Après des mois de dénis répétés inlassablement par la Barbie de l’économie et des finances publiques, le spécialiste de l’anus dilaté, Bruno Le Maire, les statistiques confirment ce que le Courrier vous a redit il y a quelques jours : les prix augmentent inexorablement, alors même que Barbie boy annonçait la fin de l’inflation début 2023 ! Bien entendu, pour juguler l’inflation, il faudrait prendre des décisions impopulaires dans les beaux quartiers qui font le macronisme : diminuer les dépenses publiques, réduire la bureaucratie, opter pour la compétitivité de l’industrie française au sens large. Comme ces concepts dépassent la culture économique de la caste, et surtout sa capacité de décision, nous voilà mis en coupe réglée : les mois vont passer, les déclarations vertueuses vont se succéder, et la hausse vertigineuse des prix va continuer, mettant les petites gens en situation de dépendance et de précarité accrue, pendant que les adoubés du système vont augmenter leurs revenus. Il faut bien que les uns aient pour que les autres trinquent.
Donc, on a appris hier que l’inflation ne se portait pas excellemment en France, avec 4,8% de hausse sur un an en août 2023, dont 11% sur les prix alimentaires… Ce n’est tout de même pas rien, 11% de hausse moyenne des prix alimentaires, avec une hausse de la masse salariale de 7% enregistrée par les URSSAF dans le même temps !
Concrètement, les chiffres permettent désormais de mesurer le volume de difficultés que les Français ont désormais à se nourrir. Et une grande erreur du pouvoir consiste à sous-estimer ce point très symbolique… et très concret de la dégradation réelle du niveau de vie en France.
Le Maire, la Barbie incompétente au pouvoir
Nous l’avons déjà évoqué, Bruno Le Maire est une parfaite bille en économie. Depuis un an, il chante sur tous les toits que l’inflation est un phénomène passager qui sera bientôt jugulé. Les Français ordinaires assistent jour après jour au naufrage de ce pronostic burlesque et contre-intuitif que seule un caste décadente et déconnectée des réalités a pu accepter à un niveau ministériel aussi sensible. De toute évidence, l’inflation depuis un an ne pouvait pas être passagère, comme nos lecteurs le savent, et ne pouvait se dissoudre en si peu de temps.
Le drame de notre pays est que de parfaits incompétents peuvent plastronner pendant plus de six ans à Bercy sans que personne ne leur signifie la fin de la récréation et ne les renvoie chez eux. Tel est le destin des pays en pleine décadence.
L’inflation va vous ruiner
La triste réalité est que l’inflation vous ruine. Elle augmente les prix alimentaires et participe ainsi à la précarité générale. Le quotidien officiel de Bernard Arnault l’a même détaillé cet été. Les Français limitent leurs dépenses alimentaires. C’est un signe. Les caddies se vident. On fait plus attention.
Surtout, des biens encore plus fondamentaux se raréfient. L’accès à l’immobilier devient un luxe. Les taux d’intérêt s’envolent et les banques ne veulent plus prêter, en attendant que la BCE n’ait atteint le sommet de la courbe des taux. En cascade, le niveau de vie du pays baisse, imperceptiblement pour certains, dramatiquement pour d’autres. La ruine rôde.
Les solutions sont connues
Les solutions à cette situation inquiétante sont parfaitement connues.
Il faut d’abord réduire notre dépendance à l’augmentation des coûts de l’énergie. Donc sortir du marché européen de l’électricité, traiter avec la Russie pour réimporter du gaz et du pétrole dans de bonnes conditions, et renoncer aux déficits publics qui obligent à faire tourner la planche à billets virtuelle. Il faut relancer les exportations en améliorant les termes de notre compétitivité, notamment en rendant le coût du travail plus concurrentiel.
C’est un programme un peu ingrat, mais salutaire. Il faut prendre le temps de l’expliquer. C’est en vendant plus à l’étranger, en exportant plus, que nous limiterons notre exposition à la hausse des prix à l’étranger.
La question de la transition énergétique
Bien évidemment, tout ceci se comprend sans la transition énergétique. Nous l’avons expliqué, la transition énergétique est la poule aux oeufs d’or du capital contemporain : sauver la planète autorise un vaste hold-up par les impôts, par lequel les mesures de transition imposées à une population hagarde passe par des subventions qui retombent dans les poches de marchands de soupe ! marchands de pompe à chaleur, de voitures électriques, d’éoliennes, et autres pot-aux-roses qui ne sauveront pas la planète, mais enrichiront les petits malins sans scrupule qui profitent de la mode ambiante.
Cette transition énergétique, marché subventionné qui ne dit pas son nom, produira de l’inflation. Pourquoi se priver de pratiquer des prix élevés, quand c’est l’Etat qui paie pour imposer une idéologie largement imposée par des lobbyistes ? les guichets sont ouverts, et puisqu’il s’agit de sauver l’humanité (rien que ça !), profitons-en…
Et, à coup sûr, dans cette opération, tout le monde va se servir sur le dos du contribuable consommateur.
Qui profitera de la hausse des prix ?
Pendant que vous vous saignerez aux 4 veines pour payer vos factures, le système fera émerger des “vainqueurs”. Ce seront ceux qui seront du bon côté du manche. Les marchands de pompe à chaleur, ou bien les intermédiaires que les vrais marionnettistes choisiront pour vous distraire. Tous ceux-là feront leur beurre des primes à l’achat où l’Etat va engouffrer l’argent de vos impôts pour vous inciter à acheter des produits dont la seule utilité est de ne plus utiliser de gaz naturel ou de pétrole.
Pendant ce temps, vous paierez allègrement, en vous serrant de plus en plus la ceinture. Vous vous appauvrirez, ils s’enrichiront.
C’est pour nous l’occasion de rappeler que le Courrier se propose de vous accompagner dans cette période difficile. N’hésitez pas à vous abonner : une presse indépendante vit de ses abonnements !
Notre automne sera dédié à votre pouvoir d’achat !
Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/09/01/inflation-ils-defendent-leur-pouvoir-dachat-en-diminuant-le-votre/
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