26 septembre 2023

Les moulins des dieux

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“Nous n’avons pas assez aimé la liberté.” – Alexandre I. Soljenitsyne

Pensez-vous que plus de la moitié du public américain puisse être un peu irrité par le lutin législatif de “Joe Biden”, le procureur général Merrick Garland, alors qu’il fait passer des dizaines d’années de prison à un innocent manifestant du J-6 après l’autre pour s’être promené dans le bâtiment du Capitole des États-Unis – tandis que les avocats spéciaux assignés à quelques crimes de la famille Biden jouent à cache-cache avec les procédures légales ?

Malgré tous leurs beaux discours sur “notre démocratie”, il est un peu effrayant de voir ce que les avocats du Parti démocrate pensent réellement du système juridique qui est censé permettre à une société fondée sur la liberté de fonctionner équitablement. Des documents judiciaires déposés la semaine dernière indiquent que le conseiller spécial David Weiss est sur le point d’inculper Hunter Biden pour l’accusation de port d’arme qu’ils utilisent comme joker dans un jeu de cartes à trois cartes depuis près de cinq ans.

La dernière fois que le jeu a été présenté à la juge fédérale du Delaware Maryellen Noreika, celle-ci a décelé une toute petite clause sournoise dans l’accord de plaidoyer pour une accusation de port d’arme édulcorée qui aurait accordé l’immunité à Hunter B. pour tout autre acte répréhensible passé, y compris, bien sûr, l’ensemble de l’opération de racket présumée de la famille Biden, dans le cadre de laquelle le premier fils a servi de courtier principal et d’homme de main pour des dizaines de millions de dollars de pots-de-vin versés par des acteurs étrangers dans des pays peu favorables aux intérêts des États-Unis, et acheminés vers un certain nombre de sociétés écrans de la famille Biden. Le juge Noreika a rejeté l’accord de plaidoyer.

Aujourd’hui, l’équipe de Weiss semble dire que la clause d’immunité est toujours liée à tout accord de plaidoyer répondant à l’acte d’accusation du 29 septembre. Cette démarche semble être programmée exactement au moment où une commission de destitution de la Chambre des représentants entamera son enquête sur les activités de corruption de la famille Biden. Lors des auditions ordinaires des commissions de la Chambre des représentants, les fonctionnaires du ministère de la justice aiment utiliser l’excuse d’une “enquête en cours” pour ne pas répondre aux questions. Merrick Garland l’a fait des dizaines de fois. Vont-ils maintenant essayer de faire passer cette excuse à “une poursuite en cours” ? Cela pourrait-il conduire à une impasse constitutionnelle, obligeant la Cour suprême à se prononcer ? Ou bien un comité de destitution de la Chambre des représentants jouit-il de privilèges spéciaux en matière d’enquête ?

Il semble également que le député Matt Gaetz (R-FLA) ait l’intention de forcer la question de l’ouverture d’une procédure de destitution contre “Joe Biden”. En janvier dernier, lors des manœuvres visant à asseoir une nouvelle majorité républicaine à la Chambre des représentants, Gaetz a fait adopter un accord selon lequel la procédure de destitution et de remplacement du président de la Chambre des représentants pourrait être activée par un seul vote. La semaine dernière, Gaetz a confirmé qu’il n’avait pas froid aux yeux. Il est la seule voix.

L’argument selon lequel les Républicains devraient laisser les mains libres à “Joe Biden” afin de pouvoir se présenter contre le vieux grincheux en 2024 est absurde, car il n’y a aucune chance que “JB” puisse se présenter à une réélection, quelles que soient les circonstances. Il s’agit d’une nouvelle escroquerie à l’égard du public américain, qui illustre à quel point l’absence de médias honnêtes est tragique et dangereuse, car ils ne peuvent pas remettre en question ces manœuvres insolentes. Le président peut à peine entrer dans une pièce sans faire une chute ou une gaffe embarrassante. Il ne pourrait pas survivre à un débat, surtout avec toutes les nouvelles preuves de ses crimes découvertes depuis la dernière fois, en 2020, lorsqu’il a prétendu ne rien savoir des transactions commerciales de son fils.

Quoi qu’il en soit, la question n’est pas de savoir s’il est politiquement avantageux de licencier “Joe Biden”, mais de constater qu’il (et les personnages de l’ombre qui dirigent son régime) est en train de ruiner le pays. Il (ils) peut (peuvent) faire beaucoup plus de dégâts pendant les nombreux mois qui nous séparent de janvier 2025, en particulier en ce qui concerne la dangereuse idiotie que le gang de la politique étrangère américaine poursuit si aveuglément en Ukraine. On pourrait arguer que le “président” ne serait jamais condamné (en fait destitué) lors d’un procès au Sénat, à majorité Démocrate, faisant suite à une procédure de destitution productive à la Chambre des représentants. Mais les deux procédures seraient télévisées et enregistrées pour être diffusées sur un millier de chaînes Internet, malgré la connivence des médias traditionnels. Le public verra enfin le dossier contre “Joe Biden” et sa famille exposé avec soin, précision et cohérence, dans un décorum élevé et grave. Du coup, un certain pourcentage d’électeurs Démocrates cantonnés dans un cercle fermé devront peut-être enfin conclure que quelque chose a très mal tourné dans notre pays et au sein de leur propre parti.

James Howard Kunstler

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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