Mireille a commencé sa carrière si jeune qu’on la croit centenaire : que nenni, elle est née en 1946 et a donc 77 ans, plus jeune que la Première Dame qui va sur ses 80 balais !
Mimi commence à cartonner dans les concours locaux à 16 ans, fait son premier Olympia à 19, et à 20, est l’invitée de l’Ed Sullivan Show, ce qui assoit sa carrière internationale.
Jeudi 10 août 2023, elle débarque à Saint-Tropez et donne une interview à Var-Matin, le canard local. Tout le monde connaît son amitié avec Vlad, et la courageuse n’a rien renié ! Les journalistes ont tenté de la faire plier sur l’Ukraine en lui demandant si elle comptait chanter pour le peuple ukrainien...
Réponse de la Française (à la coupe) carrée :
« Ce serait politique et je ne veux pas de cela. Pas plus qu’en Russie, même si j’aime ce grand peuple, comme je vous l’ai déjà dit l’an dernier. »
C’est ensuite qu’elle envoie son petit missile personnel sur l’Élysée :
« En ce moment, j’entends "missiles", "drones"... pas "paix"... Mais où va-t-on ? J’attends un médiateur de la carrure d’un Mandela pour provoquer une éclaircie. Hélas, je doute que ce soit Emmanuel Macron... »
Il y a un an, malgré le conflit, Mireille restait droit dans ses bottes. La fidélité est une valeur.
Var-Machin s’étrangle, Mireille résiste : impossible de lui faire rendre gorge sur Vlad, ce bourreau des peuples démocrates. Il faut dire que le patron de toutes les Russies l’a décorée de l’ordre de l’Amitié russe, et c’est lui qui vient la chercher quand elle pose ses valises à Moscou :
« Ma relation avec lui (Vladimir Poutine) est différente de celle du simple chef d’État, puisqu’il m’a accueillie personnellement plusieurs fois lorsque je chantais là-bas ».
Mais le meilleur est à venir : le 30 octobre 2014, elle est « mise en examen » sur la pire émission du PAF, C à vous, le tribunal antifrançais du couple Lapix-Sadoun-Cohen.
Les juges présents ont avoir de quoi s’étrangler : Mireille avoue avoir chanté pour Kadhafi et Poutine ! Assis au premier rang ! Le combo maléfique pour nos journalistes de cour subventionnés !
Lapix-Sadoun : Vous auriez pu refuser de chanter devant monsieur Kadhafi ?
Mireille : C’était un hôte d’un président, je chantais pour un peuple qui est un grand peuple, qui est un peuple russe que j’aime énormément, et je ne dirai absolument pas de mal d’un président, comme je ne dirai également pas de mal du président français [1], parce que j’ai le respect pour mon pays qu’est la France.
Notes
[1] Le grotesque François Hollande à l’époque, qu’elle n’a pas l’air de porter dans son cœur.
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