La Macronie nous sait (ou, en tout cas, nous veut) débiles. Borne entreprend donc sans rire (on ne rit pas avec le pognon de dingue) de nous expliquer, via un numéro vert « Canicule Info service », ce qu’il faut faire quand on a chaud.
Vivant hors de France, je suis avec fascination la transformation du pays où j’ai grandi en une sorte de vaste école médicalisée pour enfants débiles mentaux et adultes attardés, apparemment incapables, quand les températures estivales dépassent les 30°, de se faire couler un verre d’eau fraiche sans injonction gouvernementale.
Il est vrai que ce même système gouvernemental s’était précédemment chargé – sur un budget covidique astronomique, dépassant de loin le coût dudit numéro vert – de leur apprendre à se laver les mains. Il est aussi question d’une éducation à la masturbation – certes pas inutile dans un pays où le canon de la beauté féminine se rapproche de plus en plus du point Schiappa.
Bon, ok, en fait, je suis pas dupe : il s’agit, bien entendu, d’acclimater dans les esprits embrumés de l’EHPAD macronien l’idée que la chaleur estivale (pour reprendre l’inimitable formulation d’Elle : l’« épisode de canicule (…) qui s’annonce comme le plus chaud de la saison estivale ») serait brusquement devenue une catastrophe historique. Laquelle catastrophe va justifier – via le mythe climatiste (+ odieuse homophobie du gaz russe !) – le bon vieux Green Deal d’Ursula, etc..
Le renflement de l’étatisme attend le papier des décrets
Mais quand même : le coup du numéro vert, fallait le faire.
A partir de là, ça devrait être open bar. Ils ne reculeront plus devant rien.
Elisabeth Borne n’a-t-elle pas remarqué que, mensuellement, beaucoup de femmes (certes de moins en moins – quoique naturellement sans lien aucun avec certaines thérapies géniques) sont affligées de menstrues ? Il y a donc urgence à créer un numéro rouge !
Sans compter la saison des prunes, naturellement aggravée par le changement climatique, et qui voit chaque année nombre d’irresponsables manger, à même l’arbre, des prunes encore trop vertes – avec toutes les conséquences digestives anxiogènes que cela peut impliquer. Comme on ne peut décemment pas compter sur le très contribuable pour savoir se torcher lui-même (mais uniquement pour payer, payer, payer à perte de vue), on se dirige donc aussi, quoi qu’il en coûte, vers un numéro brun !
Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/08/18/numero-vert-canicule-a-quand-le-numero-brun-diarrhee-elisabeth-par-modeste-schwartz/
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