Le choc économique de la guerre pour Israël va être majeur. Pour le monde entier cela risque d’être également une conflagration.
Concrètement, regarder ce qui se passe là-bas va nous permettre d’anticiper une partie importante de ce qui va arriver ici comme regarder ce qui se passait à Wuhan en Chine préfigurait les actions privatives de liberté qu’allaient prendre nos gouvernements occidentaux sous la forme de confinements ou de passes sanitaires.
L’économie israélienne avec ses 500 milliards de PIB est la plus grosse économie du Moyen-Orient.
Elle est à l’arrêt.
D’une part 350 000 réservistes ont été rappelés créant un trou béant dans la main-d’œuvre du pays. Au même moment tous les permis de travail des Palestiniens de Gaza ont été annulés. Là encore le trou de main-d’œuvre est béant.
Les tensions liées à la guerre, n’incitent pas à la consommation qui s’effondre de même que la fréquentation de tous les lieux de sorties et de commerces.
L’industrie de la construction est en plein naufrage.
Le secteur du tourisme s’est effondré en quelques heures.
Le déficit budgétaire va se creuser à une vitesse jamais vu et la dette d’Israël suivra.
L’industrie des hautes technologies, qui a prospéré pendant la pandémie de COVID-19, est également en difficulté, alors qu’elle pèse habituellement 18 % du PIB d’Israël et représente la moitié de ses exportations.
« La productivité diminue considérablement, car le travail quotidien s’efface devant des préoccupations existentielles », relève Barak Klein, directeur financier de l’entreprise de technologie financière ThetaRay.
Les entreprises activent leurs plans de continuité d’activité.
« Le ministère de l’Economie a créé une cellule de crise et lancé un numéro d’aide. Jusqu’à présent, sa base de données a permis de mettre en relation au moins 8.550 personnes avec des entreprises en difficulté. Lorsqu’un centre logistique d’une grande chaîne de supermarchés a été mis à l’épreuve, 38 personnes ont ainsi été envoyées pour assurer une permanence de nuit. »
Israel rentre de plain-pied dans l’économie de guerre.
Une guerre existentielle coûte effroyablement cher.
Cela a toujours ruiné les nations et c’est une règle vieille comme le monde.
La guerre dévore les hommes et l’argent.
Source Agence de presse Reuters via boursorama.com ici
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