16 octobre 2023

L’intubation a tué plus que la maladie

Souffler dans un poumon nécrosé, non élastique, va « déchirer » les tissus, aggravant le phénomène inflammatoire, entraînant des septicémies. Ce qui fut fait par incompétence criminelle.


Une étude de l’université Northwestern conclut que la majorité des patients Covid19 mis sous respiration mécanique invasive ont succombé à une pneumonie bactérienne, et non pas au SARS-CoV-2.

Dans le monde entier, entre 66 et 86% de tous les patients Covid intubés sont décédés. De nombreux médecins s’étaient positionnés en 2020 contre la généralisation de cette pratique.

Une étude de l’université Northwestern (États-Unis) leur donne raison : la majorité des patients Covid19 mis sous respiration invasive ont été tués des suites d’une pneumonie bactérienne, et non pas par le SARS-CoV-2.

Les scientifiques ont également trouvé des preuves que le Covid-19 ne provoque pas de “tempête de cytokines”, souvent considérée comme une cause de décès.

L’intubation provoque de graves infections bactériennes

Selon les résultats de l’étude publiée en mai 2023, le remède serait pire que le mal puisque les décès par infection bactérienne dite “secondaire” pour les patients intubés dépassent les taux de mortalité dus à l’infection virale elle-même.

Benjamin Singer, MD, médecin spécialiste des soins pulmonaires et intensifs à la Northwestern Medicine, USA.

“Notre étude souligne l’importance de la prévention, de la recherche et du traitement agressif de la pneumonie bactérienne secondaire chez les patients gravement malades atteints de pneumonie sévère, y compris ceux atteints du Covid-19", a déclaré l’auteur principal Benjamin Singer, MD, professeur de médecine pulmonaire, de biochimie et de génétique moléculaire à l’université Northwestern. Le chercheur est également médecin pulmonaire et de soins intensifs.

“Ceux qui ont été guéris de leur pneumonie secondaire étaient susceptibles de vivre, tandis que ceux dont la pneumonie ne s’est pas résorbée étaient plus susceptibles de mourir”, a déclaré Singer. “Nos données suggèrent que la mortalité liée au virus lui-même est relativement faible, mais que d’autres événements survenant pendant le séjour en unité de soins intensifs, comme la pneumonie bactérienne secondaire, contrebalancent cette tendance."

Le “choc cytokinique” au placard

Les résultats de l’étude réfutent également la théorie de la tempête de cytokines, a déclaré Singer.

Le terme “tempête de cytokines” signifie un état inflammatoire généralisé qui entraîne une défaillance des poumons, des reins, du cerveau et d’autres organes. “Si c’était vrai, si la tempête de cytokines était à l’origine de la longue durée de séjour que nous observons chez les patients atteints de Covid-19, nous nous attendrions à voir des transitions fréquentes vers des états caractérisés par une défaillance de plusieurs organes. Ce n’est pas ce que nous avons observé”, ajoute le scientifique.

L’intubation n’est pas un traitement

L’intubation est-elle à proprement parler un traitement des infections respiratoires? Au début de la pandémie, de nombreux médecins ont remis en question l’utilisation de ventilation mécanique invasive pour traiter le Covid, pour lui préférer d’autres méthodes, comme l’oxygénothérapie. Parmi eux se trouve la Dr Noémie Zucman, auteure d’une étude sur la question :

Le recours à la ventilation mécanique invasive a été la règle pour la très grande majorité des patients présentant les formes les plus graves de pneumonie à Covid-19, dépassant 90% dans certaines séries. L’oxygénothérapie à haut débit a été de fait utilisée dans quelques services de réanimation qui en avaient l’expérience, bien qu’elle ne figurait pas initialement parmi les recommandations de prise en charge du Covid-19 de certaines sociétés savantes. Elle est en effet maintenant très largement utilisée en première intention chez les patients présentant une insuffisance respiratoire aiguë hypoxémique.

Un autre médecin, le Dr Matt Strauss, avait déclaré dans The Spectator en mai 2020 que les “respirateurs ne guérissent aucune maladie : ils peuvent remplir vos poumons d’air lorsque vous êtes incapable de le faire vous-même”.

Le Dr Thomas Voshaar, pneumologue allemand et président de l’Association des cliniques pneumologiques, avait déclaré en avril 2020 dans la Frankfurter Allgemeine :

"Lorsque nous avons lu les premières études et les premiers rapports en provenance de Chine et d’Italie, nous nous sommes immédiatement demandé pourquoi l’intubation était si fréquente dans ces pays. Cela contredisait notre expérience clinique de la pneumonie virale."

Le problème des infections décelé très tôt

Le problème principal de la pratique est que les sondes d’intubation sont une source potentielle d’infection. Des études montrent que ce problème affecte jusqu’à 28 % de toutes les personnes placées sous ventilateur et qu’il tue 20 à 55 % des personnes infectées.

La ventilation mécanique endommage également la structure physique des poumons, entraînant des “lésions pulmonaires induites par l’intubation”, qui peuvent avoir un impact considérable sur la qualité de vie, voire entraîner la mort.

Certains experts estiment que 40 à 50% des patients ventilés meurent, quelle que soit leur maladie.

@drpguerin

Bonjour, Dès AVRIL 2020, une équipe de Strasbourg a mis en évidence le phénomène d’embolie pulmonaire, causé par une coagulation (thrombus) dans les vaisseaux du poumon.

Les zones non irriguées se nécrosent (meurent). Le poumon perd en surface d’échange. Le taux d’oxygène dans le sang chute. Ce phénomène (hypoxie heureuse) n’étant pas douloureux, il n’est pas ressenti par le malade.

Les tissus nécrosés ne sont plus élastiques. Donc, souffler dans un poumon nécrosé, non élastique, avec des zones mortes, va « déchirer » les tissus, aggravant le phénomène inflammatoire (la « tempête cytokinique »), pouvant entraîner des septicémies. Ce qui fut, par incompétence criminelle, fait. Il fallait faire varier la concentration dans l’air inspiré en oxygène, comme cela fut fait à l’IHU (et en routine en médecine vétérinaire )

Rappelons que les auteurs mentionnaient, l’utilité du dosage des D-Dimères, et que le Professeur Raoult a, à plusieurs reprises, attiré l’attention sur l’importance de mesurer le taux d’oxygène dans le sang avec un simple oxymètre de doigt.

Tout ceci est évident pour un SOIGNANT !

https://sit-radiologie.fr/sites/www.sit-radiologie.fr/files/medias/documents/leonard-lorant_et_al_2020_radiology.pdf

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