En effet, le 3 octobre, le ministre de la Santé, professeur d’histoire de formation, déclarait sur France-Inter
« qu’il n’y a pas d’effets secondaires de la vaccination Covid-19 » en guise d’incitation pour lancer la nouvelle campagne de vaccination Covid-19.
La journaliste Léa Salamé qui l’interrogeait lui a posé la question suivante à la 20e seconde :
« On ne va pas forcer les gens à se faire vacciner (i.e contre la COVID-19) donc comment pouvez-vous convaincre les personnes qui nous écoutent ce matin d’aller tout à l’heure se faire vacciner ? »
A la question, le ministre de la Santé a répondu :
« Je leur dis, on a un vaccin qui est plus efficace que celui de l’an dernier, il correspond parfaitement aux souches, maintenant, on a trois ans de recul, on sait qu’on n’a pas d’effets secondaires et donc il faut y aller ! »
Le deux plaignants ont donc porté plainte contre le ministre de la Santé devant la CJR (Cour de justice de la république) pour tentative d’escroquerie au consentement à la vaccination contre la Covid-19.
En effet, ils considèrent que "cette affirmation s’avère fallacieuse" au regard des informations scientifiques disponibles dans de nombreux pays, et des documents officiels des autorités sanitaires française et européenne. Elle a entraîné de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.
L’avocat des plaignants, Me Protat, joint ce jour, a déclaré : « En prétendant qu’il n’y a pas d’effets secondaires à la vaccination contre la Covid-19 alors que des centaines de milliers de cas sont répertoriés en France, dont 25% graves, le ministre de la Santé a employé des manœuvres frauduleuses. »
De plus, Me Protat, avocat de collectifs de victimes, qui connaît donc la réalité des chiffres sur les effets secondaires et les vies brisées, ajoute : « Si d’aventure, le ministre a réussi à convaincre des gens d’aller se faire vacciner, cela est très grave car le consentement de ces personnes aura été biaisé par les fausses informations données. »
Sur l’action intentée par le professeur Perronne et Xavier Azalbert, Me Protat explique : « Le but de cette action est de rétablir la vérité des chiffres pour que chacun puisse faire un choix éclairé conformément au droit au consentement libre et éclairé, et rétablir la dignité des victimes qui sont ici traitées comme si elles n’existaient pas du tout. »
Me Protat s’étonne que la journaliste Léa Salamé n’ait pas repris le ministre sur ses déclarations. « Il est de son devoir, pour un tel sujet d’intérêt général, de respecter pleinement la charte de Munich afin de donner un éclairage complet et impartial aux auditeurs. »
En août 2023, le Conseil d'Etat a validé la sanction de l’ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) contre CNews pour une interview du professeur Perronne face au journaliste Ivan Rioufol, car ce dernier n’avait pas invité de contradicteur. La question se pose donc : pourquoi Léa Salamé a-t-elle laissé Aurélien Rousseau parler sans contradicteur et aussi sans rétablir les faits sur un sujet aussi important ?
Réponse au tribunal.
* modifié le 6/10/2023 à 17h15 : la journaliste qui a conduit l'interview est Léa Salamé et non Sonia Mabrouk. Avec nos excuses confraternelles auprès de Sonia Mabrouk.
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