En gros, ce PDG d’un gros promoteur immobilier australien explique sans vergogne, que les salariés sont devenus arrogants alors que le rapport de force entre employés et employeurs a changé en faveur des premiers ce qui était une grande première depuis les années 80 et la fin du « plein emploi ».
Le problème du plein emploi, c’est qu’il rend les salariés et les travailleurs exigeants. Ils veulent des conditions de travail agréables, ils veulent même tenez-vous bien… des augmentations.
Insupportable pour les marges des entreprises bien évidemment !
Il faut donc rabattre le caquet de tous ces péteux.
Et pour ce faire, il n’y a pas 36 solutions.
Il faut que les salariés souffrent.
Il faut écraser et casser l’économie.
Il faut augmenter le chômage.
Il faut qu’ils supplient pour avoir un travail.
Il faut qu’ils aient peur.
Bref, un programme charmant comme vous pourrez le constater en visionnant la vidéo sous-titrée en français ci-dessous.
Le capitalisme à la « papa ».
Permettez-moi de partager une autre vision du capitalisme, qui rappelons-le peut recouvrir plein de réalités différentes.
La définition du capitalisme au sens strict est la suivante : le capitalisme c’est la propriété privée des biens et des moyens de production.
C’est tout.
J’ai une vision à la papa du capitalisme.
Je n’aime pas le capitalisme financier anglo-saxon.
J’aime le capitalisme de l’entrepreneuriat, de l’entreprise, de la PME et de la TPE.
J’aime le capitalisme paternaliste, dans le sens noble du terme o le chef d’entreprise a charge d’âmes.
Il doit veiller à la bonne marche de l’entreprise car il fait travailler des vrais gens. Il participe à la vie de vraies familles. Il en est responsable.
C’est dans la grande majorité des cas de cette façon-là que les choses fonctionnent dans les PME et PMI de notre pays.
Chaque personne se connaît. Chaque poste est important.
Ce capitalisme a du sens, et dans ce dernier, il n’y a aucune volonté de faire souffrir l’autre, mais la nécessité de travailler ensemble, du patron à l’employé pour que l’entreprise soit là demain et donc que le boulot de chacun soit aussi là demain.
Il est de bon ton de se moquer de ceux qui osent dire que c’était mieux avant.
Je n’ai aucun problème pour affirmer haut et fort que, oui.
C’était mieux avant.
Avec le capitalisme à la papa, les gens étaient nettement plus heureux.
Rien n’était parfait, mais oui, c’était mieux.
Il n’y avait pas les 35 heures, il n’y avait pas les RTT, mais il y avait du boulot pour tous les courageux, et quand un patron était vilain, on pouvait facilement trouver une place ailleurs, et cet équilibre dans les rapports est évidemment l’un des meilleurs gages de bon traitement et de justes relations sociales.
Aujourd’hui, nous avons les 35 heures, nous avons les RTT, mais nous avons les burn-out, les dépressions et la moitié du pays sous Prozac.
Notre pays, autrefois rieur et joyeux est devenu un asile à ciel ouvert.
Alors, oui.
C’était mieux avant et le capitalisme mondial en général et français en particulier était nettement mieux avant.
A nous de le faire revivre.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
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