Aux États-Unis, cela fait des années que l’on sait qu’il y a un problème de fonds avec le coût des études supérieures. Non seulement elles sont très onéreuses, mais en plus ces dernières années, les salaires d’embauche plutôt bas dans de nombreux secteurs mettaient les jeunes Américains dans la difficulté financière et les 10 premières années de vie professionnelles étaient consacrées au remboursement de ces bien chères études.
Et puis le miracle du Covid est arrivé avec un moratoire qui a duré presque 3 ans, mais c’est terminé et désormais des millions d’Américains contraints à rembourser leur prêt étudiant.
On comprend bien les difficultés sociales entraînées par ce modèle éducatif américain où l’éducation est essentiellement privatisée ou d’une qualité déplorable. Un chemin que l’on prend également en Europe et sur lequel il est important d’alerter.
Pour autant, il ne faut pas être inconséquent, car au bout du compte il faut bien finir par payer les études supérieures des enfants et dans le monde entier cela coûte cher. En amont, c’est évidemment aux parents d’essayer au mieux de prévoir. En aval les jeunes endettés ont également aussi des choix à faire et il faut faire les bons, ce qui est loin d’être évident.
« Les gens commencent à s’inquiéter »
« Ce retour à la réalité pourrait s’avérer difficile pour des Américains qui ont, depuis, contracté de nouvelles obligations financières. « Les gens qui disposaient de ce revenu disponible ont pu l’utiliser pour, par exemple, acheter une maison ou une voiture », juge Tisa Silver Canady, fondatrice du Maryland Center for Collegiate Wellness, un organisme spécialisé dans l’éducation financière aux étudiants. « Maintenant, je crains simplement que pour certaines personnes, ce soit trop (…) Nous constatons que les gens commencent à s’inquiéter ».
Cela ne sert à rien de « s’inquiéter ». Il faut surtout savoir se priver au maximum et dépenser le moins possible.
La consommation et les dépenses aliènent.
L’épargne, la simplicité volontaire, la frugalité libèrent.
Il faut savoir faire les choses dans le bon sens.
Regardez les profits d’Apple et les ventes des Iphones hors de prix.
L’une des clefs réside dans le choix des dépenses.
L’une des clefs, reste depuis la nuit des temps le combat personnel et individuel entre les tendances cigales et la nécessité d’être fourmi.
Charles SANNAT
Source Le Parisien.fr ici
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