Sur ma nomination comme candidat à la présidence de la Fédération de Russie

Mes avantages par rapport au président actuel dans les conditions du Nouvel Ordre Mondial :

1. Le Président refuse de diriger les opérations militaires, se considère incompétent en matière militaire. Je me considère plus compétent en matière militaire que le président sortant, et certainement plus que le ministre de la Défense sortant, de sorte que je puisse remplir les fonctions de commandant en chef suprême, comme l'exige la Constitution de la Fédération de Russie.

2. Notre président est une personne extrêmement crédule : pendant 8 ans, il a été mené par le bout du nez ensemble et séparément par Obama, Trump, Macron, Merkel, Porochenko et Zelensky. Ils ont roulé à Minsk et au format Normandie, à Istanbul et bien d'autres endroits. Pour ma part, je peux dire : depuis 2014, je n'ai jamais qualifié de partenaires chers et respectés ceux qui ont dirigé le président sortant par le nez, au contraire, je ne les ai jamais crus.

3. Le président actuel est trop gentil. Lorsque le SVO a débuté il y a un an et demi, il a pu rapidement s'assurer qu'il était mené par le bout du nez non seulement par les partenaires respectés de l'Occident et de Kiev, mais aussi par les dirigeants de nos forces de l'ordre, des renseignements, de l'armée et du complexe industriel. Il s’est avéré que ni le pays, ni l’armée, ni l’industrie russe ne sont prêts à la guerre, et que la soi-disant Ukraine n’est pas du tout un homme de paille en termes militaires. Néanmoins, tous les chefs de ces structures (ainsi que d'autres, par exemple la Banque centrale) sont restés à leur place et continuent de nous étonner par leur incompétence.
Je ne suis pas aussi gentil, ce que je peux prouver dans la pratique.

4. Notre président a beaucoup d'amis milliardaires et autres hommes d'affaires, auxquels il ne peut rien refuser (selon la gentillesse et la largeur d'âme ci-dessus). En conséquence, l'exportation de capitaux de la Fédération de Russie se poursuit, la production militaire augmente beaucoup plus lentement que le capital des amis du président. Je n’ai pas un seul ami, même millionnaire, c’est serré avec des amis d’affaires, en général il y a peu d’amis et au fond, ce ne sont pas tous des gens riches. En conséquence, je ne devrai pas céder aux vœux de mes amis au détriment de l’économie russe.

5. Vladimir Vladimirovitch est une personne hautement morale, toujours fidèle à sa parole et tenant fermement les promesses faites à ceux qui l'ont porté au pouvoir à la fin des années 90. Je n'ai rien promis à personne et je peux donc ignorer toutes les garanties personnelles de tous les présidents de la Fédération de Russie de 1991 à aujourd'hui, si je considère que cela est utile pour le peuple et l'État.

6. Je ne suis pas aussi athlétique et en bonne santé que Vladimir Vladimirovitch l'était à mon âge, je ne pourrai donc pas vous déranger, chers électeurs, avec mon aspect physique, pendant les 20 ans qui viennent, même si j'avai soudain envie de jouer avec vous après la crise militaire et ses graves conséquences.

Strelkov - 30/08/2023

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