’est-à-dire en saturant le système, nous allons obligatoirement vers un dysfonctionnement majeur du système immunitaire et vers des maladies auto-immunes, voire des cancers. » 13 C’est pourquoi j’invite les lecteurs à refuser de se faire injecter ces produits dangereux comme le pouvoir les y invite à nouveau et à s’emparer du livre Tous vaccinés, tous en danger ? qui contient l’exposé clair de ces preuves scientifiques pour demander des explications à leurs élus et aux professionnels de la santé qui leur conseilleraient encore de se faire injecter ces produits à ARNm.

Liens d’émissions :

Notes

  1. Rapport mensuel de situation Covid planétaire du 1er Janvier 2023
  2. GRAZ Jean-Christophe, « Qui gouverne ? Le Forum de Davos et le pouvoir informel des clubs d’élites transnationales », A contrario, 2003/2 (Vol. 1), p. 67-89. DOI : 10.3917/aco.012.89. URL : https://www.cairn.info/revue-a-contrario-2003-2-page-67.htm
  3. Les destructeurs – U.S. Imperium : la fin, Un nouveau monde émerge, par Jean-Loup Izambert, éd. Jean Cyrille Godefroy (http://www.editionsjcgodefroy.fr
  4. Les dirigeants du Parlement européen bloquent l’examen public de von der Leyen sur le contrat de Pfizer, par Carlo Martuscelli et Eddy Wax, Politico (http://www.politico.eu),16 février 2023 
  5. Lire Les destructeurs, par Jean-Loup Izambert, éd. Jean-Cyrille Godefroy, ch. 5 Quand Washington voulu faire de la France un protectorat, p.49
  6. L’abandon français – Des racines sans les ailes, par Jean-Loup Izambert et Claude Janvier, IS Edition (http://www.is-edition.com)
  7. Source : CEPEJ, Rapport 2022. Quant à la Cour pénale internationale (CPI)
  8. Lire 56,tome 1 – L’Etat français complice de groupes criminels et 56, tome 2, Mensonges et crimes d’Etat, par Jean-Loup Izambert, IS Edition 
  9. Fédération internationale pour les droits humains, Evénement à La Haye : l’heure est venue d’élire les juges de la CPI, 6 octobre 2020.
  10. Les destructeurs, par Jean-Loup Izambert, éd. Jean-Cyrille Godefroy.
  11. Le Système rénine-angiotensine (SRA) est un système physiologique et hormonal majeur pour le fonctionnement de notre organisme. C’est un système qui est présent à plusieurs endroits en même temps et se retrouve sur les nombreux organes et tissus du corps humain (cœur, foie, poumons, pancréas, reins, rate, cerveau, intestins, peau, système auditif, système vasculaire, yeux, glandes surrénales, systèmes reproducteurs et autres). Il est responsable des fonctions autonomes (fonctions automatiques) rénales, pulmonaires et cardiovasculaires et contrôle aussi l’immunité innée et les divers microbiotes. 
  12. Source : DREES, Études et Résultats, «Covid-19 : troisième cause de décès en France en 2020 quand les autres grandes causes de décès baissent», par Diane Naouri (DREES), Anne Fouillet (Santé publique France), Walid Ghosn (INSERM-CépiDc), Élise Coudin (INSERM-CépiDc), décembre 2022, n°1250.
  13. Tous vaccinés, tous en danger ? par Jean-Loup Izambert, IS Edition , ch. Quels effets secondaires après l’injection ? Intervention du docteur Jean-Marc Sabatier, p.60.

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