Le fait nouveau est le constat de carence du Conseil de sécurité essentiellement par la faute des USA. Et l’intervention de l’assemblée générale de fait comme organe de décision devenant «contraignant». En vertu de la résolution historique «S’unir pour la paix», adoptée par l’Assemblée générale en 1950, l’organe peut convoquer une «session extraordinaire d’urgence» dans les 24 heures, si le Conseil de sécurité «n’exerce pas sa responsabilité principale» en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales.
Cette dixième session extraordinaire d’urgence a été convoquée pour la première fois en avril 1997, à la suite d’une demande du Qatar. Elle faisait suite à une série de réunions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale concernant la décision israélienne de construire un vaste projet immobilier dans une zone de Jérusalem-Est.
La session s’est réunie pour la dernière fois le 13 juin 2018 pour examiner un projet de résolution intitulé «Protection de la population civile palestinienne».
Les membres de l’Assemblée générale des Nations unies votent sur une résolution lors de la reprise de la 10ème session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.
L’Assemblée générale des Nations unies a adopté vendredi une résolution appelant à une «trêve humanitaire immédiate et durable» entre les forces israéliennes et les militants du Hamas à Gaza. Il exige également la fourniture «continue, suffisante et sans entrave» de fournitures et de services vitaux aux civils pris au piège à l’intérieur de l’enclave, alors que les médias suggèrent qu’Israël a étendu ses opérations terrestres et intensifié sa campagne de bombardements.
Danielle Bleitrach
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