« Restauration : les plats non faits maison devront être signalés explicitement d’ici 2025, annonce Olivia Grégoire.
La ministre déléguée en charge de la consommation, du commerce et de l’artisanat se remonte les manches pour protéger clients et restaurateurs. Dans les colonnes de La Tribune Dimanche, l’ex porte-parole du gouvernement dessine les contours d’une nouvelle obligation forçant les établissements à signaler explicitement sur leur carte les plats non préparés sur place. L’objectif ?
« Valoriser la fonction de maître-restaurateur, protéger le consommateur et préserver la gastronomie française », détaille le cabinet de la ministre au Figaro. »« La mesure entrera en vigueur d’ici 2025 », avance le cabinet d’Olivia Grégoire. « Il existe aujourd’hui une iniquité entre les restaurateurs qui jouent le jeu en achetant et travaillant des produits frais et ceux qui se procurent tout chez des grossistes. Surtout en période d’inflation où le frais et le brut sont beaucoup plus chers que le transformé ! », explique l’entourage de la ministre. Au terme d’une consultation de trois à quatre mois, Olivia Grégoire entend donc instaurer, via un arrêté gouvernemental, l’obligation de mentionner les plats non faits-maison. Valable pour les 175.000 restaurateurs de France, cette nouvelle norme s’ajoutera au label « fait maison » créé en 2014, « inconnu du grand public et facultatif ».
7.000 restaurateurs seulement proposent des plats entièrement faits maison !
Je peux vous dire qu’en gros 170.000 restaurants vendent du « TRICATEL », les plus jeunes feront des recherches s’ils n’ont pas la « réf » comme disent mes enfants.
Il y a pas mal de monde qui va devoir apprendre à cuisiner…
A moins que la ministre ne se rende compte qu’avec les charges imposées et justement l’inflation, qu’avec les taxes et les normes, qu’avec les problèmes de personnel et le droit social, faire du fait maison c’est possible et facile… mais à 50 euros le menus… tout le reste est donc de la boustifaille de plus ou moins bonne qualité en fonction de la gamme et du prix.
Vous avez désormais des plats « industriels » de bien meilleure qualité que ce que feraient beaucoup de cuistots médiocres, sans oublier, qu’en termes d’hygiène, il y a beaucoup moins de risques avec des process industriels très rigoureux là où le restaurateur du coin, débitant de manière irrégulière, vous servira tôt ou tard du « frelaté ».
Derrière la bonne idée d’Olivia Grégoire, se cache, en réalité une belle bêtise.
Il n’y a presque plus de fait maison, car le fait maison a été rendu presque impossible à réaliser à coûts accessibles pour les clients.
Ceux qui nous dirigent ne comprennent jamais les conséquences de leurs politiques parce qu’ils ne sont pas ancrés dans la vraie vie.
Source Le Figaro.fr ici
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