La sollicitude maternelle de Davos pour l’humanité souffrant de n’être pas suffisamment surveillée n’a d’égale que le soin tout paternel que manifeste le Global Leader Attal dans son combat monomaniaque contre le « cyberharcèlement » à l’école : une série d’attitudes mal définies en droit, mais qui ont toutes en commun – c’est probablement un hasard – de pouvoir être éliminées uniquement en mettant fin à l’anonymat en ligne.
C’est bien sûr l’un des titres-phare, en France, de la droite de Davos (le JDD) qui s’occupe de l’après-vente de la dernière offensive d’Attaltürk contre ce fléau plus ou moins imaginaire. Avalanche d’effets d’annonce : « couvre-feu numérique », « portable saisi »… – on a bien compris que l’État compte bien se substituer, là aussi, à l’autorité parentale. Mais ce n’était que le hors-d’œuvre :
« Enfin, pour mieux contrôler la ‘majorité numérique’ des utilisateurs, une mesure instaurant l’obligation pour les réseaux sociaux de vérifier l’âge des utilisateurs… »
Or comment vérifier cette donnée personnelle de l’utilisateur sans mettre de facto fin à l’anonymat en ligne ? En d’autres termes : comment « protéger » les têtes blondes sans ipso facto placer les adultes aussi à la merci des indignations sélectives (contre « l’homophobie », la « misogynie », le « complotisme » etc.) du premier Kevin Bossuet venu ?
Le cyberharcèlement : un Covid de plus à « éradiquer »
Bill Gates – un anglo-saxon qui surestime probablement (au moins pour l’Europe) la combativité des mangeurs inutiles dont il s’emploie à réduire le nombre et la liberté –, pour parvenir à cette fameuse identité numérique, a cru devoir nous menacer de mort instantanée aux mains d’un « virus tueur » jamais isolé (sauf par le Parti Communiste Chinois – LOL), cause d’une pandémie statistiquement invisible.
Attal, lui, sait s’adresser à des sous-hommes dominés par le culte de l’Etat et le totalitarisme des bonnes intentions. Quelques suicides d’adolescents (comme toutes les générations humaines en ont connu avant nous, et dont les causes restent d’ailleurs mal explorées) devraient donc suffire à justifier ce droit de regard de Big Brother sur toutes nos interactions électroniques.
C’est d’ailleurs en « voyage d’étude » dans l’un des bastions européens de la droite de Davos – le Danemark de la très davosienne Mette Frederiksen – que le baron Attal est officiellement allé puiser l’inspiration en vue de cette nouvelle attaque philanthropique.
C’est bien sûr l’un des titres-phare, en France, de la droite de Davos (le JDD) qui s’occupe de l’après-vente de la dernière offensive d’Attaltürk contre ce fléau plus ou moins imaginaire. Avalanche d’effets d’annonce : « couvre-feu numérique », « portable saisi »… – on a bien compris que l’État compte bien se substituer, là aussi, à l’autorité parentale. Mais ce n’était que le hors-d’œuvre :
« Enfin, pour mieux contrôler la ‘majorité numérique’ des utilisateurs, une mesure instaurant l’obligation pour les réseaux sociaux de vérifier l’âge des utilisateurs… »
Or comment vérifier cette donnée personnelle de l’utilisateur sans mettre de facto fin à l’anonymat en ligne ? En d’autres termes : comment « protéger » les têtes blondes sans ipso facto placer les adultes aussi à la merci des indignations sélectives (contre « l’homophobie », la « misogynie », le « complotisme » etc.) du premier Kevin Bossuet venu ?
Le cyberharcèlement : un Covid de plus à « éradiquer »
Bill Gates – un anglo-saxon qui surestime probablement (au moins pour l’Europe) la combativité des mangeurs inutiles dont il s’emploie à réduire le nombre et la liberté –, pour parvenir à cette fameuse identité numérique, a cru devoir nous menacer de mort instantanée aux mains d’un « virus tueur » jamais isolé (sauf par le Parti Communiste Chinois – LOL), cause d’une pandémie statistiquement invisible.
Attal, lui, sait s’adresser à des sous-hommes dominés par le culte de l’Etat et le totalitarisme des bonnes intentions. Quelques suicides d’adolescents (comme toutes les générations humaines en ont connu avant nous, et dont les causes restent d’ailleurs mal explorées) devraient donc suffire à justifier ce droit de regard de Big Brother sur toutes nos interactions électroniques.
C’est d’ailleurs en « voyage d’étude » dans l’un des bastions européens de la droite de Davos – le Danemark de la très davosienne Mette Frederiksen – que le baron Attal est officiellement allé puiser l’inspiration en vue de cette nouvelle attaque philanthropique.
Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/09/25/le-cyberharcelement-cheval-de-troie-de-lidentite-numerique-par-modeste-schwartz/
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