C’est une surprise que de plus en plus d’observateurs attendaient. Une fuite sans doute dirigée nous apprend que le candidat démocrate Robert F. Kennedy Junior ne sera sans doute pas dans la campagne présidentielle un candidat de ce parti. Le barrage scandaleux du DNC (direction du parti) par tous les moyens, y compris les plus illégaux bien entendu, semble s’être montré très efficace comme JFK l’a souvent reconnu lui-même, et il est probable qu’une candidature JFK sera (serait) bloquée ; elle le serait comme démocrate, mais pas comme indépendant, ce qui réjouirait considérablement Trump et, en général, tous les adversaires du système de l’américanisme.
Qui mieux que RT.com vaut d’être cité pour cette nouvelle ?« Le candidat à la présidentielle américaine, Robert F. Kennedy Jr., aurait prévu de se présenter comme candidat tiers, ce qui pourrait potentiellement bouleverser la course à la Maison Blanche en 2024 en sapant les voix démocrates du président Joe Biden et en augmentant les chances d'une victoire républicaine.
» Kennedy, qui est actuellement le principal challenger de Biden pour l'investiture du Parti démocrate, prévoit d'annoncer sa candidature en tant qu'indépendant lors d'un événement de campagne le 9 octobre en Pennsylvanie, a rapporté Mediaite vendredi. La campagne de Kennedy diffusera des publicités attaquant le Comité national démocrate (DNC) pour “ouvrir la voie” à l’annonce, a indiqué le média.
» Kennedy a critiqué le DNC pour avoir refusé de lui donner une chance équitable de remporter l’investiture du parti, et a critiqué Biden pour avoir refusé d’approuver la protection des services secrets américains pendant la campagne, malgré de nombreuses menaces de mort. Il est le fils du candidat à la présidentielle de 1968, Robert F. Kennedy, et le neveu de l'ancien président John F. Kennedy Jr., tous deux assassinés.
» “Bobby a le sentiment que le DNC change les règles pour exclure sa candidature, donc une candidature indépendante est la seule voie à suivre”, écrit ‘Mediaite’ citant un membre de la campagne de Kennedy. Le New York Times a rapporté la semaine dernière que Kennedy avait rencontré le président du Parti libertaire, suggérant qu'il envisageait de se présenter à la présidence sans remporter l'investiture démocrate. »
Bien entendu, cette probable décision de RFK constitue un événement central dans cette pré-campagne. Tout le monde devine le potentiel de voix d’un Kennedy revenant sur la scène politique, notamment en réclamant la vérité sur les morts de son oncle et de son père. Il prendrait ces voix en très grande majorité à gauche et au centre, chez les démocrates qui ne supportent plus l’orientation actuelle du parti alors que Bobby réclame un retour au parti démocrate classique, et chez les indépendants non-trumpistes (plus qu’antitrumpistes) et également dégoûtés par l’orientation actuelle du parti démocrate. Bref, c’est évidemment Biden qui est de loin le plus menacé de perdre des voix, dans une situation qui rappelle, en mode inverti, – à gauche au lieu d’être à droite, – l’aventure Bush-père en 1992, battu (par Clinton) à cause des millions de voix remportés par le populiste Ross Perot.
« Un sondage Rasmussen Reports réalisé plus tôt ce mois-ci a montré que 57% des démocrates envisagent de voter pour Biden lors des élections primaires du parti, contre 25% qui soutiennent Kennedy. La même enquête révèle que 33% des électeurs démocrates soutiendront probablement Kennedy s’il se présente comme candidat tiers aux élections générales de novembre 2024 contre Biden et le favori républicain Donald Trump.
» Un tel résultat aurait coûté à Biden environ 27 millions de voix lors des élections de 2020, ce qui aurait pu aboutir à une victoire écrasante du président Trump de l’époque. Un candidat tiers puissant pourrait avoir un impact similaire à celui du milliardaire texan Ross Perot, un conservateur budgétaire qui a détourné des voix du président de l’époque, George H.W. Bush en 1992. Les partisans de Bush ont soutenu qu’il n’avait pas été réélu à cause de la candidature de Perot. Le candidat Perot avait remporté 19,7 millions de voix. »
Rien n’est encore joué mais une belle partie se noue. Désormais si la nouvelle se confirme, le parti démocrate, après avoir tiré à boulets rouges sur Kennedy, va faire indirectement (par pudeur, important chez ces grands sensibles) son siège pour le convaincre de ne pas se présenter, arguant que sa candidature menacera également le parti démocrate lui-même, – non seulement d’une scission, mais possiblement de sa disparition, – ce qui est loin d’être faux.
Le DNC a joué son jeu extrémiste car toute sa politique et son pouvoir de corruption sont aujourd’hui alimentés par une seule constante, absolue et totalitaire : la haine de Trump, plaçant toute sa réflexion à l’extrême. Ce sentiment s’appuie indirectement sur la nécessaire réélection du déchet Biden, et tout ce qui pouvait et peut compromettre sa candidature au sein du parti démocrate devait et doit être balayé. Ce fut, c’est le cas de JFK.
Le DNC, toujours aveuglé par cette haine et vivant comme les USA-dégénératif et leur politiqueSystème dans un simulacre déformant tout selon ce principe quasi-divin, – la Sainte-HainedeTrump, dont on peut penser qu’elle soutient les croyances et “la foi” du DNC, – pensait que les personnes concernées par cette aventure partageaient le même sentiment de cette centralité (pour le haïr ou pour le vénérer) du phénomène Trump. Contre toutes les évidences, il a probablement cru que ce serait le cas de Bobby, et qu’il suffirait de bloquer sa position au sein du parti démocrate pour le décourager de se présenter et se convaincre de sauver, par esprit de sacrifice, le parti démocrate.
Cela ne semble être nullement le cas parce que Bobby estime que le parti démocrate tel qu’il est devenu est complètement et diaboliquement perverti par la puissance de cette politiqueSystème justement, par la collusion avec les grandes entreprises à tendance postmoderniste, par l’idéologie woke et sa bêtise cruelle en rangs serrés. Il trouve dans cet amoncellement de monstruosités tout ce qui a fomenté et exécuté son père et son oncle il y a plus d’un demi-siècle, – tout ce qui forme l’« Indicible », selon le livre qui a constitué un élément central dans sa décision de se présenter... Ce ne sont pas des choses que le DNC, non plus que la CIA et le CMI, les amis de la bande, sont habitués à prendre en considération.
« ... Car j’avoue finalement qu’un seul détail m’a tout entier attaché à l’événement de la candidature de Kennedy, quelle qu’en soient le destin, la dimension politique-politicienne, l’apport de désordre qu’elle pourrait développer dans la situation général, ou bien l’abysse de silence et de censure où elle pourrait sombrer dans les manœuvres de la corruption de la direction du parti démocrate, – et ce détail qui m’a arrêté est de l’ordre de la métahistoire. Il concerne, – naturellement dirais-je, car sa candidature nous ramène à la tragédie, – ce que RFK Jr. croit à propos des deux assassinats de son oncle et de son père. Pour ce cas et ces quelques lignes, Wiki est une source acceptable :
» “Concernant l'assassinat de John F. Kennedy, il a déclaré que son père était ‘nettement convaincu’ que Lee Harvey Oswald n'avait pas agi seul et qu'il pensait en privé que le rapport de la commission Warren était un ‘travail de piètre qualité’. Selon Robert F. Kennedy Jr en janvier 2013 : ‘À ce stade, je pense que les preuves sont très, très convaincantes et qu’il ne s’agit pas d’un tireur isolé’. Le livre ‘JFK et l’Indicible’ a été reconnu comme très pertinent par Kennedy, qui a déclaré qu’il l’avait poussé à visiter Dealey Plaza, le site de l'assassinat de son oncle, pour la première fois.” »
Avec de telles idées, un Bobby Kennedy Junior est un homme infiniment dangereux (et lui-même en danger, bien sûr) s’il n’accepte pas de se sacrifier pour le parti démocrate, par exemple en abandonnant une candidature indépendante après quelques pirouettes pour sauver la face. C’est dire si on le suivra de près, non pas sa possible élection ou quelque chose de ce genre, mais pour sa fantastique capacité de destruction de pans entiers du Système en ressuscitant le spectre de deux assassinats qui ont changé à jamais l’Amérique et engagé cette puissance sur la voie de la “dégénérescence de l’Empire”. C’est dire si, selon notre appréciation, JFK candidat indépendant est bien plus efficace que le ‘ticket’ Trump-Kennedy envisagé par certains car il garde toute sa pureté d’archange-vengeur auprès des électeurs démocrates.
Après les élections, si par extraordinaire Biden ou son remplaçant-bouffe était battu malgré tous les champs de mine qui le protègent, c’est-à-dire si Trump était réélu malgré tous les champs de mine qui le menacent, il faudrait voir la situation de JFK et ses rapports avec Trump d’un œil bien différent.
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